Dans des lettres recommandées datées du 29 janvier et dont certaines ont été retirées ce matin, le président du conseil d'administration du Sdis de l'Hérault, Michel Gaudy informe des sapeurs-pompiers professionnels des casernes du département de poursuites disciplinaires qui vont être engagées pour s'être récemment rendus à des cérémonies d'élus -voeux publics du député PS Sébastien Denaja à Sète et pose de la première pierre de La Poste à Malbosc par Hélène Mandroux, maire de Montpellier- sans autorisation de leur hiérarchie et à bord des engins de secours sans ordre de mission. Michel Gaudy se base sur des rapports rédigés par les chefs de groupements et par les chefs de centres de secours. C'est, semble t-il, après avoir appris que des sanctions allaient bien être prises contre des casqués, notamment ceux qui étaient chefs d'agréés que l'intersyndicale a décidé de durcir le mouvement, en décrétant une grève générale dès lundi matin. Le service minimum sera appliqué à Montpellier, Béziers, Sète, Agde, Lunel et Frontignan où le préfet et la direction du Sdis 34 devront réquisitionner des pompiers pour gérer les interventions. C'est dans ce contexte qu'une information est tombée ce matin : Jean-Marie Nègre président du syndicat SUD qui fait partie de l'intersyndicale ne se représentera pas, lors de l'élection du nouveau bureau à Castries, ayant préféré céder sa place à Fabrice Armand, un sergent-chef en poste à Sète. "Des problèmes familiaux et de santé ne me permettent plus d'assurer ma mission de syndicaliste à 100%, j'ai décidé de me retirer de la présidence, mais je reste au syndicat SUD. J'en ai informé le président du conseil d'administration Michel Gaudy et le colonel Christophe Risdorfer, directeur du Sdis 34, ce retrait n'est aucunement lié au mouvement actuel" assure Jean-Marie Nègre. Ce que confirme ce soir le futur président de SUD des pompiers de l'Hérault.
JMA
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