Un repris de justice de 32 ans, contrôlé après avoir commis un car-jacking (vol avec violences d'un véhicule) et qui avait fourni sa véritable identité, a été arrêté quelques heures plus tard. Récit de cette affaire insolite. Dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 août à 2h50, un habitant de Montpellier se présente au commissariat central, en indiquant que sa vieille Audi A3 venait de lui être dérobée par deux inconnus, au moment où il se garait devant chez lui, rue de la Poésie, dans le quartier des Beaux-Arts. L'immatriculation du véhicule était immédiatement diffusée à toutes les patrouilles de police, ainsi qu'au centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie de l'Hérault (CORG). Une réactivité qui s'est avérée payante. En lisant le message d'alerte, des gendarmes du peloton de sécurité routière de Grand-Gallargues, sur l'autoroute A9 signalaient avoir contrôlé, vers 3h30 cette Audi A3 au volant de laquelle se trouvait un individu qui a présenté sa carte d'identité, un homme de 32 ans domicilié à Lille, dans le Nord. Les gendarmes ayant relevé son adresse, les policiers de Montpellier, avisés de ce contrôle, transmettaient aussitôt le renseignement à leurs collègues du commissariat de Lille. Des enquêteurs mettaient en place une planque discrète et cueillaient l'intéressé, au moment où il arrivait devant son domicile au volant de la voiture volée, dimanche 26 à 18h30 ! Inutile de dire que l'agresseur, déjà condamné pour des vols avec violences, est tombé des nues en voyant les policiers le menotter dès sa descente de l'Audi A3. Reste ce mystère : la victime a déclaré avoir été agressée par deux hommes, où est passé le complice ?
Jean-Marc Aubert
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