Les sapeurs-pompiers dénoncent lundi matin dans un communiqué du Syndicat autonome (Syndicat sapeurs-pompiers professionnels et personnels administratifs et techniques) l'agression dont a été victime une équipe de la caserne de la Paillade/Mosson, lors d'une intervention vendredi vers 21h, dans le campement sédentaire de gens du voyages de la rue de Portaly/rue de l'Industrie, quartier Tournezy à Montpellier. Les pompiers, prévenus par des riverains qui voyaient de grandes flammes ont éteint un incendie allumé pour brûler du cuivre, ce qui déplu aux gens du voyage. "Les pompiers ont été encerclés près du fourgon-pompe, ils ont été insultés, tandis que l'un des résidents du campement a placé un cutter sous la gorge de l'un des pompiers, l'équipe d'intervention a décidé d'exercer son droit de repli" déplore Didier Bosch, président départemental du Syndicat autonome. Il ajoute : "Ces faits deviennent récurrents et élargissent de plus en plus les zones de non droit, ils sont banalisés par les pouvoirs publics qui les condamnent verbalement, sans faire suivre des actes forts, telles des interpellations et des sanctions". Le Sdis 34, sitôt prévenu de l'agression, a déposé plainte contre X au commissariat central de Montpellier. Une enquête est diligentée. Reste cette interrogation : pourquoi vendredi soir, les pompiers n'ont-ils pas demandé la présence d'une patrouille de la police nationale (Sécurité publique) pour les protéger et sécuriser l'intervention, comme le prévoit un protocole signé entre les parties et avalisé par la préfecture ? Une réaction qui survient alors que le préfet de l'Hérault, Pierre de Bousquet visitera cet après-midi le site du Sdis 34 à Vailhauquès, à l'ouest de Montpellier...
Jean-Marc Aubert
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