Emilie R., 35 ans, une étudiante montpelliéraine, interpellée en fin de semaine dernière à son domicile de Montpellier a été mise en examen jeudi soir par un juge d'instruction de Saint-Denis, à la Réunion et placée en détention provisoire dans la prison de l'île, pour son implication présumée dans un trafic de stupéfiants international. La jeune femme est soupçonnée d'avoir joué le rôle de la "mule" dans cette organisation structurée, où dix-neuf autres personnes sont déjà mises en examen. Le trafic porte sur l'importation de cocaïne, de LSD, de cachets d'ecstasy et de résine de cannabis depuis plusieurs années entre Montpellier, la Guyane et la Réunion.
Dans du shampoing !
L'étudiante montpelliéraine est soupçonnée d'avoir participé à plusieurs voyages entre l'Hérault et l'île de la Réunion, en dissimulant notamment les pilules d'ecstasy dans des bouteilles de shampoing ! Des centaines de cette drogue qui fait fureur lors d'évènements festifs auraient été ainsi écoulées pour régler des problèmes financiers importants. L'étudiante d'ici a reconnu sa participation à ce trafic en 2009 et 2010, indiquant qu'elle refusait de continuer à jouer la "mule" depuis un an, ce qui ne semble pas correspondre avec les investigations des enquêteurs.
Suicide
Son placement sous contrôle judiciaire demandée par son avocate lors du débat avec le juge de la liberté et de la détention (JLD), afin qu'elle retourne vivre à Montpellier, loin de la Réunion et donc des dix-neuf autres mis en examen a été refusée. Trois restaurateurs de la station-balnéaire de Saint-Gilles, à l'ouest de l'île de la Réunion,figurant parmi les mis en examen seraient des maillons principaux de ce trafic. L'un d'eux qui était originaire de Roussillon, près d'Apt (Vaucluse) s'est suicidé récemment dans son restaurant de Saint-Gilles-la-Réunion...
Jean-Marc Aubert
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire