Les policiers de la sûreté départementale (Sécurité publique) de Montpellier ont mis hors d'état de nuire des agresseurs, essentiellement des adolescents âgés de 15, 16 et 17 ans, ainsi que deux jeunes majeurs (18 et 23 ans) qui agressaient avec violence des étudiants des cités de Malbosc, Euromédecine et Occitanie, pistés à leur descente du tramway, pour les obliger à leur remettre leur carte bancaire et le code secret. Sept auteurs présumés, la plupart habitant dans les quartiers nord proches des lieux où ils sévissaient depuis plusieurs semaines, les autres étant SDF ont été déférés au parquet, ce mardi 13 décembre 2011, qui a ouvert une information judiciaire au cabinet du juge d'instruction de permanence pour "vols avec violences aggravés en réunion". Dans un premier temps, 14 victimes avaient été identifiées, mais mardi 13, neuf autres étudiants sont venus grossir la liste impressionnante de ces méfaits crapuleux. Ainsi, 23 étudiants ont ainsi été tabassés sur le parking des cités où ils résident par le groupe d'agresseurs qui se faisaient remettre les voitures, les cartes bleues et le code confidentiel, mais également les clés de chez eux.
Hôtel
A plusieurs reprises, les agresseurs sont revenus chez les victimes pour les contraindre à leur céder des objets de valeur : ordinateurs, MP 3, téléphones mobiles, bijoux. Le week-end dernier, les auteurs présumés sont repartis avec la voiture d'un étudiant, une 206 qui a été localisée sur le parking d'un hôtel 2-étoiles du parc Euromédecine, rue de la Croix-Verte par un équipe de la police nationale. Les racketteurs avaient invité des copines à passer une nuit à l'hôtel en ayant réglé avec la carte bancaire volée. Les adolescentes qui ignoraient la provenance frauduleuse des cartes bleues ont été remises en liberté lundi 12 décembre, après 24 heures de garde à vue. Les douze suspects ont été interpellés par les policiers dimanche 11 décembre à la mi-journée dans cet hôtel des quartiers nord de Montpellier. Des arrestations mouvementées, certains d'entre-eux ayant tenté de s'enfuir. Six d'entre-eux ont été mis en examen dans la soirée de ce mardi 13 et incarcérés. Ils ont été formellement identifiés par les étudiants victimes de ces vols avec violence, invités à se présenter au commissariat central depuis leur arrestation.
Jean-Marc Aubert
2 commentaires:
Voila pourquoi notre fils a abandonné ses études en fac de lettres à cause des agressions violentes, il n'a pas porté plainte et a préféré quitter la fac.
MONTPELLIER est une ville magnifique, débarrassé de la racaille ce serait un paradis culturel.
CG
il faut helas bien admettre que cest tjs les memes.....sans viser personne il faut admettre que la violence a montpellier est de plus en plus palpable
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