La gare SNCF Saint-Roch de Montpellier était bloquée vendredi 2 décembre depuis 16 heures, après une alerte à la bombe. Les policiers de la Sécurité publique, des CRS, des policiers municipaux ont pris position, en attendant l'intervention des démineurs de la Protection civile. Des agents de la Surveillance générale de la SNCF (la SUGE, la police ferroviaire) ont fait évacuer la gare, les rames et les quais et ont mis les trains en sécurité. Les accès à la gare sont interdits et la circulation des trains est paralysée. Des centaines de personnes sont agglutinées aux accès de la gare. C'est le troisième incident consécutif qui perturbe la circulation des trains, après les deux piétons tués par des TER, l'un mercredi 30 novembre au soir au Crès-Les Mazes, l'autre jeudi 1e au soir à Lunel. "Un appel téléphonique anonyme donné de la Drôme a prévenu qu'un engin explosif allait sauter dans un train qui venait d'entrer en gare de Montpellier, un TGV en provenance de la ligne Bordeaux-Toulouse, nous avons pris l'alerte au sérieux" indique ce vendredi soir la direction départementale de la Sécurité publique de l'Hérault. Les démineurs de la Protection civile inspectaient minutieusement les rames du convoi. Aucune valise ou colis suspect n'ayant été découvert, l'alerte a été levée à 17h et le trafic des trains a repris normalement.
Jean-Marc Aubert
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