Deux jours à peine après le jugement retentissant du tribunal administratif de Montpellier, qui ordonne la réintégration juridique du colonel Charles Cassar comme directeur du Sdis 34, dans un délai de deux mois à compter de sa signification aux parties, c'était la traditionnelle fête de la Sainte-Barbe sur le site de Vailhauquès, vendredi soir, où le président du conseil d'administration du Sdis 34, Michel Gaudy et le colonel Christophe Risdorfer, le patron des 4000 pompiers depuis deux ans ont pris la parole. Charles Cassar n'avait pas osé jouer le provocateur et le trublion, il était absent, même si, certains évoquaient que c'était lui déguisé en Père-Noël la veille, pour la remise des cadeaux aux enfants ! C'était pour rire bien sûr. L'ombre du colonel Cassar planait toutefois sur cette Sainte-Barbe. Et ses oreilles ont dû siffler.
Pas la joie
Dans leur discours, le colonel Risdorfer et Michel Gaudy ont clairement laissé entendre, que le retour de l'ancien directeur du Sdis 34, mis à la retraite d'office à l'âge de 60 ans l'été 2010 de façon illégale ne se ferait pas dans la joie. Michel Gaudy a même laisser transpirer ce que nous avons déjà écrit ici dès jeudi : que le colonel Cassar pourrait être traduit devant la commission de discipline, eu égard à des rapports accablants sur sa gestion passée et sur lesquels il ne serait jamais exprimé. Une sorte de menace qui ferait rigoler Charles Cassar, dont la priorité sera de faire exécuter le jugement. On le savait bien que le feu couvait toujours...
Jean-Marc AUBERT
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