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24 mai 2011

Procès : Jean-Michel Bissonnet veut être remis en liberté

Jean-Michel Bissonnet a plaidé mardi 24 mai dans la matinée sa remise en liberté provisoire jusqu'au procès en appel devant la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne, lors de l'audience collégiale de la chambre de l'instruction à la cour d'appel à Montpellier. Il était notamment assisté de Claude Benyoucef, l'avocat montpelliérain qui assure désormais sa défense avec on confrère d'ici Jean-Marc Darrigade et Edouard Martial, un pénaliste du barreau d'Agen (Lot-et-Garonne). Jean-Michel Bissonnet, 63 ans a martelé qu'il était innocent, qu'il ne supportait plus les conditions de sa détention et qu'il était usé et dépressif. Ses défenseurs ont mis l'accent sur la durée de la détention, contraire à la jurisprudence des cours européennes de justice et des droits de l'Homme. Luc Abratkewicz, l'avocat du frère de Bernadette Bissonnet a demandé aux juges de maintenir le mari en prison, "sinon, il prendra la fuite à l'étranger". Le parquet général s'est également fermement opposé à la remise en liberté du mari. La décision des juges sera rendue mardi 31 mai à 14h.
Condamné à 30 ans de réclusion criminelle le 10 février par la cour d'assises de l'Hérault, Jean-Michel Bissonnet, actuellement détenu à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone est accusé d'avoir commandité l'assassinat de sa femme, Bernadette, 57 ans, dans leur villa de Castelnau-le-Lez, un soir de mars 2008. Le procès en appel doit s'ouvrir dans quelques mois devant la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne.
Le vicomte fixé cet après-midi
Hasard des audiences de la chambre de l'instruction : c'est ce même mardi 24 mai, mais en début d'après-midi, que les juges de la chambre de l'instruction rendront leur arrêt sur la demande de remise en liberté jusqu'au procès en appel du vicomte Amaury d'Harcourt, plaidée lors de l'audience de mardi 17 mai. Détenu à l'unité médicale de la prison de la Santé près de Paris, le vicomte, 86 ans condamné à 8 ans de réclusion pour avoir jeté l'arme du crime dans le Lez à l'instigation du mari présente une santé très précaire. Lors de l'audience, le parquet général s'était opposé à sa libération provisoire.
Jean-Marc Aubert

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