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9 sept. 2013

Montpellier : policiers dans la rue

A l'appel du syndicat Unité-SGP Police (majoritaire, classé à gauche) de l'Hérault, les policiers des commissariats de Montpellier, Béziers, Sète et Agde seront dans la rue demain après-midi. Le rendez-vous des troupes est fixé à 14h45 devant les Jardins du Peyrou. Des centaines de policiers, du gardien de la paix aux officiers sont attendus. Le cortège traversera l'Ecusson. Le délégué départemental d'Unité-SGP Police, Bruno Bartocetti explique les raisons de ce mouvement : "Après les réformes Raffarin et Fillon, voilà celle d'Ayrault. L'avenir nous propose des policiers de plus de 60 ans sur le terrain, sans compter la pénibilité de notre fonction avec des horaires atypiques, comme du travail de nuit, des horaires décalés, des rappels réguliers sur nos jours de repos. Nous attendons aujourd'hui une reconnaissance d'un régime dérogatoire, en raison de la pénibilité de la profession. Actuellement, les policiers ont une cotisation de 3% supérieure aux autres fonctionnaires, une majoration de 0,97 euro l'heure de nuit, ce qui correspond à une centaine d'euros de plus par mois pour ceux exerçant leur métier de nuit 240 jours par an. Des heures supplémentaires ne sont pas payées. Les policiers sont contraints depuis 2005 de cotiser pour une retraite additionnelle sans en connaître les modalités de mise en paiement. Sachez qu'être policier, c'est de l'être 24 h sur 24, de devoir taire sa profession vis à vis de son voisinage, d'être rappelable à tout moment, d'être soumis strictement au secret professionnel, d'être sanctionné doublement en cas d'erreur, et par l'administration, et par la Justice, avec des peines plus lourdes, être privé du droit de grève. Les caisses de retraite des policiers n'existent pas, ce sont des fonds propres de l'Etat. Il n'y a donc aucun déficit, sauf à l'avoir organisé en supprimant 10 000 emplois dans nos rangs entre 2004 et 2012". La manifestation des policiers demain se déroulera dans les autres départements du Languedoc-Roussillon.
JMA

1 commentaire:

Anonyme a dit…

S'ils sont vraiment aussi fatigués et malheureux qu'ils le prétendent, pourquoi restent-ils policiers? Rien ne les y obligent.