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16 août 2013

Montpellier : horrible mort du piéton

Un Montpelliérain de 19 ans qui venait de finir ses études et qui avait trouvé un emploi pour début septembre a connu une mort horrible, en cette nuit du 15 août, peu après 1h, sur le pont de la voie rapide Montpellier-La Grande-Motte, à proximité de la salle de spectacles Park&Suites Aréna, commune de Mauguio. Il venait de quitter une discothèque proche et marchait sur cet axe routier très fréquenté, y compris la nuit, lorsqu'il a été percuté violemment par une voiture. Le conducteur s'est arrêté quelques centaines de mètres plus loin et le temps de s'approcher de "la masse" qu'il avait heurté, il a été témoin de scènes terribles. Impuissant, il a vu plusieurs véhicules rouler sur le corps de la victime, déchiqueté à l'arrivée des sapeurs-pompiers et des gendarmes.
Autopsie
Tous les conducteurs, surpris par cette présence humaine au milieu de la voie rapide, ont stoppé les voitures. Ils ont été entendus hier toute la journée par les gendarmes de la compagnie de Lunel, à la brigade de Mauguio, y compris le premier conducteur qui assure n'avoir pas vu le piéton qui, selon lui, ne marchait pas au bord de la route. Faisait-il du stop ? Etait-il en train de traverser ? L'autopsie pratiquée cet après-midi à la demande du procureur de Montpellier déterminera si le jeune homme était mort ou s'il était toujours en vie, quand les autres voitures lui ont roulé dessus
En noir
Démuni de pièce d'identité, le piéton n'a été identifié qu'hier en fin d'après-midi. Il cheminait sur ce pont dépourvu d'éclairage vêtu d'un tee-shirt noir, ce qui a aggravé le fait que le premier automobiliste ne l'ai vu qu'à la dernière seconde. Il était trop tard. Tous les automobilistes impliqués malgré eux dans cet accident ont quitté libres les locaux de la gendarmerie. Le conducteur qui a percuté le piéton pourrait être poursuivi pour homicide involontaire pour n'avoir pas été maître de son véhicule. C'est le procureur de la République de Montpellier qui tranchera au vu de la procédure complète.
Jean-Marc Aubert

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