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24 oct. 2013

Franck : "Je n'ai plus vu mon fils depuis 8 mois"

Franck B., un père séparé de 48 ans installé à Saint-Clément-de-Rivière aux portes nord de Montpellier vit un calvaire : "Je n'ai plus revu mon fils depuis 8 mois". Un garçonnet de 9 ans est l'enjeu d'une procédure judiciaire qui perdure depuis 7 ans entre Franck B. et son ex-compagne, la mère qui a obtenu la garde, au terme d'un arrêt de la cour d'appel de Montpellier. "C'est une décision indécente, inacceptable, les juges ont été d'une partialité scandaleuse, ils ont fait taire mon avocat au moment de sa plaidoirie, je n'ai pas pu m'exprimer alors que je possède des documents qui attestent que le gosse est perturbé chez sa mère qui réside près de Sète, je suis au bout du rouleau" témoigne Franck B. qui, pour alerter l'opinion, mais surtout d'ici, a réussi à grimper sur le toit du palais de justice de la place Pierre-Flotte, entre Peyrou et Gambetta, déjouant les systèmes de sécurité, un matin de la semaine dernière.
SOS Papa
Il a fallu la grande échelle des sapeurs-pompiers pour que les policiers de la Sécurité publique parviennent à le déloger, au bout de 45 minutes de palabres, avec la promesse d'être reçu par le procureur de la République. "Un procureur adjoint m'a effectivement entendu pendant une heure, mais je pense que ce fut un dialogue de sourd, puisque je n'ai toujours pas eu à ce jour une entrevue avec la juge des affaires familiales qui gère le dossier, comme je l'ai souhaité. Je laisse un mois aux magistrats pour répondre à cette doléance, après on verra, mais je vais faire du bruit" prévient Franck B., qui a été auditionné par la police au terme de son action sur le toit du tribunal de grande instance : "Mais, j'ai l'impression que tout ce que je raconte n'intéresse personne, les juges ont choisi la version de mon ex-concubine, c'est une honte". Scandalisé par l'arrêt de la cour d'appel de Montpellier qui a réduit son droit de visite à une peau de chagrin, Franck B. n'a plus revu son fils depuis 8 mois : "J'y pense plusieurs fois par jour, c'est un calvaire". Ce père séparé en détresse soutien l'action qui sera organisée ce jeudi après-midi devant le palais de justice de Nîmes par l'association SOS Papa, dont il est membre. Avant de refaire parler de lui dans les prochains jours.
JMA

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