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23 mars 2012

Montpellier : enlevé, séquestré, battu et dévalisé par sept adolescents

Cinq adolescents ont été déférés vendredi 23 mars en soirée au parquet des mineurs, puis devant un juge des enfants de Montpellier pour leur mise en examen dans une affaire de violences survenue cité des Cévennes. Ils sont âgés de 16 et 17 ans et sont déjà connus de la justice. Un sixième, âgé de 14 ans a été remis en liberté, un septième agresseur n'a pas été identifié. Le 18 mars à 18h, trois d'entre-eux ont enlevé un adulte de 20 ans, l'ont conduit sous la menace d'un couteau dans une cave où il a été séquestré. Refusant de céder au racket, il a été battu. Mais, il a pu s'échapper et se réfugier au domicile familial. Craignant des représailles, ni la victime, ni sa famille n'ont appelé la police. Le lendemain, sept adolescents parmi lesquels le trio de la veille ont débarqué au domicile de la victime armés de couteaux et d'un Taser, ce pistolet qui tire des décharges électriques. Ils ont pénétré dans l'appartement situé au 1er étage par une fenêtre ! Le groupe a dérobé des objets de valeur (ordinateur, console de jeux, téléviseur, téléphone portable etc.), avant de repartir. Cette fois, les policiers ont été alertés et ont débuté leurs investigations.
Sur Facebook
Grâce à une indication précieuse, les enquêteurs de la brigade des mineurs (sûreté départementale, Sécurité publique de l'Hérault) ont identifié un des auteurs présumés grâce à une photo publiée sur le réseau social Facebook, sous le groupe d'amis Seven Zoo. La victime a formellement reconnu l'intéressé, comme étant un des agresseurs. A partir du profil de ce mineur et des échanges avec se amis, les policiers sont remontés aux complices, exceptés l'un d'eux qui n'a pas été identifié. Alors que les investigations étaient en cours, la victime et sa mère sont allées demander des comptes à la mère d'un des auteurs, qui est la gérante d'un café de la cité des Cévennes. Une violente rixe a éclaté, nécessitant l'intervention massive d'équipages de la police nationale. Les adolescents ont été interpellés mercredi 21 mars, placés en garde à vue et déférés ce soir au parquet des mineurs. Lors des perquisitions, les policiers ont récupéré chez l'un d'eux le téléphone portable de la victime. Les auteurs présumés n'ont donné aucun mobile pour expliquer leurs actes.
Jean-Marc Aubert

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