Le syndicat Avenir Secours qui regroupe des officiers de sapeurs-pompiers vient de rejoindre l'intersyndicale des pompiers de l'Hérault dans le bras de fer qui l'oppose au colonel Christophe Risdorfer, directeur départemental du Sdis 34 et au conseil d'administration du Sdis 34 présidé par Michel Gaudy. Lors d'une réunion vendredi, la position d'Avenir Secours, dont le colonel Risdorfer est adhérent, a surpris les autres syndicats engagés dans cette action, à savoir l'application des 35 heures comme l'oblige une directive européenne. Selon le Syndicat autonome, Sud et FO, "le syndicat Avenir Secours est venu participer à la réunion du 3 janvier pour nous exprimer leur position, tout comme nous, ils dénoncent le management hégémonique de notre directeur et la rupture du dialogue social, tout en déplorant que la situation n'ait fait qu'empirer malgré la sortie d'un audit désastreux. Avenir Secours n'est pas opposé à la nomination de l'ensemble du personnel concerné par la réforme et à la baisse de notre temps de travail en injectant du 12 heures immédiatement" écrit l'intersyndicale.
Rencontre
Une délégation sera reçue cet après-midi à 15h au Sdis 34 à Vailhauquès par le colonel Risdorfer, toujours à propos de l'application du temps partiel du travail dans les casernes, tel qu'elle est développée dans la directive européenne. Pour éviter qu'une trop forte pression ne perturbe cette énième réunion, voire des dérapages incontrôlés, l'intersyndicale a demandé aux troupes, très remontées, de ne pas se déplacer à Vailhauquès. Les responsables syndicaux sont très clairs ce matin : si aucune proposition convenable n'est faite, des actions fortes et stratégiques seront organisées dans les jours qui viennent. Les pompiers sont toujours en grève illimitée. Depuis ce mouvement, le président du conseil d'administration, Michel Gaudy et le colonel Christophe Risdorfer maintiennent que les 35 heures sont déjà appliquées chez les casqués de l'Hérault.
JMA
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