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26 mai 2011

Assises : le père de la petite Aliya morte sous les coups victime d'un malaise

Assis dans un fauteuil comme partie civile dans le procès de son ex-femme et de son nouveau compagnon, jugés devant la cour d'assises de l'Hérault depuis mercredi 25 mai pour la mort violente d'Aliya, une fillette de 4 ans, le papa a été victime d'un malaise jeudi 26 mai vers midi, alors que l'avocat général détaillait les terribles lésions infligées à la malheureuse victime et qui lui ont été fatales. Le père a été immédiatement évacué hors de la salle et le président Régis Cayrol a interrompu les débats. Ils ont repris une demi-heure plus tard, en l'absence du père, dans une atmosphère lourde. Le père d'Aliya n'a semble-t-il pas pu supporter la liste des sévices corporels infligés à Aliya dans un appartement de 25m2 de Valras-Plage, en 2008, par le compagnon de la mère, Tahina Razafindrakoto, 25 ans, un déserteur de la Légion, alors que celle-ci, Sandrine Semiglia, 29 ans est restée totalement passive. Tous deux sont jugés jusqu'à vendredi 27 mai au soir.
Pas moins de 150 lésions, dont un éclatement du pancréas ayant entraîné le décès le 12 avril 2008 ont été comptabilisées par le médecin-légiste de Montpellier, dont 92 traces de blessures sur le ventre, le dos, le visage et le crâne de la fillette qui était martyrisée quotidiennement dans le huis clos de cet appartement de Valras-Plage par le concubin, des punitions terribles, notamment parce qu'Aliya faisait pipi au lit ou parce qu'elle était incapable de réciter ses leçons...
Brûlures de cigarettes
Des traces de brûlures de cigarettes ont même été relevées sur son corps et c'est au moment où l'avocat général Laurent Bebon souhaitait en savoir plus sur les circonstances de ces terribles blessures que le père de l'enfant a été pris d'un malaise. Le couple qui vivait à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) s'était séparé et la petite Aliya était partie vivre avec la maman, Sandrine Semiglia qui a rencontré un légionnaire à Nîmes, avant qu'il ne déserte en 2007. Du bout des lèvres, Sandrine Semiglia a reconnu avoir une grande part de responsabilité dans la mort de sa fillette. Elle a expliqué n'avoir jamais eu le courage de s'interposer quand elle assistait aux scènes quotidiennes de son compagnon rouant de coups de pied et de poing la petite Aliya. Elle n'a pas pu expliquer pourquoi elle n'avait jamais dénoncé les faits...Le verdict sera rendu vendredi soir.
Jean-Marc Aubert

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne comprend pas comment un être humain puisse commettre de tels actes de Barbarie à l'encontre d'un enfant comment se fait il aussi que personne ne soit aperçu du calvaire de la petite fille c'est Horrible pourquoi a t il fait souffrir cette enfant?
Les années de Prison ne seront pas assez longues afin qu'il comprenne ce qu'il à commis ?

Anonyme a dit…

moi ça me bouleverse et je ne peu pas m'empecher de penser à tous les autres enfants maltraités qui souffrent en silence quotidiennement sans que personne n'intervienne.Ce n'est pas tolérable la maltraitance,un à deux enfants décedent chaque jour en france,sujet dont on ne parle jamais nulle part.Que faire?

La Mouette a dit…

A l'attention de : PAPILLON
Nous ne pouvons pas publier votre commentaire, notamment parce que vous citez une autre détenue que la maman d'Aliya.
Jean-Marc Aubert