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11 juil. 2011

Tentative d'enlèvement de Fabrègues : procès le 3 août

Le procès de Christian D., un Montpelliérain de 35 ans mis en examen pour "soustraction d'enfant des mains de la personne chargée de sa garde" qui devait avoir lieu le 7 juillet devant le tribunal correctionnel a été reporté au mercredi 3 août. "Le 7 juillet, c'était une audience de juge unique, alors qu'une poursuite de ce genre doit être jugée par une audience collégiale, c'est à dire par trois juges, personne au tribunal de grande instance ne s'était aperçu de cette erreur, le problème a été découvert sur l'audience par le parquet, le prévenu, libre depuis les faits présumés a promis de revenir" explique une source judiciaire, jointe ce jour par l'Agglo-Rieuse. Le 10 juin dernier, en fin d'après-midi, Christian D. avait été interpellé par les gendarmes de Saint-Jean-de-Védas, assis sur un banc public proche de la mairie de Fabrègues, non loin de sa voiture garée sur un parking.
Sang-froid
Un véhicule identifié quelques minutes plus tôt par la soeur et les amis d'une fillette de 13 ans, comme ayant été utilisé par un conducteur pour la convaincre de grimper à bord. La fillette, qui sortait de l'école et qui rentrait chez elle à pied a reconnu formellement Christian D. comme étant l'auteur présumé. L'enfant qui avait fait preuve d'un exemplaire sang-froid avait réussi à semer l'automobiliste qui, à plusieurs reprises avait retrouvé sa trace, notamment en empruntant un sens interdit en l'invitant à monter dans la voiture. La remise en liberté de l'intéressé jusqu'à son procès avait suscité l'ire des parents de l'adolescente, d'autant que Christian D. a déjà été condamné dans le passé à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir violé ses enfants. Pour mettre un terme à la polémique, le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin avait expliqué au père de la fillette les raisons de cette libération sous contrôle judiciaire. Christian D. doit notamment pointer tous les jours au commissariat de police et doit résider au domicile de sa mère.
Jean-Marc Aubert

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