Dans un communiqué adressé lundi 21 novembre au soir à la presse régionale, Michel Gaudy
(sur notre photo), président du conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours de l'Hérault (Sdis 34) dénonce
"des méthodes de voyous contraires à l'éthique de la profession en dégradant volontairement plusieurs véhicules et occasionnant des dégâts dans le bâtiment de la direction et au niveau du portail d'entrée", après les actes de vandalisme d'une poignée de pompiers grévistes dans l'après-midi au Sdis 34 de Vailhauquès, à l'ouest de Montpellier. La voiture de service du colonel Christophe Risdorfer, patron des pompiers de l'Hérault a été en partie incendiée à cause d'un fumigène, volontairement jeté sur les sièges après le bris d'une glace latérale et son bureau a été saccagé.
"A l'heure où les négociations battent leur plein, alors que le rendez-vous était donné pour répondre au cahier des négociations pour vendredi 25 novembre, il n'est pas du tout certain que ces méthodes inciviles servent la cause des sapeurs-pompiers, dont la majorité condamnent sans aucun doute de tels actes qui n'ont pas lieu d'être dans notre institution" ajoute Michel Gaudy.
Réunions annulées
Selon lui,
"un noyau dur d'irréductibles, refusant la main tendue par le président du Département, André Vézinhet et moi même lors de la dernière rencontre à Gigean, ont commis délibérément ces actes de violences". Cette "descente" au Sdis 34 d'une soixantaine de pompiers en grève illimitée depuis vendredi 18 novembre à l'appel d'une intersyndicale qui paraît dépassée est condamnée par le préfet de l'Hérault et des élus qui participaient dans un bâtiment à la réunion du comité technique paritaire et du comité d'hygiène et de sécurité, qui a été annulée. Le Sdis 34 pourrait donner des suites judiciaires à ces actes de vandalisme.
Jean-Marc Aubert
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