Selon une note de service adressée en cette fin de semaine au préfet, au président du conseil d'administration et aux officiers du Sdis de l'Hérault, signée par le colonel Christophe Risdorfer directeur du Sdis 34, le service minimum devra être appliqué à compter de ce lundi 13 janvier dans toutes les casernes de l'Hérault, en raison de la poursuite de la grève illimitée de l'intersyndicale des sapeurs-pompiers professionnels, personnels administratifs et techniques. Le bras de fer oppose le Sdis 34 et les syndicats autour d'une directive européenne qui oblige la mise en application du nouveau temps partiel du travail, notamment les 35 heures. Cette note de service qui préconise la mise en place du service minimum -il y aura par exemple 18 pompiers au lieu de 28 dans les deux casernes de Montpellier, 5 ou 6 en moins à Béziers, aucun pompier professionnel, donc que des volontaires à Lodève dès lundi matin- est loin de faire l'unanimité ce soir. L'intersyndicale réagit ainsi ce soir : "Dès lundi 13, à la prise de garde, nous demanderons aux pompiers grévistes d'appeler le cabinet de chaque mairie et de prévenir que le directeur départemental du Sdis 34 se cache derrière l'arrêté du préfet qu'il a fait lui même établir et dont il est responsable pour renvoyer du personnel chez lui dans un seul but de casser le mouvement de grève, sans se soucier si les secours seront bien assurés avec du personnel en moins". C'est un extrait d'un message expédié aux casqués qui restent mobilisés. Des pompiers grévistes vont continuer à s'inviter dans les prochains jours à des cérémonies d'élus, comme les voeux traditionnels.
JMA
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