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23 août 2013

Montpellier : étudiante en examen pour "tentative d'assassinat"


EXCLUSIF  L'AGGLO-RIEUSE

Une étudiante tunisienne de 28 ans qui réside à la cité universitaire de Montpellier a été mise en examen hier soir pour "tentative d'assassinat" par un juge d'instruction d'ici, laissée libre sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de rencontrer sa victime, pour avoir voulu tuer un étudiant, de nationalité tunisienne également, à la mi-août, dans la propriété d'un homme d'affaires à Montpellier, qu'il gardait en son absence. La jeune femme l'aurait attaché avec une corde sur une chaise, avant de lui placer un sac en plastique sur la tête et de le nouer pour l'étouffer. L'étudiant qui s'est débattu à réussi à se défaire des liens. L'étudiante avait prétexté un jeu sexuel. Le couple s'était rencontré sur le campus début août et avait noué une relation intime. L'étudiant, âgé de 25 ans avait amené sa conquête dans la villa de Montpellier qu'il surveillait, profitant de l'absence du propriétaire en vacances.
Agression sexuelle ?
La première soirée s'était mal passée, puisque la jeune femme avait vandalisé la villa, avant d'appeler l'étudiant quelques jours après, à la mi-août pour s'excuser et pour rattraper son geste selon elle, revenir pour lui proposer un jeu sexuel. Elle lui avait demandé d'acheter une corde, ce qu'il a fait, mais il ignorait qu'il allait tomber dans un autre piège. Cette corde a été utilisée pour le "saucissonner" ! L'étudiant a porté plainte pour "tentative d'assassinat" et la jeune femme a été arrêtée lundi par les policiers de la sûreté départementale (Sécurité publique) de Montpellier. Elle présente de graves troubles mentaux selon une expertise judiciaire et c'est la raison qui aurait conduit le juge d'instruction à la laisser en liberté sous contrôle judiciaire. L'étudiante a, de son côté, porté plainte contre la victime pour agression sexuelle, en assurant qu'elle n'avait été consentante...Les services de police de Montpellier refusent toute communication sur cette affaire.
Jean-Marc Aubert

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