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25 sept. 2012

EXCLUSIF. Supporter blessé à l'oeil : Le récit d'un policier de la BAC


EXCLUSIF  L'AGGLO-RIEUSE

Vendredi 21 septembre au soir, dans un procès-verbal de près de deux pages, un gardien de la paix en fonction à la brigade anticriminalité (BAC de jour) de Montpellier rapporte à sa hiérarchie la chronologie de l'intervention qui a dégénéré aux abords du stade de la Mosson, avant le coup d'envoi du match de football de ligue 1, entre le MHSC et Saint-Etienne. Ce policier fait partie d'un des deux équipages de la BAC mobilisée avec des équipes de police-secours, du Service départemental d'information générale (Sdig), du Sir (Service d'intervention rapide), de CRS et de la compagnie départementale d'intervention, la CDI. A 18h30, vendredi 21, la BAC reçoit comme instructions de se porter au niveau des buvettes, entre la déchetterie et la piscine municipale Le Neptune pour la surveillance d'un groupe de supporters de Montpellier, considérés comme étant très virulants et pouvant en découdre avec les supporters du club de Saint-Etienne. Le groupe d'une quarantaine d'individus est autour de plusieurs tables, en train de boire de l'alcool. A 19h30, l'équipe de la BAC reçoit des instructions pour se rendre rue de Louisville, cité de la Mosson, non loin de là pour mettre fin à une rixe entre des jeunes du quartier. Les quatre fonctionnaires de la BAC, une fois tout rentré dans l'ordre, retournent prendre position vers les buvettes extérieures du stade de la Mosson. En chemin, ils ont remarqué sur le parking de la piscine Le Neptune la présence d'un nommé Kévin C. 21 ans demerant rue d'Oxford, à proximité de là, individu connu des services de police et présent dans le groupe de supporter attablé aux buvettes plus tôt.
Fusée dans le slip
Le jeune homme se cache entre deux véhicules, baisse son pantalon et dissimule un objet dans son slip. "Nous nous sommes approchés de l'intéressé munis de notre carte de réquisition, nous nous sommes présentés à haute et intelligible voix annonçant notre qualité. Il a pris immédiatement la fuite en courant vers le groupe de supporters. Le suivons immédiatement sans le perdre de vue, constatons qu'il se réfugie dans le groupe de supporters attablés et qu'il se débarrasse d'un objet sous une des tables. Annonçons au groupe notre qualité et tentons de ramasser l'objet jeté. Deux individus attablés à boire de l'alcool nous empêche de ramasser l'objet en bloquant la table. En poussant  la table un peu plus fortement, réussissons à ramasser l'objet jeté. Il s'agit d'une fusée de détresse qu'utilisent généralement les marins en mer. Une dame blonde de forte corpulence s'est jetée sur nous et nous a bousculés pour nous interdire d'emmener Kévin C. pour un contrôle plus approfondi. Elle a tenté de le soustraire au contrôle. Sommes immédiatement pris à partie par le groupe de supporters montpelliérains, recevons plusieurs projectiles, dont des bouteilles de bière, des chaises, des tables, des cailloux" écrit le gardien de la paix dans ce rapport, évoqué lundi après-midi par le président du tribunal correctionnel Paul Baudoin, lors du procès d'un supporter jugé pour avoir participé à ces violences sur les policiers. Selon le parquet, 9 policiers ont été blessés.
Deux détonations
Dans ce rapport, le policier de la BAC ajoute : "En reculant de notre position pour éviter d'autres jets de projectiles, nous avons trébuché et nous sommes lourdement tombés au sol. Avons ressenti une vive douleur au niveau du coude droit, constatons qu'il est légèrement saignant. Alors que nous sommes au sol, recevons trois chaises lancées sur le corps par le groupe d'individus. Entendons alors une détonation qui écarte le groupe d'individus très énervés et qui nous permet de nous relever et de nous extraire des supporters. Entendons une deuxième détonation. Parvenons à nous reculer et de nous protéger vers un cordon de CRS arrivés en soutien. Sommes informés par la suite que la première détonation vient d'un tir de Flash Ball et que la deuxième d'une grenade de désencerclement. Remettons la fusée de détresse à l'officier de police judiciaire de permanence".  Un jeune supporter du MHSC a reçu une cartouche de Flab Ball tirée à bout portant dans un oeil. Il a été grièvement blessé. Un collectif de supporters du MHSC conteste, dans un communiqué, la version officielle des autorités. Le procureur de la République de Montpellier devrait ouvrir une information judiciaire d'ici la fin de la semaine. Reste cette question : pourquoi ces policiers de la BAC se sont-ils retrouvé esseulés face à une quarantaine d'individus agressifs, alors que leur mission ne consiste pas à faire du maintien de l'ordre ?..
Jean-Marc Aubert


12 commentaires:

Anonyme a dit…

La question est plutot : Pourquoi avoir tiré au flashball dans la tête d'un jeune homme tranquillement assis et ne présentant aucune menace ?

Anonyme a dit…

C'est surtout la chronologie des faits qui n'est pas bonne!

D'abord tire de flash ball sans raison. Peut être l'officier de la BAC n'a pas fait exprés de tirer, mais dans ce cas on parle bien de bavure!

Ensuite, devant la gravité de la blessure de Casti, totalement étrangers à cette affaire. Jet de tables, chaises, canettes, pierres.

Autre questions, pourquoi les autorités ont d'abord fait croire à une rixe entre stéphanois et montpellierains?
Puis pourquoi ont elles fait croire qu'une des déflagrations venait d'une bombe agricole et qu'elle aurait pu causer la blessure de Casti, alors qu'ils connaissaient parfaitement l'origine des deux déflégrations vu qu'ils en étaient les auteurs...

Nous sommes en face d'une bavure, non assumé et qui tentent d'être déguisé en légitime défense.

Que justice ce fasse.

Anonyme a dit…

C'est surtout la chronologie des faits qui n'est pas bonne!

D'abord tire de flash ball sans raison. Peut être l'officier de la BAC n'a pas fait exprés de tirer, mais dans ce cas on parle bien de bavure!

Ensuite, devant la gravité de la blessure de Casti, totalement étrangers à cette affaire. Jet de tables, chaises, canettes, pierres.

Autre questions, pourquoi les autorités ont d'abord fait croire à une rixe entre stéphanois et montpellierains?
Puis pourquoi ont elles fait croire qu'une des déflagrations venait d'une bombe agricole et qu'elle aurait pu causer la blessure de Casti, alors qu'ils connaissaient parfaitement l'origine des deux déflégrations vu qu'ils en étaient les auteurs...

Nous sommes en face d'une bavure, non assumé et qui tentent d'être déguisé en légitime défense.

Que justice ce fasse.

Anonyme a dit…

si il reignait le calme tant en tribune qu'a lexterieur sans haine envers les forces de l'ordre il n'y aurai pas d'incident de ce genre
qu n'a rien a se reprocher ne fuit pas....
un futur ex-abonné vu cette mentalité et la punition donné au club par le manque d'ambiance et de soutien pendant le match

Anonyme a dit…

En effet, pourquoi avoir tiré sur une cible facile et donc pas sur les semeurs de trouble? Pauvre Police, toujours à abuser de leur pouvoir car ils n'ont pas les couilles de s'en servir quand cela est nécessaire.

saek a dit…

COMMUNIQUE OFFICIEL DES TEMOINS DE L'INCIDENT SURVENU EN MARGE DU MATCH MHSC/ASSE, à envoyer dans toutes les boites mails des médias, faites des copier coller et faites circuler dans les rédactions :
"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias il n'est en aucun cas interdit de stade. Les policiers de la BAC ont voulu l'interpeller, alors que la possession d'un fumigène, qui plus est non allumé, est autorisée en dehors d'un stade. Pris de panique il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient calmement attablées aux buvettes.

Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, une interpellation très musclée qui a choqué les personnes présentes, certains se sont levés pour pour faire cesser le matraquage abusif dont il était victime. C'est alors que sans aucune raison et de manière totalement disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Contrairement à la version des forces de l'ordre, aucun policier n'avait été blessé à ce moment là, la situation était très largement maitrisable (seules 2/3 personnes s'étaient levées pour tenter de calmer les policiers), la légitime défense ne peut en aucun cas être retenue, le tir était tout simplement inexpliquable.

Florent, un jeune supporter surnommé "CASTI" a été atteint en plein dans l'oeil.Florent n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale, il n'a pas protester contre l'interpellation musclée des policiers et n'avait rien à se reprocher. Gravement touché à l'oeil, il a été transporté à l'hopital. Encore une fois, contrairement aux récits trouvés dans les médias, son oeil n'a pas été sauvé. Son oeil a été pulverisé. Selon le chirurgien, il a littéralement explosé, l'explosion de l'oeil à même entrainé une fracture de la paumette tellement elle fut violente.
Le policier auteur du tir, s'est alors caché et ses collègues ont ramassé le projectile tiré pour faire croire qu'il n'y avait pas eu de tir et que le bruit auvait été provoqué par une bombe agricole. La version policière serait presque risible si l'incident n'était pas si grave, hélas c'est celle qui a été relayée par les médias.
Des pressions policières ont ensuite été exercées auprès de certains témoins, leur demandant de déclarer que la BAC était intervenu suite à des incidents entre supporters montpelliérains et stéphanois, ce qui évidemment est faux, les supporters stéphanois étant déjà "parqués" dans le secteur visiteur. Ces derniers retireront même leurs banderolles à l'intérieur du stade lorsqu'ils apprendront le drame, par solidarité avec les supporters Montpelliérains.
L'oeil de Florent est hors de fonction. Il ne verra plus jamais de cet oeil et devra vivre le restant de sa vie avec ce lourd handicap. Tous les témoins de ce qui revet clairement le caractère de "bavure" ont ét choqué par le comportement des fonctionnaires de la BAC avant, pendant et après l'incident. Ils éspèrent évidemment que justice sera faite, et jugent unanimement insuportables les versions calomnieuses qui ont été publiées dans les médias. Nous, ses amis, réclamons que la vérité soit rétablie. Nous ne pouvons pas laisser une telle erreur policière être transformée en cas de légitime défense. Certaines version publiées sont carrément écoeurantes, et reflètent un manque cruel d'investigation journalistique. 1312

Anonyme a dit…

la vrai question est pourquoi ne pas avoir laissé tranquillement les 2 agents faire leurs boulot en interpellant Kevin C. et pourquoi avoir agit de la sorte en les asmatant de jet de chaise et de table?

Anonyme a dit…

Ou pourquoi si il y a eu violence envers des representants de la lois il n y a eu aucune interpellation. On ne va quand meme pas me dire que des personnes qui jetent des chaises sur des personnes s etant identifié comme flics repartent en liberté. Ca pue le pipo.

Anonyme a dit…

COMMUNIQUE OFFICIEL DES TEMOINS DE L'INCIDENT SURVENU EN MARGE DU MATCH MHSC/ASSE :
"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias
il n'est en aucun cas interdit de stade. Les policiers de la BAC ont voulu l'interpeller, alors que la possession d'un fumigène, qui plus est non allumé, est autorisée en dehors d'un stade. Pris de panique il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient calmement attablées aux buvettes.

Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, une interpellation très musclée qui a choqué les personnes présentes, certains se sont levés pour pour faire cesser le matraquage abusif dont il était victime. C'est alors que sans aucune raison et de manière totalement disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes. Contrairement à la version des forces de l'ordre, aucun policier n'avait été blessé à ce moment là, la situation était très largement maitrisable (seules 2/3 personnes s'étaient levées pour tenter de calmer les policiers), la légitime défense ne peut en aucun cas être retenue, le tir était tout simplement inexpliquable.

Florent, un jeune supporter surnommé "CASTI" a été atteint en plein dans l'oeil.Florent n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale, il n'a pas protester contre l'interpellation musclée des policiers et n'avait rien à se reprocher. Gravement touché à l'oeil, il a été transporté à l'hopital. Encore une fois, contrairement aux récits trouvés dans les médias, son oeil n'a pas été sauvé. Son oeil a été pulverisé. Selon le chirurgien, il a littéralement explosé, l'explosion de l'oeil à même entrainé une fracture de la paumette tellement elle fut violente.
Le policier auteur du tir, s'est alors caché et ses collègues ont ramassé le projectile tiré pour faire croire qu'il n'y avait pas eu de tir et que le bruit auvait été provoqué par une bombe agricole. La version policière serait presque risible si l'incident n'était pas si grave, hélas c'est celle qui a été relayée par les médias.
Des pressions policières ont ensuite été exercées auprès de certains témoins, leur demandant de déclarer que la BAC était intervenu suite à des incidents entre supporters montpelliérains et stéphanois, ce qui évidemment est faux, les supporters stéphanois étant déjà "parqués" dans le secteur visiteur. Ces derniers retireront même leurs banderolles à l'intérieur du stade lorsqu'ils apprendront le drame, par solidarité avec les supporters Montpelliérains.
L'oeil de Florent est hors de fonction. Il ne verra plus jamais de cet oeil et devra vivre le restant de sa vie avec ce lourd handicap. Tous les témoins de ce qui revet clairement le caractère de "bavure" ont ét choqué par le comportement des fonctionnaires de la BAC avant, pendant et après l'incident. Ils éspèrent évidemment que justice sera faite, et jugent unanimement insuportables les versions calomnieuses qui ont été publiées dans les médias. Nous, ses amis, réclamons que la vérité soit rétablie. Nous ne pouvons pas laisser une telle erreur policière être transformée en cas de légitime défense. Certaines version publiées sont carrément écoeurantes, et reflètent un manque cruel d'investigation journalistique.

Anonyme a dit…

"Un jeune a fait tomber par terre par inadvertance un fumigène non allumé, alors qu'il marchait près des forces de l'ordre non loin des buvettes. Les forces de l'ordre ont voulu interpeller ce jeune, il a alors couru vers des dizaines de personnes qui étaient attablées aux buvettes.

Les forces de l'ordre ont alors usé de leurs tonfas pour procéder à l'interpellation, ce qui a engendré une légère
échauffourée. De manière disproportionnée, sans qu'il soit menacé et sans que l'on comprenne pourquoi, un représentant des forces de l'ordre a tiré à bout portant au flashball en direction des personnes attablées aux buvettes.

Un jeune supporter surnommé "CASTI" a été atteint au visage alors qu'il était assis a une table avec ses amis. "CASTI" n'avait rien a voir avec l'interpellation initiale, il n'a pas attaqué les policiers (il était assis) et n'avait rien à se reprocher. Gravement touché à l'oeil, il a été transporté à l'hopital. Il se fait opérer
ce soir, il y a de fortes chances qu'il perde son oeil suite à cette bavure policière."

Ce qui s'est passé ce soir est très grave, nous ne pouvons plus tolérer ce type d'agression abusive de la part des forces de l'ordre. "CASTI" risque de vivre le restant de sa vie avec un handicap causée par une répression abusive et aveugle.

JUSTICE POUR CASTI !!

Anonyme a dit…

et evidemment on va croire ce que raconte la police et non pas les supporters present !!!!

Anonyme a dit…

car c'est bien connu, lorsqu'un groupe virulent s'en prend aux forces de l'ordre, celles-ci ripostent généralement en visant un individu "tranquillement assis", et non pas en tirant sur leurs agresseurs...
Ben voyons, c'est tout à fait logique !
Philippe LECLERC