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10 sept. 2013

Perpignan, disparues : fouilles aujourd'hui

Des fouilles ont été lancées ce matin sur un site localisé dans le secteur des étangs de Leucate dans l'Aude, à la limite du département des Pyrénées-Orientales, dans le cadre de l'instruction en cours pour "assassinats", après la disparition de Marie-Josée Benitez et de sa fille Allison, entre le 14 et le 22 juillet. Le père de famille, Francisco Benitez, un légionnaire en poste à Perpignan s'est suicidé par pendaison le 5 août et, de l'aveu même du procureur de la République de Perpignan Achille Kiriakidès, "il y a peu de chances que les deux femmes soient encore vivantes". La juge d'instruction a ordonné ces fouilles sur le terrain à des endroits géolocalisés grâce au relevé et à l'analyse des appels téléphoniques passés et reçus par Francisco Benitez, avant le 14 juillet, puis entre le 14 et le 22 juillet et dont il n'avait visiblement aucun intérêt à s'y trouver, notamment autour des étangs de la station balnéaire de Leucate. Les policiers du SRPJ de Montpellier ont requis des effectifs importants et une équipe cynophile des gendarmes du Lot spécialisée dans la détection de cadavres enterrés, ainsi qu'une caméra thermique. Ils s'intéressent à la station d'épuration de Port-Leucate. "Grâce à l'analyse de sa téléphonie, nous nous sommes aperçus qu'avant le 14 juillet, puis entre le 14 et le 22 juillet, Benitez s'était rendu à plusieurs reprises sur Port-Leucate, il a activé les bornes des opérateurs. Qu'est-il allé faire si souvent ? Nous voulons fermer cette porte dans nos investigations très pointues" commente une source proche de l'enquête. Aujourd'hui, il n'y pas d'autres fouilles ailleurs, mais d'autres sites seront explorés dans les prochaines semaines dans les Pyrénées-Orientales, lors d'un ratissage en règle plus vaste, qui sera également réalisé dans les semaines qui viennent, notamment dans le camp des Garrigues au nord de Nîmes, où le légionnaire aurait pu ensevelir Simone de Oliveira Alves, sa maîtresse brésilienne, qui a brutalement disparu du chef-lieu gardois en 2004. Francisco Benitez était la dernière personne avec qui la jeune serveuse dans un bar de nuit se trouvait. Comme pour les deux perpignanaises, qui ne donnent plus signe de vie depuis deux mois.
JMA

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