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3 janv. 2012

Colis piégé de Montpellier : la piste du racket est privilégiée

La piste du racket est privilégiée par le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin (notre photo) et les policiers du Service régional de police judiciaire (SRPJ), après la découverte d'un colis piégé destiné à exploser le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre dans un club de rencontres (sauna, hammam, bar de nuit et piste de danse) des Près-d'Arènes, à la périphérie sud de Montpellier. "Il se confirme que la bombe avait été programmée pour exploser en début de soirée, au moment où les clients du réveillon du bout de l'an qui avaient réservé se pressaient devant l'établissement. L'engin explosif composé d'un gros pain de plastic aurait fait des dégâts matériels et humains considérables" indique une source proche de l'enquête.
Grand banditisme
La bombe de fabrication artisanale très sophistiquée et portant une signature militaire avait été discrètement déposée dans un coin extérieur du club de rencontres, sans éveiller l'attention du personnel, jusqu'à sa découverte par hasard en milieu d'après-midi. La nature de l'engin et sa conception réalisée par un professionnel des explosifs permettent aux policiers d'exclure l'hypothèse d'une vengeance de client refoulé ou en litige avec l'établissement, d'un différend d'ordre sexuel, le club de rencontres étant très couru des échangistes du Grand Sud ou l'acte d'un déséquilibré. C'est celle d'un geste du grand banditisme qui est retenue par les enquêteurs, même s'ils observent une totale discrétion sur les investigations en cours. Les policiers montpelliérains sont ainsi en contact avec leurs collègues de la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Marseille chargés des affaires de racket dans le monde opaque de la nuit..."Des informations recoupées recueillies depuis ces derniers mois par des policiers de Montpellier auprès de leurs informateurs font état d'une main mise du milieu du grand banditisme sur les discothèques, les bars, les restaurants, les pubs et autres établissement de nuit qui rapportent beaucoup d'argent à Montpellier et sa périphérie, mais également du littoral héraultais. Des gendarmes de la section de recherches de Montpellier ont d'ailleurs obtenu les mêmes renseignements, notamment dès 2010. Il s'agirait de Marseillais ayant des équipes implantées ici qui rackettent les patrons. Ces repris de justice utiliseraient notamment des ex-légionnaires originaires des pays de l'Est comme hommes de main. Des ex-militaires reconvertis dans le grand banditisme qui savent fabriquer des engins explosifs. Un ou des individus se présentent dans ces établissements de nuit et proposent aux responsables d'assurer leur sécurité contre d'éventuels hold-up, représailles ou attentat, moyennant le versement de sommes mensuelles très élevées. La majorité accepte, mais ceux qui refusent doivent faire face à une succession d'événements qui ternissent l'image de leur établissement, comme par exemple des bagarres à répétition volontairement provoquées sur le parking et dont sont victimes des clients choisis au hasard" révèle un policier montpelliérain, qui souhaite garder l'anonymat. Un officier de gendarmerie longtemps en poste à Montpellier confirme à l'AggloRieuse ces révélations. Des patrons de discothèques de la périphérie nord de Montpellier auraient ainsi été mis à l'amende...
L'omerta la plus complète est observée par les victimes de ce racket organisé qui craignent pour leur vie et celle de leurs proches. Dès lors, ils refusent non seulement de témoigner officiellement, mais ils nient farouchement toute approche de ces racketteurs, des truands prêts à tout pour imposer leur loi. Ce qui complique le travail des enquêteurs et des magistrats. Quelques uns de ces patrons ou des employés de ces établissements visés par ces dangereux repris de justice auraient confirmé du bout des lèvres, mais en off, c'est à dire hors procès-verbal l'existence de ce racket dans le monde de la nuit de Montpellier et du littoral héraultais. Les propriétaires de ce club de rencontres ont-ils refusé de "cracher au bassinet" et de ne pas céder aux exigences de ces racketteurs gourmands, en dépit de menaces et d'avertissements qui précèdent un acte violent, généralement un incendie criminel ? Ils assurent pourtant aux policiers n'avoir aucun ennemi depuis la découverte de cette puissante bombe pourtant programmée pour tuer...
Jean-Marc Aubert

1 commentaire:

Anonyme a dit…

cest un dénie de voir la réalité des choses toutes les boites qui marchent sont ou ont ete raketées ,,,
pour memoire historique
"""le BAL""" dancing retro disco situé au meme endroit que le TRES CONNU SAUNA EN QUESTION ''ka ''' pr les adeptes ,,, le BAL A eu 3 INCENDIES ,,, !!!!
et dautres exemple ,,,
le rackets s instaure et difficile a stopper car la police ne peut pas surveilller tous ces etablissements nocturnes et tout les coups sont possibles agresssions incendies des voitures ,, le paradisio a PINET avait donné a une epoque ,
reste aux patrons de prendre des paramilit""" equipés armés pr contrer ces attaques agressions ,,une epoque le KA AVAIT UN MAITRE CHIEN LE SOIR SUR LE PARKING ET CAMERA MAIS TOUT CELA NEST PAS SUFFISANT AVEC DES MALFAITEURS DETERMINES ET RIEN DE TELS PR CASSER ET FAIRE FUIR UNE CLIENTELLE DANS CES ETABLISSENTS SENSIBLES QUI EXIGENT UNE GRANDE DISCRETION ??? ,,,