Le nouveau patron des policiers de l'Hérault prend ses fonctions lundi

Le commissaire divisionnaire Jean-Michel Porez, le nouveau directeur départemental de la Sécurité publique de l'Hérault (DDSP 34) prend officiellement ses fonctions ce lundi 20 août à Montpellier. (On le voit ici à droite, en compagnie de hauts magistrats de la cour d'appel de Lyon, lors d'une réception officielle) Marié, père de trois enfants, il arrive de Lyon où il était depuis juillet 2010 l'adjoint du DDSP du Rhône et chef des services de police de proximité de Lyon. Le nouveau patron des policiers du département qui sera sur le terrain dès ce lundi connait bien le Languedoc, pour avoir été DDSP du Gard de février 2006 à juin 2010. Il avait notamment géré les émeutes dans les cités sensibles des quartiers ouest et est de Nîmes. "Je garde le souvenir d'un policier chevronné, convivial, à l'écoute de ses troupes et des organisations syndicales. Sa mission dans le Gard n'avait pas été de tout repos, en raison d'un manque flagrant d'effectifs" témoigne un policier gardois à la retraite, joint par l'AggloRieuse.
En poste à Nîmes
Le commissaire divisionnaire Jean-Michel Porez, qui a débuté sa carrière à Lille comme lieutenant (inspecteur à l'époque), notamment en brigade criminelle en sûreté urbaine à l'époque, a par la suite effectué sa carrière dans le sud de la France, puisqu'avant Nîmes et Lyon, il occupé des fonctions dans le Var et dans les Alpes-Maritimes, à Nice, où il fut adjoint du DDSP 06 de 2004 à 2006. Médaillé d'honneur de la Police Nationale, Jean-Michel Porez a terminé quinzième de la promotion des Hautes Etudes de la Sécurité intérieure (HESI) pour son mémoire sur les polices européennes. Il succède ici au contrôleur général Marcel Authier, promu DDSP des Alpes-Maritimes. Atout non négligeable pour les relations de travail : Jean-Michel Porez a déjà rencontré Thierry Lataste, le nouveau préfet de Région, préfet de l'Hérault, puisqu'il occupait d'importantes fonctions au Conseil régional du Rhône...Le poste de DDSP 34, un des plus difficiles, constitue visiblement un tremplin pour que des commissaires divisionnaires gagnent leur galon de contrôleur général.
Jean-Marc Aubert