Coup de théâtre lundi à la mi-journée, à l'issue de la séance plénière du Conseil général de l'Hérault : trois syndicats sur cinq des sapeurs-pompiers professionnels ont refusé de signer le protocole d'accord qui aurait dû sceller la fin de la grève dans les casernes. Seules la Fédération autonome (FA) et la CGT ont signé le protocole. "Il s'agit des syndicats qui représentent 50% seulement des pompiers et des agents administratifs. Le Département et le Sdis 34 ont quand même signé le protocole" relève un observateur de cette crise qui perdure donc. Le président du Département, André Vézinhet, Michel Gaudy, président du conseil d'administration du Sdis 34 et le directeur départemental, le colonel Christophe Risdorfer se disent très déçus du refus d'une partie de l'intersyndicale de valider ce protocole d'accord. Ces trois syndicats qui ont du poids -Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels, FO et Sud- n'ont semble pas accepté que l'intersyndicale ne soit pas reçue par un cercle restreint, à savoir MM.Vézinhet, Gaudy et Risdorfer pour évoquer trois points en suspens qui restaient à régler. Ils n'avaient visiblement pas compris que cette audience d'aujourd'hui se déroulerait lors d'une séance plénière, avec donc une trentaine d'élus du département réunis. L'intégralité de l'audit réalisé par le cabinet d'expertise Lamotte sur l'état des lieux du Sdis 34 a été remis à l'intersyndicale, comme promis. Dans un communiqué diffusé sur le site du Sdis 34, il est indiqué que, "c'est un protocole d'accord signé par les deux syndicats majoritaires, FA et la CGT", ce que contestent vivement les trois autres responsables des syndicats SNSPP, FO et Sud...On le voit, le feuilleton est loin d'être terminé au sein des troupes casquées de l'Hérault.
Jean-Marc Aubert
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