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21 févr. 2013

Pompiers, Sdis 34 : la nomination du colonel Risdorfer serait illégale !

Un syndicat des sapeurs-pompiers de l'Hérault va attaquer dans le délai de deux mois devant le tribunal administratif de Montpellier la nomination par le ministère de l'Intérieur et le conseil d'administration du Sdis 34 du colonel Christophe Risdorfer, comme directeur du Sdis 34, après la décision officielle, intervenue hier, du colonel Charles Cassar de faire valoir ses droits à la retraite. L'officier honoraire a été reçu en préfecture mercredi par Frédéric Loiseau, le directeur de cabinet du préfet et par Jean Arcas, conseiller général et membre du conseil d'administration du Sdis 34, qui ont acté son départ définitif. "J'ai décidé de ne pas reprendre mes fonctions à la tête du Sdis 34 surtout pour une raison de santé, mon médecin m'a déclaré inapte, j'ai 62 ans, il me restait trois ans de carrière, mais j'aurai eu des difficultés en cas de gros événements, comme par exemple une campagne des feux de forêt agitée. Je tiens à démentir fermement ce qui est écrit dans le communiqué de presse, qui stipule que j'ai décidé de ne pas être réintégré comme patron des pompiers de l'Hérault comme l'a ordonné le tribunal administratif pour échapper éventuellement à une sanction disciplinaire. C'est totalement faux" a déclaré Charles Cassar à l'Agglo-Rieuse, cet après-midi.
Pas d'arrêté de vacance
Le communiqué de presse indique que le colonel Christophe Risdorfer, successeur du colonel Cassar depuis deux ans, est désormais officiellement le directeur du Sdis 34. Or, un syndicat des pompiers du département va contester la légalité de cette nomination devant la juridiction administrative. "L'arrêté ayant mis à la retraite d'office le colonel Cassar et ayant nommé le colonel Risdorfer n'existe pas, il n'a jamais existé puisqu'il a été purement et simplement annulé par le tribunal administratif, le jour où il a ordonné la réintégration de l'ancien patron des pompiers. Donc, la loi oiblige le ministère de l'Intérieur et le conseil d'administration du Sdis 34 de prendre un arrêté de vacance, qui doit être publié au Journal Officiel, au JO, avec un appel à candidature. Or, dans ce cas de figure, il n'y a eu aucun décret, donc pas de publicité de vacance pour nommer le successeur du colonel Charles Cassar. Ce n'est pas au ministre de l'Intérieur, ni au président du conseil d'administration du Sdis 34 de choisir son officier. Nous allons donc saisir les juges administratifs dans les jours qui viennent" révèle un syndicaliste. Bref, le feuilleton continue...
Jean-Marc Aubert

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