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18 juil. 2011

Disparition d'un Lattois : vers la saisie d'un juge pour "enlèvement et séquestration"

"Je pense que nous allons ouvrir une information judiciaire auprès du juge d'instruction de permanence dans la semaine pour enlèvement et séquestration contre X, je pense que ça va se faire d'ici vendredi" révèle ce jour à l'Agglo-Rieuse, Brice Robin, le procureur de la République de Montpellier, une dizaine de jours après l'énigmatique disparition d'un Lattois de 25 ans, qui s'est littéralement volatilisé, après avoir passé une soirée chez un ami, à proximité du domicile de ses parents à Lattes. "Nous avons laissé l'enquête de flagrance se dérouler sur plusieurs jours, le temps de voir ce que donnent les recherches, les vérifications habituelles dans ce genre de disparition inquiétante d'un adulte, maintenant, il faut saisir un juge d'instruction pour mener des investigations plus poussées" ajoute le procureur.
Voiture vide
Dans la soirée de samedi 9 à dimanche 10 juillet, le jeune homme est reparti du domicile d'un ami à Lattes pour regagner la maison de ses parents, non loin de là au volant de sa voiture. Il n'est jamais rentré et son véhicule a été, curieusement retrouvé abandonné, verrouillé, dans un chemin de terre isolé proche d'Arboras, un petit village situé sur un plateau proche de Gignac. Les clés du véhicule n'ont pas été retrouvées. En dépit d'un ratissage en règle de la campagne alentour et de la rivière Hérault, les gendarmes de la compagnie de Lodève n'ont pas découvert sa trace, ni un quelconque indice susceptible de les orienter sur une piste. Depuis, il ne donne plus signe de vie : son téléphone portable n'est plus utilisé et ses comptes bancaires n'ont pas bougé. La famille du disparu est de plus en plus inquiète. Le jeune homme n'avait pas supporté d'avoir été roué de coups et laissé inanimé par trois voyageurs dans une rame du tramway de Montpellier, quelques jours avant sa disparition. L'enquête des gendarmes se poursuit activement, en attendant la saisine d'un juge d'instruction d'ici vendredi par le procureur.
Jean-Marc Aubert

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