Alain Bourbia, 60 ans, un proche de Gabrielle Deloncle présidente de la CCI et dont le nom est cité dans des dépositions faites par des témoins aux policiers du SRPJ dans l'instruction sur la fraude présumée à la CCI a écrit au président Nicolas Sarkozy et au garde des Sceaux Michel Mercier, en leur envoyant en recommandé avec accusé de réception la lettre remise directement mardi 26 avril à 9h à la juge Emilie Debacs par un de ses avocats, Maxime Martinez, dans laquelle il demande à être entendu dans les plus brefs délais. Alain Bourbia a indiqué ce mercredi 27 avril à l'Agglo-Rieuse que cette lettre, désormais en possession de la juge d'instruction a également été expédiée mardi 26 au procureur de la République d'ici, au directeur du SRPJ et au préfet de l'Hérault. Alain Bourbia souhaite être interrogé d'urgence pour faire des révélations sur cette affaire et sur le témoignage d'un témoin qui le mettrait en cause. Dans ce courrier, celui qui se dit chargé de la sécurité à la CCI, comme l'atteste sa carte de visite se dit victime de dénonciation calomnieuse. A la fin de sa lettre, Alain Bourbia demande à être placé sous protection policière. Il assure avoir reçu des menaces de mort.
Jean-Marc Aubert
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