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5 nov. 2011

Bissonnet : deuxième semaine du procès en appel

Le procès en appel des trois accusés de l'assassinat de Bernadette Bissonnet, une pharmacienne montpelliéraine à la retraite de 57 ans (ici sur notre photo) qui s'est ouvert lundi 7 novembre devant la cour d'assises de l'Aude, à Carcassonne, reprend lundi 14 à 9h, après une suspension de trois jours, fêtes du 11 novembre obligent. Il est prévu pour durer trois semaines, avec un verdict attendu pour le vendredi 25 novembre ou samedi 26, si le calendrier des débats programmé par le président Daniel Duchemin, conseiller près la cour d'appel de Montpellier ne pourra pas être respecté. Moins de témoins venus lors du premier procès devant les assises de l'Hérault sont cités pour ce deuxième round judiciaire. Lors d'une des audiences, Méziane Belkacem a révélé que Jean-Michel Bissonnet l'avait clairement menacé de le supprimer, s'il n'acceptait pas de mettre le contrat à exécution. Le laveur de vitres des Bissonnet n'avait jamais fait cette déclaration depuis son arrestation, en 2008, ce qui fait douter la défense du mari.
Trio dans le box
Les trois accusés sont présents dans le box, contrairement au premier procès. En effet, le vicomte Amaury d'Harcourt, 86 ans, qui avait comparu libre, assis dans un fauteuil devant la cour d'assises de l'Hérault a été maintenu en détention par la chambre de l'instruction de Montpellier, en dépit de demandes de remise en liberté, après sa condamnation à 8 ans d'emprisonnement, le 10 février dernier. Le vicomte, défendu par l'avocat parisien Louis Balling a toujours reconnu avoir jeté l'arme du crime, un fusil de chasse, dans le Lez, à la demande de son "vieil ami de quarante ans", Jean-Michel Bissonnet, 64 ans, condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l'assassinat de sa femme, ce qu'il nie depuis sa mise en examen.
Pressions
Le commanditaire présumé reste sur ce système de défense lors du procès en appel. Il plaide non coupable. Et pour être acquitté, il a choisi trois pénalistes renommés, Jean-Yves Liénard du barreau de Paris, Edouard Martial du barreau d'Agen et le Montpelliérain Jean-Marc Darrigade. Ce dernier avait spectaculairement abandonné Jean-Michel Bissonnet à son triste sort lors du premier procès avorté à Montpellier, après que le Parquet général eut exhumé des pressions exercées par le mari sur des co-détenus, afin de faire accuser le vicomte à sa place. Le troisième homme, Méziane Belkacem, 52 ans, qui a écopé de 20 ans de réclusion et qui a l'instar du vicomte a également toujours assumé son rôle dans cette affaire criminelle et son terrible geste -celui d'avoir abattu froidement Bernadette Bissonnet sur ordre du mari moyennant 30.000 euros jamais versés- est défendu par le bâtonnier montpelliérain Gérard Christol et sa fille Iris.
"Coupable"
Le frère de la victime, Jean-Pierre Juan, partie civile est défendu par Jean-Robert Phung et Luc Abratkewicz, du barreau de Montpellier, qui ne ménagent pas le mari depuis le début du procès en appel, à l'instar du premier procès. Contrairement au père de Bernadette qui témoignera lors du procès en appel et les deux enfants, Jean-Pierre Juan et sa femme sont convaincus depuis son arrestation de la culpabilité de Jean-Michel Bissonnet, (ci-dessous sous notre photo). Les deux fils de Bernadette Bissonnet, défendus par Raphaëlle Chalié du barreau d'ici ont toujours affirmé que leur père était victime d'un complot monté de toutes pièces par le vicomte, "qui aurait manipulé le laveur de vitres", dixit Florent et Marc Bissonnet. Ce que les premiers débats ont écarté, puisque les deux hommes ne se sont jamais téléphonés, ni rencontrés avant le jour de l'assassinat. Interrogés par Jean-Robert Phung ces derniers jours, les deux co-accusés ont confirmé ne s'être jamais rencontrés avant le jour des faits.  L'accusation est portée par les avocats généraux Manon Pétraker-Brignol et Patrick Desjardins.
L'affaire remonte au 11 mars 2008 au soir. Bernadette Bissonnet qui regardait une émission à la télé en sirotant un coca-cola dans le salon de la villa du couple, dans la zone pavillonnaire est de Castelnau-le-Lez était tuée de deux coups de fusil de chasse à bout portant par le factotum, Méziane Belkacem qui avait prétexté venir récupérer son téléphone portable, soi-disant oublié dans la journée à l'étage de la luxueuse villa.   Mais, il s'était arraché l'ongle du pouce d'une main en tirant le dernier coup de feu sur la malheureuse qui ne s'était pas méfiée de cette visite nocturne inhabituelle et avait ainsi été rapidement identifié, grâce à son ADN. En fait, elle avait été surprise par la venue tardive de cet "homme à tout faire" irréprochable depuis cinq ans, sans trop se poser de questions. Après son forfait, Méziane Belkacem expliquait que le vicomte Amaury d'Harcourt, (ci-dessous sur notre photo), avait récupéré l'arme du crime dans le 4x4 de la victime, abandonné à 200 mètres de la villa du crime pour faire croire aux gendarmes à un cambriolage ayant mal tourné, pour qu'il la jette dans le Lez. Un scénario digne d'un polar mis au point par le mari, selon les deux co-accusés. Les avocats de Méziane Belkacem et du vicomte, ainsi que les avocats du frère de la victime et l'accusation ont toujours soutenu que, sans l'incident de l'ongle arraché qui a constitué un grain de sable imprévu, le mari aurait réussi le crime parfait...
Pas de chien...
Car, un coup de théâtre survenait en garde à vue, quand Méziane Belkacem (ci-dessous sur notre photo) accusait le mari, Jean-Michel Bissonnet d'avoir commandité l'assassinat de son épouse, qui envisageait de demander le divorce. A l'heure du crime, le mari participait à une réunion du Rotary-Club à Montpellier et ce soir-là, contrairement aux habitudes, il avait amené avec lui le petit chien du couple. Or, quand Bernadette Bissonnet restait seule le soir dans la villa de Castelnau, elle se sentait en sécurité, car le chien aboyait à la moindre intrusion. Et la pharmacienne à la retraite prenait alors la précaution de verrouiller ses portes...
Jean-Marc Aubert

41 commentaires:

JOEL du Canada a dit…

Je vous cite : "La famille de la victime est convaincue depuis son arrestation de la culpabilité de Jean-Michel Bissonnet". C'est absolument inexact ! Si on vous écoute, vous semblez n'avoir rien appris depuis le premier procès. Mêmes inexactitudes, approximations, extrapolations capillotractées; certitudes et postulats basés sur des interprétations. Si c'est avec ça que vous décidez du sort d'un homme qui clame son innocence depuis le début d'une enquête bâclée, exclusivement à charge et à l'encontre duquel on applique honteusement la notion de présomption de culpabilité. On peut vous comprendre : il n'y a pas d'aveu, pas de mobile et pas de preuve. Ca laisse la part belle aux supputations, aux vagabondages de l'imagination et à la possibilité d'une erreur judiciaire ! Si vous souhaitez approcher la vérité dans les relations que vous faites de cette déjà suffisamment pénible affaire, merci de raboter vos certitudes et de peser vos mots.
Joël, QUÉBEC.

La Mouette a dit…

Quelle honte ! Le frère de Mme Bissonnet fait bien partie de cette famille et contrairement à l'accusé et à ses deux fils, il est convaincu que Jean-Michel Bissonnet est coupable d'avoir tout organisé et planifié pour qu'on se débarrasse de sa femme. Jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas le Rotary-Club qui rend justice !

Phil973 a dit…

Plusieurs inexactitudes ou omissions dans votre article que je me permets de rectifier, suivant l'affaire de près depuis plusieurs années.

Commençons par la fin : le chien… Concernant cette « preuve », elle est tellement controversée et sujette à caution qu’elle n’a tout bonnement pas été évoquée lors des plaidoiries ni même du réquisitoire ! Y avez-vous assisté ?

"La famille de la victime est convaincue depuis son arrestation de la culpabilité de Jean-Michel Bissonnet" : c'est totalement faux, ce n'est que plusieurs mois après les faits que le frère de Bernadette Bissonnet a fini par estimer - sa mémoire se faisant étonnamment plus précise au fur et à mesure que le temps passait - que son JM Bissonnet mari était probablement le commanditaire. Il s'est d'ailleurs contredit à plusieurs reprises dans ses déclarations. Donc quand vous dites "la famille de la victime", vous dites une ânerie, la mouette, et le premier post de Joël du Canada a entièrement raison de vous reprendre. Révisez vos notes.

"…puisque les deux hommes ne se sont jamais téléphonés, ni rencontrés avant le jour de l'assassinat." : qu'en savez-vous ??? Vous y étiez ? Ce n'est qu'une hypothèse de l'accusation, basée sur les déclarations des deux complices. Mais à mon sens ça ne change pas grand-chose à l’affaire.

"au contraire des deux fils" et aussi, ce qui n'est pas anodin, du père de la victime, qui la voyait quotidiennement, ainsi de tout le reste de la famille et de dizaines de proches de BERNADETTE, pas que de Jean-Michel loin de là.

Enfin, le résumé que vous donnez ensuite de l'affaire mélange sans vergogne faits prouvés, déclarations des deux comparses, interprétations et hasardeuses suppositions de votre part.

Et comme par hasard, vous n’évoquez pas les innombrables failles de l’accusation, qui n’ont cessé d’être découvertes pendant le procès de janvier, ni les multiples erreurs, contradictions, mensonges, invraisemblances, incohérences voire même - et c'est plus grave - malversations.

Mais pour quelles obscures raisons tenez vous donc tellement à déformer la vérité pour faire de Bissonnet un coupable envers et contre tout ? Cette thèse commence à avoir singulièrement du plomb dans l’aile, ce qui ne semble pas faire vos affaires.

Et que vient faire cette affaire de "Rotary-Club qui rend la justice" ? Ne serait-ce pas un poil déplacé ? Je précise : je ne suis PAS membre du Rotary. Juste une personne éprise de justice et de vérité, persuadée que Bissonnet est innocent. S'il est coupable, eh bien qu'on en apporte des PREUVES, un point c'est tout. Mais par pitié qu'on arrête de dire tout et n'importe quoi POUR TENTER D'EN FAIRE UN COUPABLE, c'est INDIGNE !!!

La Mouette a dit…

J'ai assisté à tout le procès, de A à Z, il a bien été question et à plusieurs reprises même de "l'absence" du chien le soir de l'assassinat dans la villa. Même M.Bissonnet l'a reconnu, puisqu'il a déclaré que le chien avait grimpé dans sa voiture sans qu'il ne s'en rende compte. Il suffit de lire tous mes récits des audiences pour en avoir la preuve.

Phil-973 a dit…

Vous dites : Bissonnet "a déclaré que le chien était monté dans sa voiture sans qu'il s'en rende compte." Et alors ? Vous avez sans doute aussi entendu Marc ou Florent dire que le chien passait son temps à monter dans les véhicules ? Et que le chien n'ABOYAIT PAS quand quelqu'un arrivait ? Et que Belkacem jouait à la balle avec lui ? Et que c'est un petit fox terrier qui n'a jamais mordu personne ? Honnêtement, ça aurait changé quoi que le chien soit là ou pas ? Si c'est le seul argument qui reste pour faire de Bissonnet un coupable, avouez que c'est tout de même un peu léger.

Une question que je n'arrête pas de poser, que je vous repose, répondez moi CLAIREMENT : y a-t-il une seule PREUVE INDISCUTABLE ou un seul MOBILE qui tienne la route ? Si oui, merci de nous les donner. Sinon, POURQUOI êtes vous persuadé que Bissonnet est coupable ???

Parce que son beau-frère, pour des raisons qui m'échappent en partie, en est convaincu ? Ca ne me suffit pas comme argument. Je préfère croire les fils ou le père de Bernadette, ils me semblent plus SINCERES dans l'amour qu'ils portaient à leur mère / leur fille.

Moi aussi j'ai assisté à tout le procès, M. Aubert, j'ai lu tous vos articles, depuis bien avant ce procès... Je n'ai rien vu qui me permette de croire à la culpabilité de Bissonnet. RIEN. NIENTE. NADA. NOTHING. Bien au contraire.

Je vais vous dire une chose, M. Aubert : si j'avais le MOINDRE DOUTE que JMB ait pu faire assassiner Bernadette, il y a bien longtemps que je me serais retiré sur la pointe des pieds de cette affaire. Je pense qu'il en est de même pour tous les proches de Bernadette, ses enfants, son père. Imaginez-vous un seul instant que des ami(e)s du couple voire même les fameux "membres du Rotary" viendraient témoigner en faveur de Bissonnet s'ils avaient un doute sur son innocence ? Ne sont-ils pas, en tant qu'ami(e)s du couple, aussi des ami(e)s de Bernadette ? Qu'auraient-ils à y gagner ? Tous ces témoins sont ils achetés par Bissonnet ? Aveugles ? Manipulés ?

M. Aubert, ce serait tout à votre honneur d'ouvrir les yeux et d'essayer de voir enfin clair dans cette affaire... Le mal peut encore être réparé, mais bientôt il sera trop tard...

La Mouette a dit…

Le rôle du journaliste, c'est d'être objectif, ce que je n'ai cessé de faire, contrairement à ce que vous écrivez : je n'ai fait que mon travail de journaliste en expliquant ce que contient la procédure et c'est ce qui vous dérange, notamment que M.Bissonnet "cherchait ailleurs" en consultant des sites de rencontres homosexuelles, alors qu'il a toujours dit qu'il filait le parfait amour avec sa femme (sic). Et puis, ce coup de téléphone passé en catimini de la ligne fixe depuis un restaurant, alors qu'il déjeunait avec sa femme et un couple d'alis. Qui a-t-il appelé ? Le vicomte, pour qu'il descende d'urgence à Castelnau, afin de programmer "la mise à mort" de Bernadette Bissonnet. Ce n'est pas le vicomte qui a appelé, mais bel et bien M.Bissonnet. Et tant d'autres choses encore. Je me demande si vous avez bien assisté au procès, cher monsieur, tant votre mauvaise foi est flagrante. Et puis, à propos de votre mauvaise foi, dans cet article en ligne pour le procès en appel, j'écris que M.Bissonnet a toujours nié ce qui lui est reproché, que M.Belkacem a livré une version incohérente lors du premier procès etc., que les fils pensent que leur père est victime d'un complot monté par M.Belkacem et par le vicomte, autant de termes que j'ai utilisés qui montrent mon objectivité. Vous faites partie de ceux qui voudraient que je taise tout ce qui est négatif et accablant pour M.Bissonnet. Je comprends pourquoi vous devez vous délecter à la lecture des pseudos-articles qu'un "confrère" de Midi Libre consacre à l'affaire. Ces comptes-rendus du premier procès m'ont fait mourir de rire et pas que moi seulement, croyez le bien !
Jean-Marc Aubert

Phil-973 a dit…

Bon. On ne va pas refaire tout le procès sur ce blog, mais je ne vois pas comment je peux ne pas répondre à vos deux nouvelles « preuves »…

Vous dites : M Bissonnet "cherchait ailleurs" en consultant des sites de rencontres homosexuelles

Wahou… quel résumé ! quelle indiscutable preuve de sa culpabilité !

C'est sûr, si vous partez de l'ordonnance de mise en accusation plutôt que de ce que vous avez entendu pendant les débats, je comprends mieux... Mais vous savez, il ne fait pas croire tout ce qu’elle dit, cette ordonnance. Bissonnet était homosexuel ? Première nouvelle, je ne savais pas… En a-t-on des preuves ? Des témoignages ? Pas que je sache… Bissonnet a-t-il UNE SEULE FOIS tenté de prendre contact avec quelqu’un par l’intermédiaire d’un de ces sites ? Non, a conclu l’expert… N'êtes vous jamais allé vous même sur des sites de rencontre ou des sites pornos ? Pour voir, comme ça, par curiosité ? Bissonnet était un boulimique d’Internet, il consommait sans modération. Il eut presque été étonnant qu’il n’aille jamais sur ce genre de sites…

Qui vous dit d’ailleurs – c’est ce que déclare Bissonnet – qu’ils n'y allaient pas ensemble, avec sa femme, pour mettre un peu de piment dans leurs relations de couple (ce qui selon moi serait une nouvelle preuve de la grande intimité de ce couple) ? Où était l’ordinateur ? Au grenier ou dans un bureau dans lequel il s’enfermait pour être tranquille lors de ses surfs infidèles ? Eh non, dans le salon (me semble-t-il), car il passait ainsi plus de temps en compagnie de son épouse qu’il est pourtant censé « ne plus supporter au point de vouloir la faire assassiner ».

Cette histoire de site de rencontre n’est, encore une fois, qu’une hypothèse peu crédible, en aucun cas une PREUVE qu'il ne s’entendait pas avec sa femme, encore moins qu’il voulait qu’elle meure, et encore encore moins qu’il a commandité son exécution.

Si c’est sur ce genre d’éléments qu’on lui a collé 30 ans de prison, la fréquentation des sites de rencontre va sacrément baisser…

Phil973 a dit…

Second point : d'après vous, JMB aurait appelé ADH pour lui dire de descendre mardi, parce qu'il allait faire assassiner sa femme et avait besoin de lui pour récupérer une arme et la faire disparaître, c'est bien ça ? Il demanderait à ce vieux bonhomme de traverser la France dans les deux sens juste pour ça ? Ben voyons...

Pourquoi dites-vous qu’il appelle « en catimini » ? Comme j'ai l'impression que vous êtes (très) proche de l'accusation – pardonnez-moi si ce n’est pas le cas, juste une impression - jetez donc un oeil aux appels passés ce fameux dimanche, vous verrez, si je me souviens bien de ce qui a été dit : le vicomte a essayé plusieurs fois d'avoir son ami au téléphone, dans la matinée, sans succès. Les fameuses « fadettes » le prouvent. Que fait alors ce dernier ? Il essaye de le rappeler avec son mobile, mais ça ne passe pas de là où il est. Et donc il rappelle du téléphone du restaurant. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous demandé à vos amis et à votre femme de vous suivre au comptoir pendant que vous téléphoniez ? Ce n'est, une fois de plus, qu’un autre détail monté en épingle par une accusation en mal de preuves. Comme tout le reste, à moins que quelque chose ne m’échappe.

Relisez, encore une fois, vos notes : Bissonnet n'a jamais nié avoir eu d'Harcourt le dimanche au téléphone, bien au contraire il le déclare d'ailleur, pendant le procès, que la dernière fois qu’il a eu d’Harcourt au téléphone avant le fameux mardi c’est… DIMANCHE ! Dernier point : a-t-on des écoutes de cette conversation ? Hélas non... Alors dire qu'il a appelé en cachette d'Harcourt pour lui intimer de venir assassiner Bernadette n'est, encore une fois, que pure spéculation dans le but évident de l’accabler.

Encore une bricole : quand le président a demandé à Bissonnet si c’est lui qui avait essayé de joindre d’Harcourt le dimanche en appelant d’une ligne d’un numéro assez bizarre, il ne se rappelait pas, ce qui a effectivement jeté un sacré trouble…

Si je vous pose cette question : « M. Aubert, avez-vous appelé le 09 89 78 44 35 le 9 mars 2008 ? » et que ce numéro ne vous dit rien, vous me répondez sans hésitation ? Ne diriez vous pas plutôt « je ne me rappelle pas… je ne crois pas… ce numéro ne me dit rien… ».

En posant cette question à Bissonnet, de façon anodine le président a effectivement déstabilisé un peu un Bissonnet fatigué qui, pour une fois, n’avait pas de réponse à donner. Et bingo ! Certains en ont conclu qu’il voulait cacher cet appel… Même vos collègues du Midi-Libre sont tombés dans le panneau en titrant « Cet appel que Bissonnet voulait cacher » (si j’ai bonne mémoire). Alors que quelques jours avant, le « minute par minute » du même canard disait que Bissonnet avait déclaré que la dernière fois qu’il avait eu d’Harcourt au téléphone c’était… le dimanche ! Ah, la manipulation de la presse, c’est tout un art...

Une chose qui m’a d’ailleurs étonnée : le président Mocaer a ensuite demandé à ce que des recherches soient faites pour savoir à qui appartenait ce numéro, car il n’était apparemment pas identifié. Etrange, que les gendarmes n’aient pas cherché à identifier la provenance d’un appel à d’Harcourt, seulement deux jours avant le drame. A moins qu’ils ne l’ait su, et que cela n’ait été un piège délibéré du président Mocaer ??? Peut-être une chose à éclaircir dans cet appel, d’ailleurs…

Car ce serait alors une belle saloperie, une indignité de plus d’une « justice de merde » (je cite) prête à tout pour voir condamné Bissonnet et ne pas perdre la face. Pourquoi ? Parce que cela apporterait une preuve flagrante de la partialité des débats et permettrait, peut-être, de comprendre enfin ce verdict insensé. Mais bon, si moi aussi je me mets à faire des suppositions… Impensable que ce genre de choses arrive dans notre beau pays des droits de l’homme :-)

Au risque de me répéter, je repose donc une nouvelle fois ma question : avez-vous une seule preuve solide ? Un seul mobile valable ?

Cet appel promet d’être passionnant…

JOEL du Canada a dit…

On attend toujours une preuve irréfutable, un mobile, des aveux.
Jean Michel BISSONNET a visité des sites pornographiques ? Et alors ? Tu parles d'un scoop ! Qui ne l'a jamais fait ?
Faut-il perdre son temps avec un journaliste visiblement en mal de lecteurs et jouant la provocation pour benner du sensationnalisme via des ragots plus ou moins sordides à ses - heureusement peu nombreuses - victimes parcourant sa feuille de chou pas très glorieuse ?
Là est la question.
Pour ma part, en sus d'une mauvaise foi, je découvre sous ses commentaires approximatifs une ambiance de type procès en sorcellerie. En ce qui me concerne, je cesserai de donner de l'importance à ce Monsieur. Ce sera s'il est publié, mon ultime commentaire.

La Mouette a dit…

Rendez-vous fin novembre pour le verdict, messieurs. et merci de me faire de la publicité pour mon blog, vraiment merci beaucoup, continuez vos commentaires, ça intéresse ceux qui adorent mes articles, plus de 1000 visites en 24 heures !!
Jean-Marc Aubert

Phil-973 a dit…

Mais c'est moi qui vous remercie de bien vouloir publier nos remarques, monsieur Aubert, je suis enchanté que vos lecteurs aient quelques éléments qui leur permettent d'un peu mieux comprendre comment on en est arrivé là... Nous sommes apparemment entre personnes de bonne compagnie...

Je reposte ci-après un message concernant l'appel téléphonique auquel vous faites allusion dans votre mail de 7h39, apparemment il n'a pas été publié ?

A vous lire !

La Mouette a dit…

Bravo messieurs pour faire des commentaires masqués : Joël et Phil ! Vous n'avez même pas le courage de vous identifier. Moi, j'assume complètement la qualité de mes papiers excellents et objectifs. Vous, on ignore totalement qui vous êtes. Félicitations pour votre courage !
Jean-Marc Aubert

phil-973 a dit…

Cher monsieur

quand vous dites "Vous n'avez même pas le courage de vous identifier.", tenteriez-vous de me faire comprendre que je suis indésirable sur votre blog ? Peut-être me trouvez-vous agaçant ?

Concernant le fait que j'écrive sous un pseudo (facilement identifiable, je pense que vous savez très bien qui je suis...) cela ne regarde que moi. Vous conviendrez que cette affaire Bissonnet est "sensible" et pouvez comprendre que je n'ai pas forcément envie de voir mon nom s'étaler au grand jour. Mais je pense que nous aurons bientôt l'occasion de nous croiser dans les couloirs du tribunal de Carcassonne...

Cet anonymat (relatif) m'interdit-il dès lors de poster des commentaires qui, je vous le concède, ne vont pas dans le sens de votre opinion ? Si c'est le cas, faites le moi savoir, j'arrête tout de suite. Mais alors expliquez-moi à quoi peut bien servir un blog...

Que vous soyez convaincu que vos papiers soient excellents et objectifs, c'est - permettez moi - un avis peut-être un poil subjectif. Je crois que je n'ai JAMAIS de ma vie vu un JOURNALISTE traiter de lâches des lecteurs qui émettaient des réserves sur ses articles sous couvert d'un pseudo... Mais bon, il faut un début à tout.

Soyez tout de même cohérent : un coup vous nous remerciez pour la pub qu'on vous fait, et puis hop, vous nous traitez de lâches deux lignes plus bas. Tout ceci est tout de même très surprenant. Ne me dites pas que vous êtes à court d'arguments sur la culpabilité de Bissonnet ?

phil973 a dit…

D’après vous (votre message de 7h39), Bissonnet aurait appelé d’Harcourt pour lui demander de descendre mardi, parce qu'il allait faire assassiner sa femme et avait besoin de lui pour récupérer l’arme et la faire disparaître, c'est bien ça ? Il demanderait à ce vieux bonhomme de traverser la France dans les deux sens juste pour ça ? Ben voyons...

Pourquoi dites-vous qu’il appelle « en catimini » ? Comme j'ai l'impression que vous êtes (très) proche de l'accusation – pardonnez-moi si ce n’est pas le cas, juste une impression - jetez donc un oeil aux appels passés ce fameux dimanche, vous verrez, si je me souviens bien de ce qui a été dit : le vicomte a essayé plusieurs fois d'avoir son ami au téléphone, dans la matinée, sans succès. Les fameuses « fadettes » le prouvent. Que fait alors ce dernier ? Il essaye de le rappeler avec son mobile, mais ça ne passe pas de là où il est. Et donc il rappelle du téléphone du restaurant. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous demandé à vos amis et à votre femme de vous suivre au comptoir pendant que vous téléphoniez ? Ce n'est, une fois de plus, qu’un autre détail monté en épingle par une accusation en mal de preuves. Comme tout le reste, à moins que quelque chose ne m’échappe.

Relisez, encore une fois, vos notes : Bissonnet n'a jamais nié avoir eu d'Harcourt le dimanche au téléphone, bien au contraire il le déclare d'ailleur, pendant le procès, que la dernière fois qu’il a eu d’Harcourt au téléphone avant le fameux mardi c’est… DIMANCHE ! Dernier point : a-t-on des écoutes de cette conversation ? Hélas non... Alors dire qu'il a appelé en cachette d'Harcourt pour lui intimer de venir assassiner Bernadette n'est, encore une fois, que pure spéculation dans le but évident de l’accabler.

Encore une bricole : quand le président a demandé à Bissonnet si c’est lui qui avait essayé de joindre d’Harcourt le dimanche en appelant d’une ligne d’un numéro assez bizarre, il ne se rappelait pas, ce qui a effectivement jeté un sacré trouble…

Si je vous pose cette question : « M. Aubert, avez-vous appelé le 09 89 78 44 35 le 9 mars 2008 ? » et que ce numéro ne vous dit rien, vous me répondez sans hésitation ? Ne diriez vous pas plutôt « je ne me rappelle pas… je ne crois pas… ce numéro ne me dit rien… ».

En posant cette question à Bissonnet, de façon anodine le président a effectivement déstabilisé un peu un Bissonnet fatigué qui, pour une fois, n’avait pas de réponse à donner. Et bingo ! Certains en ont conclu qu’il voulait cacher cet appel… Même vos collègues du Midi-Libre sont tombés dans le panneau en titrant « Cet appel que Bissonnet voulait cacher » (si j’ai bonne mémoire). Alors que quelques jours avant, le « minute par minute » du même canard disait que Bissonnet avait déclaré que la dernière fois qu’il avait eu d’Harcourt au téléphone c’était… le dimanche ! Ah, la manipulation de la presse, c’est tout un art...

Une chose qui m’a d’ailleurs étonnée : le président Mocaer a ensuite demandé à ce que des recherches soient faites pour savoir à qui appartenait ce numéro, car il n’était apparemment pas identifié. Etrange, que les gendarmes n’aient pas cherché à identifier la provenance d’un appel à d’Harcourt, seulement deux jours avant le drame. A moins qu’ils ne l’ait su, et que cela n’ait été un piège délibéré du président Mocaer ??? Peut-être une chose à éclaircir dans cet appel, d’ailleurs…

Car ce serait alors une belle saloperie, une indignité de plus d’une « justice de merde » (je cite) prête à tout pour voir condamné Bissonnet et ne pas perdre la face. Pourquoi ? Parce que cela apporterait une preuve flagrante de la partialité des débats et permettrait, peut-être, de comprendre enfin ce verdict insensé. Mais bon, si moi aussi je me mets à faire des suppositions… Impensable que ce genre de choses arrive dans notre beau pays des droits de l’homme :-)

JOEL du Canada a dit…

Ouarf ! Vous ne nous feriez pas le coup du journaliste qui aurait pu être anonyme ? Aller, l'ami, qu'à cela ne tienne, on va le faire mousser, votre blog !
Aller, "camarade vopo" je cède à votre injonction et communique mon identité à vos lecteurs et lectrices, me livrant ainsi à la vindicte populaire. SATISFAIT ?
Nous verrons bien si ce faisant, je devrai prouver ma bonne foi, pour ne pas dire mon innocence... Serai-je accusé de complicité ?
Vous voyez, Monsieur, j'habite en campagne canadienne et autour de chez moi il y a beaucoup de loups que nous entendons souvent, mais je ne vais pas hurler avec eux.
Monsieur BISSONNET ? Je ne le connais pas. Je n'en ai entendu parler que par la presse et autres médias. Je ne l'ai jamais vu autrement que sur le petit écran. Les éléments dont j'ai pu avoir connaissance me portent à croire en son innocence. Si une preuve indiscutable venait à apparaitre, je dirais "dont acte" et accepterais la culpabilité de cet homme. Ce qui me gêne au plus haut point, c'est cette condamnation à priori, sans preuve. La culpabilité est bâtie sur une intime conviction acquise elle-même sur de vagues supputations. L'enquête a été menée exclusivement à charge. De nombreuses incohérences flagrantes, des accusés (vicomte et laveur de vitres) aux versions à géométrie variable. Et puis des experts en balistique qui soutiennent mordicus que seulement deux cartouches ont été tirées alors qu'il a été retrouvé plus de plombs que ne peuvent en contenir deux munitions de série. Allez expliquer ça au cheval de bois d'un chasseur de grives débutant et vous êtes bon pour un méchant coup de patte !
Monsieur BISSONNET aurait un mauvais caractère ? Et alors ? Ca n'en fait pas un coupable pour autant. Sauf que ce mauvais caractère supposé déteint sur son système de défense. Ce qui lui arrive est susceptible d'arriver à n'importe qui. Qui peut affirmer être à tout instant sur le qui-vive ? Qui d'entre nous se comporte en permanence comme s'il devait être accusé de je ne sais quoi à tout moment ? Devons-nous craindre à ce point l'injustice possible pour passer notre temps à collectionner les alibis ?

MON COMMENTAIRE EST TROP LONG. JE LE SCINDE EN DEUX MESSAGES.

JOEL du Canada a dit…

Monsieur BISSONNET est économiquement aisé ? Et alors ? Cela suffit-il pour livrer un "bourgeois" au lynchage médiatique ? Je n'ai pas sa fortune, mais ne le jalouse pas pour autant ! On sait bien que le clou qui dépasse appelle le marteau, mais est-ce une raison pour toujours vouloir niveler par le bas ?
Ce n'est pas Monsieur BISSONNET que je défends, c'est la notion de présomption d'innocence. J'ai vécu plus de vingt ans en Guyane française et y ai fait la connaissance de Monsieur Denis SEZNEC, petit-fils de Guillaume, le bagnard. Avant de rencontrer cet homme, Guillaume SEZNEC était pour moi une sorte de vieil entêté irrécupérable ayant braillé son innocence du fond de sa cellule pendant vingt-quatre longues années. En Guyane, nous habitions à Saint-Laurent du Maroni, dans une ancienne, très vaste et confortable résidence de gardien du bagne. Nous étions en quelque sorte "imprégnés" de son ambiance, a minima de son souvenir. La rencontre avec M. SEZNEC a radicalement changé l'opinion que j'avais de cette médiatique affaire. Et quand je dis "opinion" ça n'était qu'une certitude basée sur des a priori, des on dit entendus ça et là.
Il est facile d'avoir des jugements lapidaires sur une affaire quelconque. D'autant plus facile qu'on n'en connait moins les tenants et aboutissants.
Ce que je demande pour Monsieur BISSONNET ? Qu'au pays prétendu des droits de l'homme soit simplement, normalement respectée la présomption d'innocence.
Que les journalistes ne participent pas au lynchage, mais comme vous le dites dans une de vos interventions "fassent leur travail avec objectivité" - je cite de mémoire-. C'est vrai que crier haro sur le bourgeois pourra satisfaire la famille aux petits revenus. Cette condamnation préalable basée sur les oniriques améliorera-t-elle la considération que l'on peut avoir pour la la notion de justice dans ce qu'elle a d'absolu ? Bien sûr que non !
Que les intimes convictions des magistrats soient "perméables" aux arguments de la défense. Qu'ils ne campent pas sur une sorte de vérité révélée, ne soient pas les automates manipulés par des statistiques.
Quels éléments irréfutables bâtissent toutes ces certitudes ? Que celui qui condamne sans preuve se pose la question simple de savoir s'il apprécierait qu'il soit procédé de même à son encontre. Qu'il tente de se mettre un instant dans la peau de Monsieur BISSONNET, dans celle d'un innocent. Qu'il réfléchisse avant de condamner.

DEPLANQUE JOEL
41 Chemin du lac Lawless
LITCHFIELD J0X 1K0
QUEBEC CANADA
1 819 648 xxxx
Sites web :
http://quebecdemesreves.xooit.fr/index.php
http://lavieenjungle.xooit.fr/index.php
http://www.thebookedition.com/livres-deplanque-joel-auteur-8907.html
http://www.lacsansloi.com
contact@lacsansloi.com
Skype : Lac.Sans.Loi1

Je terminerai mon intervention en citant Boris VIAN.

Messieurs les bon apôtres
Messieurs qu'on nomme Grands
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer

La Mouette a dit…

Messieurs, j'ignore qui vous êtes et je n'ai identifié aucun de vous. Et croyez bien que je n'ai surtout pas envie de savoir qui vous êtes, tellement vos commentaires me dégoûtent.
Jean-Marc Aubert

La Mouette a dit…

Je n'ai jamais écrit que M.Bissonnet avait mauvais caractère ! Vous n'avez rien d'autre à faire au Québec que de vous préoccuper du sort d'un homme d'affaires soupçonné d'avoir fait assassiner sa femme en France ?
Jean-Marc Aubert

JOEL du Canada a dit…

MON COMMENTAIRE EST TROP LONG. JE LE SCINDE EN DEUX MESSAGES.
Monsieur BISSONNET est économiquement aisé ? Et alors ? Cela suffit-il pour livrer un "bourgeois" au lynchage médiatique ? Je n'ai pas sa fortune, mais ne le jalouse pas pour autant ! On sait bien que le clou qui dépasse appelle le marteau, mais est-ce une raison pour toujours vouloir niveler par le bas ?
Ce n'est pas Monsieur BISSONNET que je défends, c'est la notion de présomption d'innocence. J'ai vécu plus de vingt ans en Guyane française et y ai fait la connaissance de Monsieur Denis SEZNEC, petit-fils de Guillaume, le bagnard. Avant de rencontrer cet homme, Guillaume SEZNEC était pour moi une sorte de vieil entêté irrécupérable ayant braillé son innocence du fond de sa cellule pendant vingt-quatre longues années. En Guyane, nous habitions à Saint-Laurent du Maroni, dans une ancienne, très vaste et confortable résidence de gardien du bagne. Nous étions en quelque sorte "imprégnés" de son ambiance, a minima de son souvenir. La rencontre avec M. SEZNEC a radicalement changé l'opinion que j'avais de cette médiatique affaire. Et quand je dis "opinion" ça n'était qu'une certitude basée sur des a priori, des on dit entendus ça et là.
Il est facile d'avoir des jugements lapidaires sur une affaire quelconque. D'autant plus facile qu'on n'en connait moins les tenants et aboutissants.
Ce que je demande pour Monsieur BISSONNET ? Qu'au pays prétendu des droits de l'homme soit simplement, normalement respectée la présomption d'innocence.
Que les journalistes ne participent pas au lynchage, mais comme vous le dites dans une de vos interventions "fassent leur travail avec objectivité" - je cite de mémoire-. C'est vrai que crier haro sur le bourgeois pourra satisfaire la famille aux petits revenus. Cette condamnation préalable basée sur les oniriques améliorera-t-elle la considération que l'on peut avoir pour la la notion de justice dans ce qu'elle a d'absolu ? Bien sûr que non !
Que les intimes convictions des magistrats soient "perméables" aux arguments de la défense. Qu'ils ne campent pas sur une sorte de vérité révélée, ne soient pas les automates manipulés par des statistiques.
Quels éléments irréfutables bâtissent toutes ces certitudes ? Que celui qui condamne sans preuve se pose la question simple de savoir s'il apprécierait qu'il soit procédé de même à son encontre. Qu'il tente de se mettre un instant dans la peau de Monsieur BISSONNET, dans celle d'un innocent. Qu'il réfléchisse avant de condamner.

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Messieurs les bon apôtres
Messieurs qu'on nomme Grands
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer

Phil973 a dit…

Selon vous (votre message de 7h39), Bissonnet aurait appelé d’Harcourt pour lui demander de descendre mardi, parce qu'il allait faire assassiner sa femme et avait besoin de lui pour récupérer l’arme et la faire disparaître, c'est bien ça ? Il demanderait à ce vieux bonhomme de traverser la France dans les deux sens juste pour ça ? Ben voyons...

Pourquoi dites-vous qu’il appelle « en catimini » ? Comme j'ai l'impression que vous êtes (très) proche de l'accusation – pardonnez-moi si ce n’est pas le cas, juste une impression - jetez donc un oeil aux appels passés ce fameux dimanche, vous verrez, si je me souviens bien de ce qui a été dit : le vicomte a essayé plusieurs fois d'avoir son ami au téléphone, dans la matinée, sans succès. Les fameuses « fadettes » le prouvent. Que fait alors ce dernier ? Il essaye de le rappeler avec son mobile, mais ça ne passe pas de là où il est. Et donc il rappelle du téléphone du restaurant. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous demandé à vos amis et à votre femme de vous suivre au comptoir pendant que vous téléphoniez ? Ce n'est, une fois de plus, qu’un autre détail monté en épingle par une accusation en mal de preuves. Comme tout le reste, à moins que quelque chose ne m’échappe.

Relisez, encore une fois, vos notes : Bissonnet n'a jamais nié avoir eu d'Harcourt le dimanche au téléphone, bien au contraire il le déclare d'ailleur, pendant le procès, que la dernière fois qu’il a eu d’Harcourt au téléphone avant le fameux mardi c’est… DIMANCHE ! Dernier point : a-t-on des écoutes de cette conversation ? Hélas non... Alors dire qu'il a appelé en cachette d'Harcourt pour lui intimer de venir assassiner Bernadette n'est, encore une fois, que pure spéculation dans le but évident de l’accabler.

Encore une bricole : quand le président a demandé à Bissonnet si c’est lui qui avait essayé de joindre d’Harcourt le dimanche en appelant d’une ligne d’un numéro assez bizarre, il ne se rappelait pas, ce qui a effectivement jeté un sacré trouble…

Si je vous pose cette question : « M. Aubert, avez-vous appelé le 09 89 78 44 35 le 9 mars 2008 ? » et que ce numéro ne vous dit rien, vous me répondez sans hésitation ? Ne diriez vous pas plutôt « je ne me rappelle pas… je ne crois pas… ce numéro ne me dit rien… ».

En posant cette question à Bissonnet, de façon anodine le président a effectivement déstabilisé un peu un Bissonnet fatigué qui, pour une fois, n’avait pas de réponse à donner. Et bingo ! Certains en ont conclu qu’il voulait cacher cet appel… Même vos collègues du Midi-Libre sont tombés dans le panneau en titrant « Cet appel que Bissonnet voulait cacher » (si j’ai bonne mémoire). Alors que quelques jours avant, le « minute par minute » du même canard disait que Bissonnet avait déclaré que la dernière fois qu’il avait eu d’Harcourt au téléphone c’était… le dimanche ! Ah, la manipulation de la presse, c’est tout un art...

Une chose qui m’a d’ailleurs étonnée : le président Mocaer a ensuite demandé à ce que des recherches soient faites pour savoir à qui appartenait ce numéro, car il n’était apparemment pas identifié. Etrange, que les gendarmes n’aient pas cherché à identifier la provenance d’un appel à d’Harcourt, seulement deux jours avant le drame. A moins qu’ils ne l’ait su, et que cela n’ait été un piège délibéré du président Mocaer ??? Peut-être une chose à éclaircir dans cet appel, d’ailleurs…

Car ce serait alors une belle saloperie, une indignité de plus d’une « justice de merde » (je cite) prête à tout pour voir condamné Bissonnet et ne pas perdre la face. Pourquoi ? Parce que cela apporterait une preuve flagrante de la partialité des débats et permettrait, peut-être, de comprendre enfin ce verdict insensé. Mais bon, si moi aussi je me mets à faire des suppositions… Impensable que ce genre de choses arrive dans notre beau pays des droits de l’homme :-)

Les semaines qui viennent promettent d’être passionnantes…

JOEL du Canada a dit…

Seconde partie trop gênante pour être publiée ?

MON COMMENTAIRE EST TROP LONG. JE LE SCINDE EN DEUX MESSAGES.
Monsieur BISSONNET est économiquement aisé ? Et alors ? Cela suffit-il pour livrer un "bourgeois" au lynchage médiatique ? Je n'ai pas sa fortune, mais ne le jalouse pas pour autant ! On sait bien que le clou qui dépasse appelle le marteau, mais est-ce une raison pour toujours vouloir niveler par le bas ?
Ce n'est pas Monsieur BISSONNET que je défends, c'est la notion de présomption d'innocence. J'ai vécu plus de vingt ans en Guyane française et y ai fait la connaissance de Monsieur Denis SEZNEC, petit-fils de Guillaume, le bagnard. Avant de rencontrer cet homme, Guillaume SEZNEC était pour moi une sorte de vieil entêté irrécupérable ayant braillé son innocence du fond de sa cellule pendant vingt-quatre longues années. En Guyane, nous habitions à Saint-Laurent du Maroni, dans une ancienne, très vaste et confortable résidence de gardien du bagne. Nous étions en quelque sorte "imprégnés" de son ambiance, a minima de son souvenir. La rencontre avec M. SEZNEC a radicalement changé l'opinion que j'avais de cette médiatique affaire. Et quand je dis "opinion" ça n'était qu'une certitude basée sur des a priori, des on dit entendus ça et là.
Il est facile d'avoir des jugements lapidaires sur une affaire quelconque. D'autant plus facile qu'on n'en connait moins les tenants et aboutissants.
Ce que je demande pour Monsieur BISSONNET ? Qu'au pays prétendu des droits de l'homme soit simplement, normalement respectée la présomption d'innocence.
Que les journalistes ne participent pas au lynchage, mais comme vous le dites dans une de vos interventions "fassent leur travail avec objectivité" - je cite de mémoire-. C'est vrai que crier haro sur le bourgeois pourra satisfaire la famille aux petits revenus. Cette condamnation préalable basée sur les oniriques améliorera-t-elle la considération que l'on peut avoir pour la la notion de justice dans ce qu'elle a d'absolu ? Bien sûr que non !
Que les intimes convictions des magistrats soient "perméables" aux arguments de la défense. Qu'ils ne campent pas sur une sorte de vérité révélée, ne soient pas les automates manipulés par des statistiques.
Quels éléments irréfutables bâtissent toutes ces certitudes ? Que celui qui condamne sans preuve se pose la question simple de savoir s'il apprécierait qu'il soit procédé de même à son encontre. Qu'il tente de se mettre un instant dans la peau de Monsieur BISSONNET, dans celle d'un innocent. Qu'il réfléchisse avant de condamner.

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JOEL du Canada a dit…

Que faut-il faire dans cette tribune pour être publié intégralement (identification incluse) après avoir été traite de lâche ? M. AUBERT, on peut être au Québec ou ailleurs et s’intéresser à une affaire, voire s'indigner. Français, je ne suis pas pour autant la "B.B." de l'affaire BISSONNET. Il y a même des Français (comme moi) qui ont signé une pétition en ligne contre la lapidation d'une présumée adultère Iranienne... Il est des notions que les frontières ignorent : la justice, la compassion, l'objectivité, l'intelligence (si, si...) etc.
MON COMMENTAIRE EST TROP LONG. JE LE SCINDE EN DEUX MESSAGES.
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Ce n'est pas Monsieur BISSONNET que je défends, c'est la notion de présomption d'innocence. J'ai vécu plus de vingt ans en Guyane française et y ai fait la connaissance de Monsieur Denis SEZNEC, petit-fils de Guillaume, le bagnard. Avant de rencontrer cet homme, Guillaume SEZNEC était pour moi une sorte de vieil entêté irrécupérable ayant braillé son innocence du fond de sa cellule pendant vingt-quatre longues années. En Guyane, nous habitions à Saint-Laurent du Maroni, dans une ancienne, très vaste et confortable résidence de gardien du bagne. Nous étions en quelque sorte "imprégnés" de son ambiance, a minima de son souvenir. La rencontre avec M. SEZNEC a radicalement changé l'opinion que j'avais de cette médiatique affaire. Et quand je dis "opinion" ça n'était qu'une certitude basée sur des a priori, des on dit entendus ça et là.
Il est facile d'avoir des jugements lapidaires sur une affaire quelconque. D'autant plus facile qu'on n'en connait moins les tenants et aboutissants.
Ce que je demande pour Monsieur BISSONNET ? Qu'au pays prétendu des droits de l'homme soit simplement, normalement respectée la présomption d'innocence.
Que les journalistes ne participent pas au lynchage, mais comme vous le dites dans une de vos interventions "fassent leur travail avec objectivité" - je cite de mémoire-. C'est vrai que crier haro sur le bourgeois pourra satisfaire la famille aux petits revenus. Cette condamnation préalable basée sur les oniriques améliorera-t-elle la considération que l'on peut avoir pour la la notion de justice dans ce qu'elle a d'absolu ? Bien sûr que non !
Que les intimes convictions des magistrats soient "perméables" aux arguments de la défense. Qu'ils ne campent pas sur une sorte de vérité révélée, ne soient pas les automates manipulés par des statistiques.
Quels éléments irréfutables bâtissent toutes ces certitudes ? Que celui qui condamne sans preuve se pose la question simple de savoir s'il apprécierait qu'il soit procédé de même à son encontre. Qu'il tente de se mettre un instant dans la peau de Monsieur BISSONNET, dans celle d'un innocent. Qu'il réfléchisse avant de condamner.

DEPLANQUE JOEL
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Je terminerai mon intervention en citant Boris VIAN.

Messieurs les bon apôtres
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Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer

Anonyme a dit…

Je ne comprends pas tant d'acharnement envers cet homme, rien n'est prouvé, pas de mobile, pas de preuves est vous souhaiteriez lui faire prendre 30 ans de prison!!!!!!Mais a quel titre, dans votre doute et bien non, dans la vie on a des droits et les siens son bafoués, vous souhaitez le faire accusé avec comme preuve son chien!!! un appel téléphonique!!!...... Tout est bon pour vous pourvu qu'il reste en prison, et bien sachez qu'a ce jour beaucoup de personnes NEUTRES ne sont pas de votre avis et surtout n'en reviennent pas d'un tel verdict.Il est inadmissible de mettre une peine pareille dans ces conditions et il serait temps que la justice change son fusil d'épaule car ça par en erreur judiciaire......ne dit on pas que le doute doit profiter à l'accusé alors arrêtez de vous acharner à trouver des preuves qui n'existent pas....A moins que vous ayez un intéret personnel à son accusation alors là expliquez nous? ?

La Mouette a dit…

Quel acharnement ? Il faudrait pas écrire une seule ligne sur cette affaire, ni sur le procès ? Ce sont des jurés populaires qui vont décider du sort du trio, comme pour tous les autres accusés. En leur âme et conscience. Et vous dites n'importe quoi quand vous écrivez que nous souhaiterions que Bissonnet prenne 30 ans ! Nous ne sommes pas là pour décider des peines criminelles, nous faisons notre travail d'information, objectif et impartial, contrairement à ce que vous insinuer.
Jean-Marc Aubert

JOEL du Canada a dit…

Bien sûr qu'il faut écrire sur ce procès et personne ne souhaite une quelconque censure. Vous parlez d'objectivité ?

Qu'entendons-nous ? Un couple harmonieux, ça n'est pas normal. Il doit y avoir quelque chose de caché, des trucs secrets et certainement pas reluisants. C'est ça ! La conclusion de ces délires est que le couple ne s'entendait pas.
Ensuite, M. BISSONNET est riche. C'est très mal vu d'être riche dans notre douce France !
M. BISSONNET est intelligent, donc manipulateur.
M. BISSONNET se défend mal, se met en colère. C'est un méchant et il est donc coupable !
Si en France, on devait condamner à trente ans tous ceux n'étalant pas leurs secrets d'alcôve, ceux qui sont allés sur des sites pornographiques, ceux qui ont dit un jour que leur femme les emmerdait, toute la population serait incarcérée, y compris bon nombre de magistrats, journalistes et curetons !
Tout est à l'avenant dans ce genre d'élucubrations aux forts relents de caniveau. C'est avec ce genre d'insinuations ne reposant sur rien de concret, excepté une jalousie et une médiocrité détestables que l'on remplit des camps ou des geôles.
C'est bien parce que personne ne dispose de preuve irréfutable de sa culpabilité, pas plus que de mobile, encore moins d'aveu que l'accusation en est réduite à pondre des scenarii fantasques, des hypothèses alambiquées, des extrapolations tirées par les cheveux.
Il n'appartient pas à M. BISSONNET de démontrer son innocence. C'est à l'accusation de prouver sa culpabilité. Procéder de façon contraire c'est nier la présomption d'innocence et retourner aux méthodes de l'inquisition. Quant à moi, je suis prêt à admettre sa culpabilité, mais pour ça, il faudra me présenter des faits concrets, indiscutables. C'est-à-dire autre chose que ces bruits de couloir, confessions à géométrie variable, allégations plus ou moins fumeuses, suppositions alambiquées. Il est tout de même hallucinant d'être condamné sans preuve, sans mobile et sans aveu !

Anonyme a dit…

Je rejoins l'avis de Joêl quoi que dise ou fasse JMB tout est sujet de polémique tout est repris et déformé alors que cet affaire ne tiens pas debout.Avec l'argent qu'a cet homme si il avait voulu se débarrasser de sa femmes " croyez vous une minutes qu'il ai pu promettre 30 000€ à 2 amateurs". Et pourquoi pas la femme de ménage non plus ? Un tueur professionnel lui aurait couté moins cher et n'aurai pas laissé de traces, il y a bien un moment ou si nous voulons faire avancer les choses il va falloir aller chercher ailleurs car il n'a rien commandité, cette thése ne tiens pas debout....D'ailleurs ce qui est hallucinant c'est que personne ne s'intéresse au vicomte, à son passé il y a pourtant beaucoup d'ombre.....et de sacré relations.Je n'ai vu qu'un et unique article sur ce sujet et dans le sud ouest c'est dommage dans le région ça n'a pas l'air d'intéresser et pourtant....

La Mouette a dit…

Sur le passé du vicomte, l'Agglo-Rieuse (blog et papier) ainsi que des confrères ont évoqué, longuement, son passé. Mais, il ressort que des informations distillées notamment par Bissonnet et ses deux fils sur des opérations de style "barbouzardes" s'avèrent sans fondement. Le vicomte l'a formellement démenti d'ailleurs lors du premier procès et aucune preuve n'a été apportée depuis. Il est une certitude en revanche : le vicomte et Meziane Belkacem ne se connaissaient pas, ils se sont vus pour la première fois le jour des faits dans la ville de Bissonnet. Dans l'hypothèse où le mari est innocent, comment les deux co-accusés ont-ils pu monter un scénario criminel sophistiqué en l'espace de quelques heures ? En ce qui concerne le chien, dans le scénario mis au point par Bissonnet (selon la version du vicomte et de Belkacem), quand Pit était à la villa le soir au pied de Mme Bissonnet, quand le portail s'ouvrait, il y avait un petit bruit, une sorte de couinement dans la buanderie proche du salon. Et quand il percevait ce bruit, Pit aboyait et courait à la porte d'entrée, indiquant à Mme Bissonnet que quelqu'un actionnait le portail. Or, le soir des fais, Bissonnet avait demandé à Belkacem de pénétrer à l'insu de sa femme dans la propriété pour y cacher le fusil de chasse, donc, il a ouvert le portail, avant de ressortir et de sonner pour prétexter venir récupérer le téléphone portable. Sio Pit avait été là, Mme Bissonnet, seule devant la télé, serait sortie ou aurait verrouillé sa porte, ce qui aurait fait capoter le plan. Or, le seul qui savait que le chien aboyait quand il entendait le petit clic dans l'armoire électrique de la buanderie, c'est JMB...
Jean-Marc Aubert

MARIANE a dit…

Je suis bien ravie que les juges soient des juges exemplaires. Pas question de raconter des balivernes à M. DUCHEMIN et DESJARDINS.

Je vous conseille d'écouter Me CHRISTOL en date du 14/02/2011

http://www.rtl.fr/emission/l-heure-du-crime/billet/lundi-14-fevrier-retour-sur-le-proces-bissonnet-7660074643

Anonyme a dit…

C'est bien ce que je dis c'est vous qui faites un blocage avec le chien....ce qui ne prouve rien. Quand qu'au fait que le vicomte et le jardinier ne se connaissaient n'y mettait pas la main au feu.....et pour le vicomte ne vous inquiétez pas c'est pas la presse qui va se risquer à écrire quoi que ce soit avec la protection qu'il a il peut dormir tranquille son neveu veille sur lui et son passé.

Anonyme a dit…

Vous avez raison justice exemplaire même avant le procés le seul en prison c'était JMB à qui on à refusé une bonne dizaine de remise en liberté provisoire pour " Trouble à l'ordre public"
Alors ça c'est exemplaire....

burdigala a dit…

Qu'est-ce que c'est que cette volée de bois vert contre "La Mouette" ?
Mr AUBERT, je suis ce procès depuis le début et lis vos articles. Je suis totalement d'accord avec vous.
A tous ceux qui critiquent JM Aubert et qui croient naïvement à l'innocence de Bissonnet : que faites-vous des déclarations accablantes du jardinier et du Vicomte ? Quel serait leur intérêt à accuser Bissonnet ? Il n'y en a pas. De plus, il a été prouvé qu'ils ne se connaissaient pas avant le 11 mars.
Beaucoup de détails vont dans le sens de l'implication de Bissonnet :
- le chien, il ne l'amenait jamais avec lui au Rotary, pourquoi ce soir-là a-t-il fait exception si ce n'est pour éviter qu'il n'aboie et avertisse Bernadette de la présence de quelqu'un ?
- la consultation des sites de rencontres. Bien naïf celui qui croira aux allégations de Bissonnet qui dit consulter ces sites "par simple curiosité".
Quand on est bien dans son couple (comme il le prétend) on ne va pas chercher ailleurs "pour mettre du piment dans sa vie". Et, le pompon, il dit que Bernadette était au courant. Facile !! Bernadette n'est plus là pour dire ce qu'elle en pense.....
La force de Bissonnet dans ce procès c'est qu'il n'a rien fait de ses mains dans ce drame, mais beaucoup d'éléments conduisent à lui comme la tête pensante et organisatrice.....
La tâche des jurés sera difficile....

Anonyme a dit…

Et a quel titre devait on croire le vicomte et le jardinier plutôt que JMB ? Et eux ils ont un mobile l'argent car ils sont autant fauché l'un que l'autre.La mort de Bernadette ne rapporte RIEN à JMB. A moment donné il va bien falloir faire machine arrière et chercher d'autres scénarios car jugé un homme sur l'accusation de 2 autres c'est fort et après on s'étonne qu'il y ai des erreurs judiciaire.....

La Mouette a dit…

Faux : en cas de divorce de sa femme, JMB perdait la jouissance de la propriété de Castelnau. Or, il tenait à cette villa luxueuse comme à la prunelle de ses yeux, comme des témoins l'ont rapporté. Et dans l'hypothèse où JMB est innocent, le vicomte et Belkacem n'auraient pas gagné un centime d'euro, puisque les 6.000 euros que Bernadette Bissonnet avaient dans son sac n'ont pas été dérobés !! Or, dans l'hypothèse où le vicomte et Belkacem "auraient monté" un coup pour cambrioler la villa, ils auraient emporté des bibelots, des bijoux et les 6.000 euros. En revanche, fouiller les lieux et faire croire à un cambriolage qui a mal tourné tel que JMB est accusé d'avoir mis au point colle parfaitement à la réalité du dossier : JMB est bien le commanditaire présumé, il est suspecté d'avoir fait tuer sa femme.
Jean-Marc Aubert

Anonyme a dit…

Il est vrai que la crainte d'un divorce, sur le sort des biens issus du régime matrimonial, peut être une raison de vouloir tuer.

Pour autant, il serait intéressant de savoir sous quel régime matrimonial le couple Bissonnet était marié et si la malheureuse victime était éligible ou pas à une prestation compensatoire.

L'immeuble commun, Monsieur Bissonnet ne le perdait pas forcément. Il faut creuser la question.

C'est Laurent EPAILLY qui signe.

Anonyme a dit…

Quant à Phil 973, il doit apparemment habiter là où j'ai déjà habité, soit la Guyane...

Et c'est toujours Laurent EPAILLY

burdigala a dit…

Une "prestation compensatoire" ? Vous plaisantez, "Anonyme".... Faut-il rappeler qu'ils étaient l'un et l'autre à la tête d'une petite fortune.......

Anonyme a dit…

Mais leur patrimoine avait l'air assez réparti c'est pas madame qui détenait tout et Mr avait rien....Et puis le coup de garder la maison c'est ridicule on ne tue pas pour 4 murs et un toit et quand à la luxueuse maison il faut arrêté à Castelnau-lel-lez il y en a des plus belles et des plus grandes.... mais quand on voit la réaction de certaines personnes c'est affligeant, si les journalistes ne nous avaient pas rabattu les oreilles avec sa maison ça n'aurait peut être pas était plus mal en plus elle est tellement discrète cette maison qu'elle passe inaperçu et aujourd'hui elle est connu dans toute la France, alors l'homme riche, la luxueuse maison.....l'homme d'affaire c'est pas le sujet......Aujourd'hui cet homme es jugé sans preuve et SANS MOBILE...et n'a fait aucun aveu et tant que l'affaire en restera a ce stade on ne peu pas le jugé " coupable"

Anonyme a dit…

Et bien Bravo pour vos commentaires objectifs sur cette affaire.

J'ai une question a laquelle je trouve pas de réponse sur les 2 scénarios que nous proposent le trio, Bissonnet évoque un cabriolage qui aurait mal tourner et les 2 autres un Contrat.

Sachant que pour homicide non prémédite la peine maximale est de 10 ans, en revanche pour un assassinat prémédite elle est de 25 ans.

En allant dans le sens de Bissonnet, Belkacem diviserait ça peine par 2 dur la base des 20 qu'il a pris.

Pourquoi ne valide t il pas cette offre ?

Anonyme a dit…

A ce stade i me semble un peu tard pour qu'il revienne en arrière et de plus dangereux car le vicomte lui n'avoura jamais un cambriolage qui a mal tourné dans sa famille imaginez "la honte" une des plus prestigieuses famille de France, dans ce milieu là on plaide l'amitié, la fidélité et toutes les autres vertus et pour que Belkasem accepte ça il doit bien y avoir des contreparties.....Le vicomte est ruiné mais a un relationnel et un carnet d'adresse à faire pâlir!!!!! mais là c'est pareil c'est improuvable......

Anonyme a dit…

Bon courage La Mouette, il sont féroces un de leur est prisonnier et il faudrait le liberer a n'importe quel prix, coupable ou pas ça n'a aucune importance ils l'auraient décidé ainsi...

Ils risquent de tomber de haut vendredi ou samedi prochain,car leur desir si fort soit il, ne pourra probablement pas faire face a toute l'accumulation de faits qui vont dans le meme sens et qui sont accablants pour Bissonnet si on le retire du trio, il y a un trou béant dans le puzzle.

Anonyme a dit…

Ne vous inquiétez pas pour nous nous avons bien compris dans cet affaire que tout ce passé en sous-marin......Par contre c'est vous qui le dites coupable pour ma part je suis persuadé de son innocence vous étes encore bredouille il ni a aucune preuves de sa culpabilité mis a part les dire des 2 assassins alors que peux valoir leur parole c'est ça le fond du problème.....C'est une première en France un homme est en prison sur l'accusation des 2 assassins de sa femme......Alors la seule question que je me pose c'est es-ce que le tribunal de Carcassones va avoir le COURAGE de changer ce verdict car revenir sur un jugement ? Ils n'aiment pas ça....Et je suis très surprise autour de moi de voir le nombre de personnes qui pensent pareil. Désolé de vous décevoir mais c'est facile de charger une personne qui ne peux pas se défendre.....C'est aussi pour ça qu'il est bien resté au chaud là il n'inquiète personnes !!!!!!