Les juges de la chambre de l'instruction près la cour d'appel de Montpellier ont rejeté mercredi 27 juillet après-midi la énième demande de mise en liberté provisoire jusqu'à son procès en appel de Jean-Michel Bissonnet, condamné à l'issue du premier procès à 30 ans de réclusion criminelle pour être soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat de sa femme, Bernadette Bissonnet en mars 2008 à Castelnau-le-Lez. Les juges s'appuyent sur le rapport médical rendu récemment par un médecin-légiste, selon lequel l'état de santé de l'ex-homme d'affaires est compatible avec le régime d'une détention simple, à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Un rapport vivement attaqué lors de l'audience par le Montpelliérain Claude Benyoucef, un des avocats de Jean-Michel Bissonnet, lors du procès en appel qui débutera le 7 novembre devant la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne. Les deux autres accusés, Méziane Belkacem et le vicomte Amaury d'Harcourt sont également incarcérés.
Jean-Marc Aubert
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