Libellés

27 oct. 2011

Risque de crues : des pompiers de la Sécurité civile en renfort

Des pompiers de la Sécurité civile de Lunel et de Brignoles (Var) sont arrivés en renfort dans l'Hérault, jeudi 27 octobre après-midi, notamment avec des embarcations pour prévenir d'éventuelles crues qui pourraient survenir vendredi 28 octobre, suite aux pluies torrentielles annoncées par Météo-France. Les fleuves Hérault et Orb pourraient déborder et provoquer des inondations. La Sécurité civile est mobilisée en appoint de toutes les casernes de pompiers de l'Hérault qui sont en état d'alerte.

Justice : Quinze Procureurs généraux vont changer

Quinze Procureurs généraux (PG) sur les trente-cinq en poste à la tête du Parquet général des cours d'appel vont changer dans quelques semaines. Le garde des Sceaux-ministre de la Justice Michel Mercier a déjà saisi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour obtenir la nomination de cinq Procureurs généraux, ceux qui occupent actuellement des postes sensibles. Peu d'informations filtrent à la Chancellerie pour obtenir la liste complète de ces hauts magistrats appelés à changer de cour. Il est impossible par exemple de savoir si Bernard Legras, le Procureur général près la cour d'appel de Montpellier qui rayonne sur les juridictions de l'Hérault, l'Aude, les Pyrénées-Orientales et l'Aveyron est concerné par ce "jeu de chaises judiciaires", à quelques mois des élections présidentielles...Il semble, en revanche que Jacques Fayen, l'actuel PG de la cour d'appel de Nîmes quitte la région pour être remplacé par Michel Desplan, en poste à Versailles. "Jacques Fayen ferait les frais des incidents à répétition entre des magistrats qui ont terni l'image de marque de la justice nîmoise et qui ont mis sur la place publique des dysfonctionnements récurrents" assure un juge gardois. Michel Desplan avait présidé les audiences de l'affaire Elf en 2003, avant de quitter le siège (juges) pour rejoindre le ministère public (parquet). Un moment pressenti pour être nommé à Nîmes, le médiatique procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, qui va gagner ses galons de Procureur général, hériterait finalement du Parquet général de Limoges...
Jean-Marc Aubert

Météo : nouvelle alerte orange dans l'Hérault

Météo-France a de nouveau placé l'Hérault (ainsi que l'Aude et les Pyrénées-Orientales) en vigilance orange jeudi 27 octobre, en raison d'un important épisode pluvio-orageux qui doit traverser dans l'après-midi les deux départements avec de fortes pluies accompagnées de vents violents, dont les rafales pourront atteindre jusqu'à 100 km/h. Selon Météo-France, il faut s'attendre à un nouvel épisode cévenol. La mer sera très agitée, avec des houles pouvant atteindre 5 mètres, selon la préfecture de l'Hérault. L'alerte orange sera maintenue au moins jusqu'à vendredi 27 octobre à midi. Les automobilistes sont appelés à faire preuve de vigilance et de ne pas s'aventurer dangereusement sur des routes rurales qui sont régulièrement inondées, en cas de crues locales.

26 oct. 2011

Polar : le pompier Patrick Abijou lauréat du prix Maurice Bouvier !

On le savait sapeur-pompier, on le connaissait féru de plongée sous-marine, on savait moins qu'il était un journaliste reporter d'images, un JRI comme on dit chez nous justement pour filmer la faune des fonds marins du monde entier (ici, à gauche sur la photo), mais on ignorait qu'il avait trouvé le temps de pondre un bouquin ! Partagé entre Montpellier où il a toutes ses attaches et Nîmes où il réside, mais véritable globe-trotter, Patrick Abijou, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a écrit un polar "Du sang sur les mains" édité chez Ed 2A, les Editions Auteurs d'Aujourd'hui. Et pour une première, c'est une réussite inespérée, puisque Patrick Abijou frappe fort d'entrée : selon des informations publiées sur le site de Ed2A, il est le lauréat du prix Maurice Bouvier 2011. Sa récompense lui sera officiellement remise fin octobre. Le prix Maurice Bouvier, du nom d'un commissaire de police, chef de la prestigieuse "crim" parisienne du 36 quai des Orfèvres, puis directeur central de la police judiciaire est attribué chaque année sur un manuscrit inédit.
Assassinat
Cette année, le jury a donc récompensé le polar de Patrick Abijou "qui jeune, rêvait d'être pompier ou...flic", nous dit le site de la maison d'édition marseillaise Ed2A. "Du sang sur les mains" raconte une affaire criminelle qui débute par la découverte du cadavre d'une mère de famille par ses enfants, dans un pavillon de banlieue. La maman a été assassinée. Selon le site Ed2A, "le suspense est époustouflant jusqu'au coup de théâtre final". Le livre de Patrick Abijou sera en vente dès ce lundi 31 octobre à la librairie Sauramps, où l'auteur devrait y être accueilli le jeudi 10 novembre pour une séance de dédicaces. Elle a lieu jusqu'à 19h ce jeudi soir. Une surprise agréable de Patrick Abijou, qui a su garder le secret (presque) jusqu'au bout sur son talent caché d'auteur de polar !
Jean-Marc Aubert

Roms : le campement de la Mogère évacué

Le campement illicite de la Mogère sur un terrain de l'aviation civile, visible de l'autoroute A9 au sud de Montpellier, a été évacué mercredi 26 octobre, annonce la préfecture de l'Hérault. "L'opération qui s'est déroulée sans incident a commencée à 7h" précise la préfecture, qui explique les raisons de l'intervention des forces de gendarmerie : "En application de l'ordonnance d'expulsion du juge des référés du tribunal d'instance de Montpellier en date du 13 juillet dernier, le préfet de l'Hérault a décidé d'accorder à la demande de France Domaine le concours de la force publique pour procéder à l'évacuation du terrain occupé par une cinquantaine de personnes d'origine Rom qui vivait dans des conditions insalubres". Des enfants (notre photo) vivaient dans des caravanes avec les familles. "Un relogement temporaire leur a été proposé" ajoute la préfecture. Un retour humanitaire et un retour volontaire seront proposés dans les jours qui viennent aux Roms qui ont initié des démarches auprès de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII). Les Roms faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire seront reconduites dans leur pays d'origine par la police aux frontières (PAF), indique encore la préfecture.
Jean-Marc Aubert

25 oct. 2011

Procès Bissonnet : le vicomte reste en prison

Les juges de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier ont rejeté mardi 25 octobre la demande de mise en liberté du vicomte Amaury d'Harcourt. Le procès en appel de l'affaire Bissonnet s'ouvre lundi 7 novembre à Carcassonne.

Procès : le vicomte Amaury d'Harcourt sera dans le box des accusés

Contrairement au premier procès à Montpellier, le vicomte Amaury d'Harcourt, 86 ans, actuellement détenu à la prison de la Santé en région parisienne sera présent lundi 7 novembre dans le box de la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne en compagnie de ses deux coaccusés, Jean-Michel Bissonnet, 63 ans et Méziane Belkacem, 52 ans. Mardi 25 octobre, les juges de la chambre de l'instruction ont, une nouvelle fois, rejeté sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, plaidée par son avocat, Louis Balling.
Jurisprudence
L'avocat a soulevé devant la chambre de l'instruction la jurisprudence de cette juridiction, encore récemment confirmée par la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'une Héraultaise condamnée pour l'assassinat de son mari et qui doit être rejugée en 2012. Selon l'avocat parisien, Amaury d'Harcourt supporte mal sa détention. L'avocat général s'est opposé à la libération du vicomte, à quelques jours du procès en appel. Les juges ont suivi le réquisitoire du Parquet général. Les trois accusés sont rejugés à Carcassonne du 7 au 25 novembre pour l'assassinat en mars 2008 dans la villa du couple à Castelnau-le-Lez de Bernadette Bissonnet, une pharmacienne à la retraite de 57 ans. Le mari, Jean-Michel Bissonnet a toujours clamé son innocence et ce sera de nouveau son système de défense dans l'Aude. Le trio a été condamné à l'issue du premier procès devant les assises de l'Hérault (Bissonnet à 30 ans de réclusion, Belkacem à 20 ans de réclusion et le vicomte d'Harcourt à 8 années de réclusion). Le verdict devrait être rendu vendredi 25 ou samedi 26 novembre, en fonction du déroulement du procès.
Jean-Marc Aubert

24 oct. 2011

Orages : l'Hérault en vigilance orange

Météo-France a placé le département de l'Hérault en vigilance orange lundi 24 octobre et jusqu'à mardi 25 octobre. Le Gard est également en vigilance orange. Des orages, des pluies diluviennes et des chutes de grêle sont annoncés avec un fort épisode cévenol, selon Météo-France qui se développera jusque dans le Minervois et le littoral. La mer sera forte, avec de grosses vagues. De violentes pluies ont déjà touché lundi 24 au matin des communes limitrophes de l'Hérault et du Gard. La préfecture de l'Hérault recommande la vigilance à la population.

21 oct. 2011

"Tranquillité vacances" : pensez au dispositif anti-cambriolages

L'arrestation récente par les policiers de la Sécurité publique d'un trio soupçonné d'avoir commis quelque 50 cambriolages dans des habitations depuis cet été sur Montpellier (Port Marianne), Lattes et Pérols ne dissuade pas une autre équipe de sévir, notamment sur la commune de Lattes. Selon le maire Cyril Meunier, un gang spécialisé opérant le plus souvent en plein jour s'attaque aux coffres qui sont descellés et carrément emportés à bord de véhicules. Des maisons ont ainsi été dévalisées ces dernières semaines. La brigade des cambriolages de la sûreté départementale de la Sécurité publique, les policiers du bureau de Lattes, mais également la brigade anti-criminalité et le groupe de voie publique sont mobilisés pour mettre fin aux agissements de cette bande organisée. Cyril Meunier demande à la population "d'appeler le 17, le numéro d'urgence de Police-Secours ou la police municipale de Lattes qui répond 24 heures sur 24, lorsque vous apercevez des individus charger un coffre-fort imposant dans un véhicule en plein jour dans un lotissement, en l'absence des propriétaires ou des locataires". D'où l'intérêt de l'opération "tranquillité vacances" qui va fonctionner du samedi 22 octobre au mardi 2 novembre en collaboration avec la Sécurité publique, la Gendarmerie et les polices municipales, afin de prévenir les cambriolages.
Efficacité
La préfecture de l'Hérault appuie cette campagne organisée en l'absence des habitants durant les vacances scolaires. "Il suffit de signaler votre absence, minimum deux jours avant le départ en vacances, en vous inscrivant par le biais d'un imprimé disponible dans les locaux de la police nationale, des brigades de gendarmerie et des polices municipales. A Montpellier, en zone de police nationale, ces imprimés se trouvent au commissariat central, aux bureaux de Lattes, de Comédie-Centre et de la Mosson" précise la préfecture. Un imprimé qui est également téléchargeable sur son site Internet : www.herault.gouv.fr. Ainsi informées, des patrouilles effectueront des passages réguliers aux adresses indiquées. "Ce dispositif est très efficace" assure la préfecture.
Jean-Marc Aubert

Saint-Gély-du-Fesc : violent incendie d'entrepôt

Une cinquantaine de pompiers venus des deux casernes de Montpellier et alentour à bord d'une dizaine d'engins sont engagés depuis 16h sur un violent incendie d'entrepôt aux portes de Saint-Gély-du-Fesc. Attisées par un léger vent, les flammes ravagent un bâtiment de la société Solandis spécialisée dans les plastiques et situé rue de la Mine, dans la ZAC nord-est. 120 m3 sont en feu, les quatre murs et la toiture sont touchés. Une épaisse fumée noire est visible à des kilomètres à la ronde. Les gendarmes et les policiers municipaux ont bouclé un vaste périmètre habité pour permettre l'intervention des pompiers, dont la grande échelle pivotante automatique. L'incendie d'origine accidentelle, était circonscrit dans la soirée.
Jean-Marc Aubert

19 oct. 2011

Logements sociaux : Lattes doit payer une amende de 275.000 euros

C'est le maire Cyril Meunier qui l'a annoncé mardi 18 octobre au soir lors du conseil municipal de Lattes : la commune doit payer une amende de 275.000 euros pour n'avoir pas respecté le quota de construction de 20% de logements sociaux. "On en est à 6%, il nous en reste donc encore 14% à construire, c'est vrai" a piteusement reconnu le maire de Lattes, interrogé par un élu de l'opposition. "Je rencontre le préfet de l'Hérault demain (ndlr : aujourd'hui donc) pour défendre la cause de la commune, car avec ses parcelles en zones inondables, les digues et autres zones inconstructibles, il nous est difficile de respecter le quota, mais nous allons faire mieux que 6% bien sûr. Je vais tenter de convaincre le préfet de réduire le montant de cette pénalité financière" a précisé Cyril Meunier. Le maire de Lattes a bien été reçu mercredi 19 octobre en préfecture. 12 communes de l'Hérault viennent d'être épinglées par le préfet Claude Baland, des maires qui vont devoir régler des amendes élevées, à l'instar de Lattes donc, mais également de Saint-Clément-de-Rivière, qui détient le pompon. Curieusement, les services de la préfecture refusent de rendre publique la liste complète de ces maires en infraction...
Jean-Marc Aubert

Rap : mariage de raison entre Sexion d'Assaut et les gays

Un accord national vient d'être signé entre le groupe de rap Sexion d'Assaut et cinq associations qui luttent contre l'homophobie. Cet accord qui constitue une première en France a été signé mercredi 12 octobre dernier. Le Montpelliérain Hussein Bourgi, président du Collectif contre l'homophobie (CCH) le confirme mercredi 19 octobre à l'Agglo-Rieuse. Outre le CCH, la Fédération LGBT (gays lesbiennes et trans), la coordination InterPride France, SOS Homophobie et l'Autre Cercle ont signé ce protocole, "qui prend acte que le groupe Sexion d'Assaut a expurgé de tous ses albums et des titres des chansons contenant des propos à caractère homophobe et que les membres s'engagent à ne pas réitérer de tels dérapages sur leurs prochains albums" se félicite Hussein Bourgi. Jusqu'à la signature de cet accord national qui scelle un mariage de raison insolite entre le groupe de rap et les gays, Sexion d'Assaut faisait l'objet d'une mobilisation des communautés homosexuelles lors de chaque concert. Celui de Montpellier avait été annulé. "Sexion d'Assaut viendra se produire à Montpellier au premier semestre de 2012 et les associations gays y assisterons" annonce Hussein Bourgi. Une bonne nouvelle pour tous les fans de ces musiciens.
Jean-Marc Aubert

Lattes : l'école de la Castelle vandalisée

Le maire de Lattes, Cyril Meunier, interrogé par un élu de l'opposition inquiet, a confirmé lors du conseil municipal de mardi 18 octobre au soir que l'école de la Castelle avait été vandalisée le week-end dernier. L'information n'avait pas transpiré depuis. Les dégâts sont considérables, notamment à la cantine et à la bibliothèque, où les vandales ont notamment brisé du mobilier, allant jusqu'à uriner sur les murs, qui ont par ailleurs été tagués. Les faits remonteraient à la nuit de samedi à dimanche : "J'invite les élus et les citoyens à appeler la police municipale, quand en rentrant chez vous la nuit ou dans la journée d'un dimanche, vous constatez que les lumières ne sont pas éteintes dans une école" a affirmé Cyril Meunier, qui a indiqué qu'une plainte avait été déposée et que les policiers de la Sécurité publique mènent une enquête. Des techniciens du commissariat central ont pu isoler des traces laissées par les vandales susceptibles d'aider à les identifier. Tout a été mis en oeuvre pour que les élèves et les enseignants de la Castelle retrouvent les classes normalement lundi 17 octobre."Je peux vous assurer que les auteurs de ces actes de vandalisme gratuits et inacceptables vont être retrouvés. Nous ne reculerions pas sous la pression des parents, les auteurs seront traduits au tribunal des enfants s'ils sont mineurs ou correctionnel, s'il y a des adultes parmi eux" a prévenu Cuyril Meunier, très remonté, à l'heure où la commune de Lattes est en proie à un climat d'insécurité, avec une vague de cambriolages. C'est la troisième école de la commune qui est visée par des vandales en quelques années.
Jean-Marc Aubert

18 oct. 2011

Midi Libre : Jeantet lance une commission "Journal du futur"

Pierre Jeantet, le boss du groupe Sud-Ouest qui a racheté le groupe des Journaux du Midi, dont il préside le comité des actionnaires et le conseil de surveillance lance une commission baptisée "Journal du futur", à laquelle seront associées les rédactions de Midi Libre, l'Indépendant et Centre-Presse. C'est ce qu'il annonce notamment dans sa lettre remise aux délégués des trois rédactions, rencontrées jeudi 13 octobre au siège de Midi Libre, au Mas-de-Grille à Saint-Jean-de-Védas. "Pierre Jeantet avait promis de mettre par écrit les promesses faites verbalement, lors des discussions, promesses qui ont permis aux journalistes d'être rassurés et de mettre un nouveau préavis de grève entre parenthèses. Nous sommes très favorables à la mise en place rapide de cette commission du Journal du futur, car nous serons associés aux grandes décisions et nous aurons surtout notre mot à dire" se félicite mardi 18 octobre un responsable du Syndicat national des journalistes (SNJ, section Midi Libre), joint par l'Agglo-Rieuse. L'autre bonne nouvelle dans la lettre de Pierre Jeantet, c'est son souci de se pencher d'urgence sur les dysfonctionnements de la rédaction de Midi Libre. "Il a bien compris qu'il y avait un problème entre les journalistes de Midi Libre et la direction de la rédaction, il nous l'a bien fait comprendre et nous savons qu'il a passé un savon aux responsables, y compris à ceux du directoire, lors du conseil de surveillance de vendredi 14 ici" ajoute ce responsable du SNJ. Pierre Jeantet va proposer des solutions pour régler ce problème de management de la rédaction, avant la fin de l'année, promet-il dans son courrier. Deux audits sont lancés, celui commandé par la rédaction, afin de vérifier si les actions et les chiffres annoncés dans le plan social (158 postes à supprimer, 8 millions d'euros à économiser) sont réels et celui ordonné par Pierre Jeantet pour remettre de l'ordre au sein des rédactions du groupe des Journaux du Midi. En pleine tempête, le "Journal du futur" semble bien parti...
Jean-Marc Aubert

17 oct. 2011

Saint-Gély-du-Fesc : un piéton mortellement blessé

Un Saint-Gillois de 87 ans, Adrien Dupont est mort au CHRU Lapeyronie des suites de ses blessures, en fin de semaine dernière, sans avoir repris connaissance, après avoir été violemment heurté par une voiture, lundi 3 octobre dans le centre de Saint-Gély-du-Fesc. Depuis, l'octogénaire avait sombré dans le coma. L'accident s'est produit devant l'agence de La Poste, dans des circonstances qui font l'objet d'une enquête des gendarmes : alors qu'il traversait l'avenue, dont les deux voies sont séparées par un petit muret, le piéton a été happé et déséquilibré par une voiture conduite par une dame, qui se dirigeait vers la salle Georges Brassens, à faible allure selon des témoins. La victime avait lourdement chuté. Adrien Dupont sera enterré à Saint-Gély mardi 18 octobre.
UN MOTARD TUE
Le pilote d'une moto (24 ans) a trouvé la mort lundi 17 octobre vers 8h, à proximité du Mas-de-Grille, au sud de Montpellier, lors d'une collision avec une voiture. La conductrice (30 ans) s'est engagée à une intersection, au moment où arrivait l'engin. Le motard est mort dans l'ambulance des pompiers. La circulation, très dense à cette heure-là a été considérablement perturbée, avec des embouteilles qui ont provoqué des bouchons aux bretelles d'accès de l'autoroute A9 de Montpellier-ouest et de Saint-Jean-de-Védas. L'auteure de l'accident qui n'aurait pas respecté un panneau "stop" a été entendue au commissariat central par les policiers et sera jugée ultérieurement devant le tribunal correctionnel pour "homicide involontaire".

Assassinat : Michel Guibal devrait être libéré fin novembre

Les juges de la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Nancy, en Meurthe-et-Moselle vont-ils ordonner la libération de Michel Guibal, cet artisan de Castelnau-le-Lez arrêté en 1991 pour l'assassinat d'Anne-Marie Roudil à Perpignan et condamné en 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises des Pyrénées-Orientales ? Le condamné qui vient donc de passer vingt ans en cellule avait déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle durant l'été, les précédentes ayant été rejetées. La dernière en date a été acceptée et la cour d'appel doit fixer une date de sortie. Détenu à la centrale de Toul, dans l'est de la France, c'est donc la juridiction de Nancy qui est compétente. L'audience a eu lieu lundi 17 octobre et les juges ont mis leur arrêt en délibéré. Il sera rendu dans trois semaines et le condamné devrait être remis en liberté fin novembre. Par le biais de son avocat, Me Etienne Nicolau, le docteur Gérard Roudil (notre photo du haut) qui vit à Montpellier, mari de la victime, s'oppose fermement à la remise en liberté de Michel Guibal. Les experts judiciaires qui ont été désignés par les magistrats rendent des conclusions contradictoires sur les risques de récidive concernant le condamné. Mais, les deux derniers rapports en date d'un expetrt psychiatrique et de l'expert psychologue qui vont être évoqués lundi 17 sont favorables à Michel Guibal, ce que contestent Me Nicolau et le docteur Roudil. Ils estiment que l'Héraultais présente toujours une pathologie de dangerosité, en cas d'élargissement. Ce dont a requis l'avocat général, qui s'est toutefois prononcé pour la libération de Michel Guibal...Le faits-divers effroyable avait ému la France entière : le 18 mars 1991 en fin d'après-midi, Anne-Marie Roudil qui regagnait son domicile cours Palmerolle, en plein centre-ville de Perpignan, était aspergée d'essence et immolée sur le palier de l'appartement familial, au moment où elle sortait de l'ascenseur. Un inconnu vêtu d'une salopette l'attendait. Son forfait accompli, sous les yeux des deux jeunes enfants du couple alertés par les cris de leur maman, l'agresseur s'enfuyait. Anne-Marie Roudil succombait dans la soirée. A l'époque, le mari et père Gérard Roudil était médecin à l'hôpital de Perpignan.
Empreinte et ticket
Les policiers ne disposaient d'aucun mobile apparent, quand ils découvraient une bouteille de whisky vide et un ticket de caisse d'une laverie abandonnés dans une cave en travaux, mitoyenne du hall d'entrée de l'immeuble où s'est déroulé le drame. Deux indices qui allaient conduire les policiers jusqu'à Michel Guibal, un artisan installé à Castelnau-le-Lez. C'est lui qui avait laissé à la laverie un bleu de travail, identique à la salopette décrite par les malheureux enfants du couple, seuls témoins de ce geste fou et qui avait perdu le ticket de caisse en quittant la cave, où il avait rempli la bouteille de whisky d'essence. En y laissant son empreinte digitale ! Guibal qui exploitait une entreprise de nettoyage de commerces sur la région montpelliéraine avait entretenu dans le passé une liaison éphémère avec Anne-Marie Roudil, alors que tous deux, jeunes étudiants fréquentaient le même campus.
Vengeance
L'assassin avait eu le coup de foudre, mais la victime l'avait éconduit après un premier passage à l'acte qu'elle avait qualifié de désastreux. Michel Guibal n'avait pas supporté cette humiliation et avait décidé de retrouver la trace d'Anne-Marie Roudil, passant quelque vingt années à localiser où elle résidait. Vingt années à ruminer sa vengeance ! Il parvenait finalement à obtenir l'adresse de Mme Roudil début 1991 et mettait en place un scénario criminel effrayant digne d'un polar pour que sa vengeance soit fatale à cette femme, qui vivait en harmonie avec un médecin sans histoires et leurs deux jeunes enfants, loin de Montpellier. Le docteur Gérard Roudil a fait le déplacement à Nancy avec son avocat pour assister à l'audience pénale.
Jean-Marc Aubert

16 oct. 2011

Assas : 2 hectares de pins ont brûlé

Alerte au feu dimanche 16 octobre vers 15h15 sur la commune d'Assas. Les flammes se propageaient rapidement dans une pinède et le sous-bois très secs. Les pompiers locaux ont dépêché les premiers engins sur les lieux, avant de recevoir des renforts au sol et aériens. Des groupes d'attaques feux de forêt des casernes de l'Hérault et les bombardiers d'eau venus de Marignane ont permis de limiter l'extension des flammes. Deux hectares ont brûlé. Les gendarmes de Clapiers-Jacou ont ouvert une enquête.

15 oct. 2011

Val-de-Croze : des bus caillassés sur la ligne 11

Des bus ont été caillassés samedi 15 octobre en fin d'après-midi sur la ligne 11 qui dessert les gares SNCF et routière Saint-Roch et les Bouisses, dans le quartier du Val-de-Croze, au sud-ouest de la ville, selon des témoins. L'un d'eux a assuré que son bus avait été détourné du trajet habituel et que des arrêts n'ont pas été respectés, en raison de l'insécurité qui règne cités du Val-de-Croze. De jeunes individus regroupés enverraient des pierres et des projectiles sur les bus et sur des véhicules. Des équipages de police sont sur les lieux pour calmer cette tension, dont l'origine est pour l'heure inconnue.
Jean-Marc Aubert

Ecusson : un motard de la police renversé par une voiture

Un motard de la police nationale, appartenant à la brigade des délits routiers de la Sécurité publique de Montpellier, a été renversé par une voiture samedi 15 octobre, peu avant 14h, dans l'Ecusson. L'accident, dont les circonstances restent à déterminer, s'est produit à l'angle de la rue Foch et de la rue qui mène à la place de la Canourgue, à proximité du vieux palais de justice qui abrite la cour d'appel. Le policier a été médicalisé sur place et pris en charge par les sapeurs-pompiers pour être admis aux urgences du CHU Lapeyronie. Son état n'était pas connu, mais il semble qu'il n'était pas inconscient lors de son transfert. Selon les premières constatations, la voiture et le motard roulaient dans la même direction, vers la préfecture. Le choc aurait toutefois été violent, comme l'attestent les dégâts visibles sur les deux véhicules. Le motard blessé faisait partie d'un groupe de trois policiers de la brigade des délits routiers en patrouille, au moment de l'accident.
Jean-Marc Aubert

14 oct. 2011

Rédactions de Midi Libre et de l'Indépendant mobilisées

Les rédactions de Midi Libre et de l'Indépendant étaient mobilisées vendredi 14 octobre au matin dans les locaux du siège de Midi Libre au Mas-de-Grille à Saint-Jean-de-Védas, pour voter, à l'issue d'une assemblée générale la reprise de la grève illimitée ou non, après la rencontre de jeudi 13 après-midi avec Pierre Jeantet président du conseil de surveillance du groupe des Journaux du Midi et des responsables du directoire, dont le président, Alain Plombat. "Il y a beaucoup de monde, on s'y attendait" relève un syndicaliste. Le conseil de surveillance de ce vendredi, présidé par Pierre Jeantet président du groupe Sud-Ouest qui a racheté les Journaux du Midi s'est achevé en fin de matinée. "En fonction de la position du conseil d'administration et de l'état des négociations, les journalistes vont décider de la suite à donner lors de l'AG, mais, nous les sentons très engagés à reprendre la grève" explique un responsable du Syndicat national des journaliste (SNJ). D'autres journalistes appellent à l'apaisement pour ne pas aggraver une situation déjà très fragile et mettant en péril le groupe de presse. Samedi 15, tous les journalistes étaient à leur poste, Midi Libre sera bien dans les kiosques dimanche 16. Les rédactions attendent d'être destinataires d'une lettre promise par Pierre Jeantet pour confirmer les engagements pris lors des échanges de jeudi 13. Un courrier qui devrait être envoyé par mail en début de semaine prochaine...
Jean-Marc Aubert

13 oct. 2011

Midi Libre : vers une nouvelle grève ?

Au terme de plus de deux heures de discussions jeudi 13 octobre après-midi au siège de Midi Libre, au Mas-de-Grille à Saint-Jean-de-Védas, avec notamment Pierre Jeantet, président du conseil de surveillance du groupe des Journaux du Midi, les neuf représentants syndicaux sont repartis déçus, face à l'absence de propositions faites pour réduire le nombre des départs programmés jusqu'en 2014, quelque 158 postes de journalistes (rédacteurs, secrétaires de rédaction, photographes et PAO), dont 123 CDI. Révélé le 3 octobre dernier, le plan social avait débouché sur deux jours de grève de la rédaction, ayant entraîné l'absence du quotidien régional des kiosques et des boîtes à lettres des abonnés. Midi Libre a reparu lundi 10, après l'annonce de la venue ce jeudi de Pierre Jeantet, qui a esquissé l'éventualité d'une réorganisation du management au sein d'une rédaction démotivée et plus que jamais mobilisée. "M.Jeantet a visiblement remis de l'ordre, ça s'est senti, il a semble-t-il compris qu'il y avait un problème entre les journalistes et le directeur de la rédaction et le responsable du service Région, voire avec le président du directoire. Je pense que le conseil de surveillance va être agité, Pierre Jeantet va remettre les pendules à l'heure, il nous l'a fait comprendre" assure un syndicaliste.
Conseil de surveillance
Le conseil de surveillance se tiendra vendredi 14 octobre au siège de Saint-Jean-de-Védas, à l'heure où les journalistes du quotidien tiendront une assemblée générale, prévue à 10h. "D'après nos informations, il va y avoir du monde, des journalistes du Gard, de l'Aude, de l'Aveyron et bien sûr de l'Hérault ont prévenu qu'ils allaient venir, ils se disent déçus de cette rencontre avec les responsables, il n'est pas exclu qu'une reprise d'une grève illimitée se dégage du vote" prévient ce syndicaliste. Jeudi 13, pour cette rencontre avec les neuf représentants de la rédaction, autour de Pierre Jeantet, avaient pris place Alain Plombat président du directoire, Joël Canis, Laurent Jaurès et Jacques Vernette, "visiblement mal à l'aise, ça se voyait" dixit un des participants.
Jean-Marc Aubert

Une enseignante se suicide par le feu : la CGT appelle à un arrêt de travail

Le syndicat CGT (section Educ'Action 34) appelle les enseignants de tous les établissements scolaires de l'Hérault à cesser le travail durant une heure vendredi 14 octobre, après le drame survenu jeudi 13 octobre dans la matinée, dans la cour du lycée professionnel Jean-Moulin de Béziers. Lors de la récréation de 9h50, Lise, une professeure de 44 ans s'est aspergée d'essence et a allumé un briquet. Elle a été transformée en torche vivante, sous les yeux des élèves et du personnel, horrifiés. Ils ont éteint les flammes et secouru la victime, qui, brûlée au 3e degré sur 95 % du corps a été héliportée jusqu'aux urgences du service des grands brûlés du CHRU Lapeyronie à Montpellier. Elle est décédée des suites de ses terribles brûlures. M.Mathé a convenu que "ce suicide constitue un acte désespéré en lien avec l'activité professionnelle de la victime", confirmant les informations d'Educ'Action 34, faisant état de l'existence récente d'un conflit avec des élèves du lycée professionnel. L'enseignante avait mal vécu une réunion houleuse avec des lycéens, il y a une dizaine de jours.
Le ministre se déplace
Selon le syndicat CGT, section Educ'Action 34, "le Recteur de Montpellier avait été alerté le 4 octobre dernier sur de nombreux cas de souffrance au travail recensés et liés à la très forte dégradation des conditions de travail des enseignants". Une des responsables syndicales, Valérie Gagner assure que "le Recteur Christian Philip a eu sur le sujet une attitude pour le moins désinvolte et une réponse presque méprisante"...Luc Chatel, le ministre de l'Education, accompagné du préfet de l'Hérault Claude Baland sont venus réconforter les enseignants, les lycéens et les parents d'élèves jeudi après-midi. Le ministre et le préfet ont par ailleurs été reçus au CHRU par l'équipe médicale qui a pris en charge la victime.
Jean-Marc Aubert

Prisons : "Il n'y a plus de fouilles générales"

Les quatre organisations syndicales pénitentiaires des maisons d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone et de Béziers ont été reçues jeudi 13 octobre en matinée dans l'établissement de Villeneuve par Claude Baland, le préfet de l'Hérault, accompagné de son directeur de cabinet, du directeur interrégionnal de l'administration pénitentiaire de Toulouse, des deux directeurs des prisons de l'Hérault et du patron des gendarmes du département. "Une rencontre qui a duré à peine dix minutes, montre en main" regrette Patrick Cayeul, secrétaire du Syndicat des surveillants pénitentiaires (SPS, non-gradés) de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Toutefois, le responsable syndical a pu interroger le directeur interrégional sur les graves préoccupations des gardiens concernant de récents incidents, avec notamment l'envoi de colis remplis d'objets interdits (drogue, téléphones portables, munitions) par dessus le mur d'enceinte, des agressions verbales et physiques, des bagarres à l'arme blanche entre bandes rivales de détenus. Les surveillants avaient récemment bloqué les accès des deux prisons pour attirer l'attention des pouvoirs publics. Questionné sur l'urgence d'organiser une fouille générale, le directeur interrégional a révélé "qu'elles n'étaient plus d'actualité, au motif qu'elles risquaient de générer des mouvements de masse de la part de la population pénale, que la logistique et le coût de telles opérations étaient très lourdes et élevées". Selon Patrick Cayeul, "seules des fouilles ciblées seront organisées". A quoi servent les Eris, ces groupes interrégionaux de choc composés de gardiens de prison, spécialisés dans des descentes pour stopper des émeutes ou pour encadrer des fouilles ciblées ? A la préfecture de l'Hérault, on explique le départ précipité du préfet de la prison de Villeneuve à cause de l'acte d'une enseignante qui s'est immolée dans l'enceinte d'un lycée professionnel de Béziers. Claude Baland devait accueillir le ministre de l'Education Luc Chatel.
Jean-Marc Aubert

12 oct. 2011

Elections à la CCI : la liste unique dévoilée par la préfecture

La préfecture de l'Hérault dévoile mercredi 12 octobre après-midi la liste unique "50 élus unis pour votre CCI" emmenée par André Deljarry, le président du Medef pour les élections de mercredi 16 novembre prochain. Les noms des titulaires et des suppléants des trois catégories professionnelles, "commerce", "industrie" et "services" sont publiés. On note la présence de Thierry Deloncle, fils de Gabrielle Deloncle, éphémère présidente élue fin 2010 sur fond de soupçon de vote trafiqué et d'ex-proches, tels Laurent Teissier, Bernard Cabiron et Jean-Marie Sevestre. La préfecture confirme que le vote se fera exclusivement par correspondance et que l'option du vote électronique n'a pas été retenue pour ce scrutin, comme l'Agglo-Rieuse l'a révélé récemment.
Pour consulter la liste unique et le déroulement des élections, aller sur les sites Internet de la préfecture : http://www.herault.gouv.fr/actions/ccit/candidatures.pdf et http://www.herault.gouv.fr/actions/ccit:reunion130911.pdf.

Trou Arnal : le procès civil sera-t-il révisé seize ans après ?

Mercredi 12 octobre, des juges de la chambre civile de la cour d'appel de Montpellier ont décidé de se prononcer jeudi 17 novembre pour savoir s'ils réviseront ou non un procès, vieux de seize ans ! La chambre civile, présidée par Anne Besson va devoir juger si l'action en révision déposée par la famille Arnal est recevable ou non. Ces magistrats vont devoir en effet se plonger sur l'arrêt rendu par trois collègues de cette même juridiction, le 24 octobre 1995 et qui avait débouté la famille Arnal, contre la société SOGEA. Les premiers juges ont-ils été trompés ? C'est ce qu'estiment les deux avocats des Arnal, Valentin Escalé et Jacques Barbe. "Postérieurement à cet arrêt de 1995, la police judiciaire de Montpellier a récupéré l'original d'un ordre de service émis par la SOGEA sur lequel ne figure pas une phrase manuscrite rajoutée par un responsable de cette société de BTP d'ici, à l'insu des Arnal. Un faux document dont se servent les avocats de la SOGEA pour faire condamner les Arnal, tant au civil qu'au pénal depuis le début de l'affaire" assure Me Escalé. Une affaire dite du Trou Arnal, qui ressemble à un véritable feuilleton. Début 1990, Charles Arnal qui exploitait un commerce de pièces détachées automobiles sur un terrain de 8.900 m2 au bout de l'avenue de Palavas, quartier des Prés-d'Arènes créait la SCI Espace Charles Arnal avec son épouse, Michèle et les trois enfants du couple, Sandrine, Philippe et Jérôme pour réaliser un projet immobilier avec commerces, bureaux et hôtel de prestige.
Prescription ?
Un projet qui allait vite nourrir les appétits des hommes d'affaires clés de la franc-maçonnerie qui "tiennent" Montpellier, car se profilent aux Près-d'Arènes des aménagements immobiliers ambitieux et surtout une bretelle d'accès de l'autoroute A9. Les fonds demandés par la SCI à une banque étaient débloqués et les travaux étaient lancés début 1992. "Deux mois après, le chantier était stoppé brutalement et jusqu'à ces deux dernières années où des constructions ont vu le jour en lieu et place du terrain, un trou béant était visible" témoigne Jérôme Arnal. Il explique : "Nous avons découvert tardivement à l'époque, que notre architecte, qui n'avait pas le diplôme requis était de mèche avec la SGME, devenue plus tard le groupe SOGEA, présidé par Gérard Maurice. La SGME a invoqué cet ordre de service qui stipulait l'arrêt du chantier en cas de non-paiement des deux premières situations de travaux dans les délais. Mais, nous n'avons découvert la supercherie, à savoir que l'ordre de service présenté à la justice était un faux que des années plus tard, lors de l'incendie de notre maison de famille, aux Près-d'Arènes". C'est sur la foi de ce document falsifié, comme l'a reconnu depuis un responsable de la SOGEA entendu par le SRPJ de Montpellier, que les juges de la chambre civile de la cour d'appel d'ici avaient rendu le fameux arrêt, frappé d'une action en révision par la famille Arnal. Mais entre-temps, au pénal, d'autres juges montpelliérains ont estimé que l'escroquerie avec ce faux était prescrite. Un arrêt qui fait l'objet d'un pourvoi en cassation. Selon nos informations, l'audience de ce pourvoi devant la chambre criminelle de la juridiction suprême est fixée au jeudi 3 novembre prochain. Les magistrats mettront leur arrêt en délibéré, probablement à début décembre...
Jean-Marc Aubert

Fraude à la CCI : Chantal Boix en examen, audition de Joseph Francis

Depuis mardi 11 octobre, les policiers de la division économique et financière du Service régional de police judiciaire (SRPJ) procèdent à de nombreuses auditions à l'hôtel de police, dans le cadre de la fraude présumée aux élections de la CCI fin 2010, qui fait l'objet d'une instruction de deux juges, à la suite de deux plaintes, l'une du Medef, l'autre de la CGPME. Une quinzaine de personnes sont mises en examen. Gabrielle Deloncle (CGME) éphémère présidente de la CCI avait été interrogée par les juges sous le statut de témoin assisté. Les investigations policières sont donc relancées. Les enquêteurs ont notamment convoqué Joseph Francis, l'influent patron de la société COMECA sise à Saint-Mathieu-de-Tréviers, Chantal Boix, présidente du Conseil des prud'hommes et Laurent Teissier. Ce dernier est ressorti des locaux de la PJ mardi soir. Tous doivent s'expliquer sur les conditions dans lesquelles se sont déroulés le vote électronique et la collecte des enveloppes auprès des commerçants figurant sur les listes des candidats. Joseph Francis a quitté le commissariat central ce mercredi matin. Chantal Boix, en revanche, a été déférée au palais de justice à l'issue de sa garde à vue et mise en examen, notamment pour "fraude électorale". Elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Chantal Boix aurait demandé aux deux juges d'instruction d'être mise en examen pour avoir accès à la procédure. D'autres personnes vont être prochainement entendues, selon une source judiciaire.
Jean-Marc Aubert

10 oct. 2011

Lattes : cinq voitures incendiées

Cinq voitures de particuliers ont été incendiées au cours de la nuit de jeudi 6 à vendredi 7octobre, aux abords du rond-point de l'Europe, à Lattes. Les pompiers de Montpellier sont intervenus à partir de 2h. Selon l'état-major de la direction départementale de la Sécurité publique (DDSP 34) qui confirme les faits lundi 10, il ne s'agit pas de véhicules volés et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet important sinistre. Il n'est pas exclu que c'est une voiture en feu qui ait propagé les flammes aux autres automobiles en stationnement. Reste à déterminer s'il s'agit d'un feu volontairement allumé ou d'un feu accidentel.

A9 : course-poursuite entre convoyeurs de drogue et policiers

EXCLUSIF
Une spectaculaire course-poursuite s'est déroulée samedi 8 octobre sur l'autoroute A9 dans la région de Béziers et de Narbonne entre des convoyeurs de drogue selon la technique rapide dite du Go Fast et des policiers parisiens et de la brigade de recherche et d'intervention (BRI, ex-anti-gang) du Service régional de police judiciaire de Montpellier, qui ont finalement intercepté le véhicule bourré de drogue à hauteur de Fitou (Pyrénées-Orientales). 540 kilos de résine de cannabis ont été saisis. Les enquêteurs ont été obligés d'installer une herse sur la voie pour immobiliser la voiture et interpeller manu-militari les deux occupants, qui ont foncé sur deux voitures de police banalisées. Ils ont été ramenés dans les locaux du SRPJ, à l'hôtel de police de Montpellier, où ils se trouvaient toujours en garde à vue lundi 10. L'enquête est supervisée par deux juges d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, indique une source judiciaire, à l'Agglo-Rieuse. Les trafiquants présumés seront transférés dans les prochains jours dans la capitale pour être mis en examen.
Jean-Marc Aubert

Feux : 200 à 250 hectares brûlent dans les Hauts-Cantons

Les pompiers de l'Hérault qui ont reçu des renforts de départements limitrophes ont lutté toute la nuit de dimanche 9 à lundi 10 octobre contre un important feu de forêt et de sous-bois, sur la commune d'Olonzac, dans les Hauts-Cantons. Les moyens aériens sont entrés en action dès le lever du jour pour aider les pompiers au sol à noyer les dernières flammes. Attisé par une forte tramontane, le feu qui s'est déclaré dimanche 9 au soir dans un endroit boisé isolé a détruit 200 hectares, selon une estimation provisoire. Après une reconnaissance aérienne lundi 10 au matin, la superficie touchée pourrait s'élever à 250 hectares. L'origine de l'incendie serait suspecte, selon la gendarmerie. Ce lourd bilan s'ajoute aux quelque 200 hectares de pinèdes et de garrigue ayant déjà brûlé lors d'une dizaine de foyers le week-end dernier, plus au sud, à l'est du Piscénois et au nord de Béziers. Des enquêtes sont en cours.

9 oct. 2011

Coup de filet : 50 cambriolages élucidés

L'arrestation mercredi 5 octobre de trois individus de 18 à 20 ans constitue un joli coup de filet à l'actif des policiers de la sûreté départementale (Sécurité publique de l'Hérault) : une cinquantaine de cambriolages dans des pavillons et des commerces de Montpellier (quartier de Port-Mariane), de Lattes, Pérols et Palavas-les-Flots sont ainsi élucidés. Le trio qui pénétrait par effraction à l'aide de tournevis raflait téléviseurs, chaînes hi-fi, petits meubles, bibelots, vêtements de luxe, argent, cartes bancaires, bijoux etc. Des objets volés ont été récupérés, lors des perquisitions. A la suite d'une nette recrudescence depuis le début de l'été de "casses" à domicile et dans des magasins, un plan anti-cambriolages avait été discrètement mis en place par le contrôleur général Marcel Authier, directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP 34) et la brigade des cambriolages avait été mise à contribution, ainsi que d'autres unités spécialisées dans les surveillances et le flagrant-délit. C'est le témoignage d'un riverain livré à la police mardi 4 octobre qui s'est avéré capital.
Jean-Marc Aubert

Feux : un deuxième avion victime d'un incident mécanique !

Deux jours après la chute au nord de Béziers d'un des petits avions de type Morane de la société Midair loués par le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 34) pour le guet armé aérien en prévention des feux de forêt, un deuxième appareil a été victime d'un incident mécanique dimanche 9 octobre en fin d'après-midi, toujours au nord de Béziers. "Cette fois, le pilote a réussi à poser l'avion en catastrophe, en plein milieu de la route, sur la départementale 162 près de Cazouls-lès-Béziers, sans dommage. Le pilote est indemne. L'appareil est actuellement remisé au bord de la chaussée pour déterminer si on peut réparer le moteur sur place ou s'il faut le remorquer" précise un officier des pompiers du Sdis 34. (sur notre photo, Sdis 34). Vendredi 7, près de Magalas, un Morane de cette même société s'est abîmé dans un champ, alors qu'il intervenait sur un départ de feu de forêt. Le pilote a été légèrement blessé à la tête. On lui a posé trois points de suture. Une série noire qui survient après des accidents qui ont eu lieu dans le passé, dont un mortel. La société Midair met à la disposition du Sdis 34 quatre coucous qui assurent la prévention aérienne de lutte contre les feux de végétation, lors de la saison estivale.
Jean-Marc Aubert

EXCLUSIF : grève suspendue à Midi Libre

La rédaction de Midi Libre a suspendu sa grève dimanche 9 octobre, à l'issue d'un vote ponctuant une assemblée générale au siège du Mas-de-Grille, à Saint-Jean-de-Védas. 80 journalistes des agences de la zone de diffusion étaient présents, "du jamais vu" selon un élu du Syndicat national des journalistes (SNJ). 46 ont voté pour la reprise du travail, 34 contre. "La lettre de Pierre Jeantet, PDG du groupe Sud-Ouest, propriétaire des Journaux du Midi qui accepte de rencontrer une délégation du SNJ jeudi 13 octobre après-midi au siège de Saint-Jean-de-Védas pour lancer enfin un dialogue sur les principaux points du plan social que nous dénonçons a pesé dans la décision d'arrêter le mouvement" témoigne cet élu du SNJ, qui prévient : "Si les discussions avec Pierre Jeantet restent vaines, nous organiserons une AG vendredi 14 octobre, jour de la tenue d'un conseil de surveillance ici pour décider ou non des actions à lancer. Nous pourrions reprendre la grève". Les journalistes, secrétaires de rédaction, photographes et PAO ont retrouvé leurs bureaux et Midi Libre sera donc de retour dans les kiosques lundi 10 octobre, après deux jours d'absence.
Jean-Marc Aubert

Les Matelles : le spéléo reste cinq heures pendu par les pieds !

Incroyable sauvetage pour les pompiers des casernes du nord de Montpellier et pour l'équipe spécialisée du Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) de Saint-Martin-de-Londres : dans la nuit de samedi 8 à dimanche 9 octobre, à 3h, ils ont réussi à libérer un spéléologue âgé de 68 ans qui était coincé dans l'aven dit du Petit Mur, sur la commune des Matelles. La victime se trouvait dans une inconfortable position, puisqu'elle était pendue par les pieds à son cordage, qui n'a pas cédé. Le spéléo serait ainsi resté cinq heures, puisque l'alerte a été donnée samedi 8 au soir, à 23h25. "Lorsqu'il s'est retrouvé coincé dans le trou, il a alerté son fils grâce à son téléphone portable, lequel nous a appelés. Nous avons immédiatement déclenché les secours, mais il a fallu beaucoup de temps pour localiser le spéléo. Lorsque nous avons réussi à trouver l'endroit où il était, il a fallu descendre le récupérer" indique un officier du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 34). Féru de spéléologie, le sexagénaire, indemne, mais choqué est donc resté cinq heures pendus par les pieds dans l'obscurité totale...
Jean-Marc Aubert

8 oct. 2011

Midi Libre : Pierre Jeantet annonce qu'il va renégocier tous les points du plan social

"Les négociations sont bloquées avec le directoire du groupe des Journaux du Midi et avec le président, Alain Plombat, nous attendons beaucoup de la venue jeudi prochain au siège de Midi Libre, au Mas de Grille à Saint-Jean-de-Védas de Pierre Jeantet du groupe Sud-Ouest, il nous a clairement fait savoir qu'il allait renégocier avec nous tous les points du plan social que nous dénonçons fermement, mais jusqu'à nouvel ordre, les discussions sont terminées" révèle samedi 8 octobre au soir, à l'Agglo-Rieuse, un responsable du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui a participé aux rencontres avec les membres du directoire. Il ajoute : "Visiblement, Jeantet ne comprend pas pourquoi le directoire des Journaux du Midi s'entête à refuser de renégocier, même sur quelques points. Le président du groupe Sud-Ouest nous a fait comprendre qu'il allait lâcher du lest, lors de son déplacement ici. Nous pensons qu'il ne viendra pas de Bordeaux pour faire du tourisme".
Nouvelle AG
Pierre Jeantet a adressé au SNJ par mail vendredi 7 une lettre dans laquelle il annonce sa venue ici jeudi 13. Le SNJ lui a répondu samedi 8. Selon un des élus du SNJ, la tenue d'une nouvelle assemblée générale aura lieu dimanche 9 octobre à 11h, dans le hall du journal à Saint-Jean-de-Védas, où se retrouveront les grévistes de la rédaction. Le directoire des Journaux du Midi va-t-il prendre le risque de laisser pourrir la situation jusqu'à la venue de Pierre Jeantet, jeudi 13 octobre, à la veille d'un conseil de surveillance qui s'annonce tendu ? D'autant que les journalistes de l'Indépendant sont également en grève et que ceux de Centre-Presse pourraient à leur tour rejoindre le mouvement lundi 10...
Jean-Marc Aubert

Violent feu de forêt dans le Piscénois

Plus de 200 pompiers de l'Hérault et des bombardiers d'eau venus de Marignane luttent samedi 8 octobre, depuis 14h50, contre un important feu de forêt et de garrigue entre Saint-Pargoire et Montagnac, dans le Piscénois, où 80 hectares ont déjà brûlé. Le feu est attisé par un vent violent. C'est le quatrième incendie de végétation qui se déclare dans cette zone en moins de trois jours. L'incendie a été circonscrit dans la nuit. 100 hectares ont brûlé. Les pompiers étaient mobilisés sur un autre feu de pinède sur la commune de Fraïsse-sur-Agout, au nord de Béziers. Toute la nuit, ils ont lutté contre les flammes qui ont dévoré 20 hectares de pins et de sous-bois. En raison d'une forte tramontane annoncée pour dimanche 9 octobre, les pompiers de l'Hérault sont sur le pied de guerre. Un dispositif préventif important est en place pour "mettre le paquet" au sol et avec un guet aérien, en raison des risques très sévères.

Grève : pas de Midi Libre dimanche dans les kiosques

Le quotidien régional Midi Libre sera de nouveau absent des kiosques dimanche 9 octobre, en raison de la grève de la rédaction, suivie à 90 %. Une rencontre samedi 8 en fin d'après-midi entre des représentants du Syndicat national des journalistes (SNJ) et du directoire du groupe des Journaux du Midi, à l'initiative d'Alain Plombat, a tourné court.

Grève à Midi Libre : une délégation reçue par le directoire

EXCLUSIF
Une délégation de cinq ou six grévistes de Midi Libre, notamment composée d'élus du Syndicat national des journalistes (SNJ) sera reçue samedi 8 octobre à 17h, à leur demande, par le président et des membres du directoire au siège de Saint-Jean-de-Védas, en vue d'obtenir une refonte complète du plan social annoncé lundi 3 octobre. "Nous allons voir si le directoire est prêt à revoir sa copie sur les 158 suppressions de postes prévus ou s'il s'agit d'une manoeuvre en vue de nous dissuader de poursuivre la grève, afin que Midi Libre revienne dans les kiosques le plus rapidement possible, car il y a les élections pour la primaire socialiste ce week-end" témoigne un responsable du SNJ. Il ajoute : "Si nous obtenons satisfaction à l'issue de cette rencontre en fin d'après-midi, nous n'aurons aucun intérêt à continuer à paralyser le journal, nous reprendrons le travail et Midi Libre sera de nouveau dans les kiosques dimanche 9 octobre au matin". Toutefois, ce sont les journalistes de Midi Libre en grève qui décideront par vote électronique. Ils seront destinataires d'un mail envoyé à l'issue de cette rencontre avec Alain Plombat, président du directoire et de ses membres.
Lettre de Jantet
Il semble que tant le groupe des Journaux du Midi, que le groupe Sud-Ouest manifestent l'intention de faire stopper cette grève qui s'étend à la rédaction de l'Indépendant et qui menace de gagner Centre-Presse. Ainsi, dans la soirée de vendredi 7 octobre à 23h, une lettre signée de Pierre Jeantet du groupe Sud-Ouest, propriétaire des Journaux du Midi a été adressée par e-mail à des élus du SNJ de Midi Libre. Jeantet les informe qu'en prévision du conseil de surveillance du vendredi 14 octobre au siège du journal, au Mas-de-Grille à Saint-Jean-de-Védas, il se dit prêt à les recevoir la veille, pour trouver une solution rapide au conflit. Le SNJ a adressé par retour de mail ce samedi 8 octobre après-midi une réponse à Pierre Jantet. En résumé, les responsables du syndicat ne s'opposent pas à le rencontrer jeudi 13 octobre à Saint-Jean-de-Védas, "mais, nous lui expliquons que ce se sera pas pour parler de la pluie et du beau temps. S'il nous assure que la rencontre portera sur la refonte complète du plan social concernant les 68 suppressions de poste à la rédaction de Midi Libre, nous répondrons présents" prévient l'un d'eux. Reste que si un accord est trouvé ce samedi 8 en soirée, cette rencontre avec Pierre Jeantet n'aura plus lieu d'être...
Jean-Marc Aubert

Nouvel incendie : 20 hectares brûlent à Gabian

Nouvel incendie de sous-bois et de garrigue : vendredi 7 octobre à 23h, le feu s'est déclaré dans une zone isolée de la commune de Gabian, non loin de Roujan, dans le Piscénois. Attisées par un vent fort, les flammes ont ravagé vingt hectares, avant d'être stoppées par quelque 40 engins et 160 pompiers. Le feu a été éteint samedi 8, à 4h. Le fait que le feu ait pris en pleine nuit, en bordure d'un chemin rural semble indiquer une origine criminelle. Les gendarmes qui ont ouvert une enquête privilégient cette hypothèse. La veille, 30 hectares de sous-bois et de garrigue avaient déjà brûlé du côté de Villeveyrac.

Feux : un "coucou" des pompiers s'écrase au sol, un blessé

Le pilote d'un des quatre petits "coucous" du Service départemental d'incendie et de secours de l'Hérault (Sdis 34) qui interviennent en premier secours pour aider les pompiers au sol et en l'attente des bombardiers d'eau venus de Marignane a été blessé samedi 8 octobre en fin de matinée, après que son appareil jaune stationné à Vias se soit écrasé, après un largage sur un feu de broussailles, sur la commune de Pouzolles, près de Magalas, dans le Biterrois. Le pilote a sauté de l'appareil. "Il est très légèrement atteint, on lui a posé trois points de suture aux urgences de l'hôpital de Béziers, qu'il a quittées très rapidement" indique le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 34). Ce départ de feu samedi 8 au matin intervient après un incendie de sous-bois et de broussailles à l'origine suspecte, la veille au soir, non loin de là, dans les collines de Gabian...

Grève de la rédaction : le site Internet de Midi Libre paralysé

La grève de la rédaction de Midi Libre suivie à 90 % depuis vendredi 7 octobre et qui entraîne l'absence du quotidien régional des kiosques et des boîtes à lettres samedi 8 paralyse également le site Internet. Il n'y a plus la moindre information locale, régionale, nationale et internationale depuis samedi 8 octobre, la dernière mise en ligne remonte à vendredi 7, à propos d'un drame entre élèves dans un collège des Pyrénées-Orientales. "L'équipe de journalistes qui gère le site Internet en live depuis la plate-forme du siège de Saint-Jean-de-Védas suit le mouvement de grève" confirme un responsable du Syndicat national des journalistes (SNJ). Seules des dépêches d'agences de presse sont mises sur le fil. Les journalistes et les photographes ayant voté vendredi 7 au soir la reconduite de la grève, les salles de rédaction sont encore désertes samedi 8 et le Midi Libre ne paraîtra pas non plus dimanche 9. "Nous déciderons ce soir de la poursuite du mouvement dimanche. Les journalistes sont très remontés, ils veulent durcir la grève, d'autant qu'ils n'acceptent pas le refus de dialogue du directeur de la rédaction et du directoire" analyse un responsable du SNJ. La grève s'étend à l'Indépendant, absent des kiosques depuis samedi 8 et au moins jusqu'à mardi 11 octobre et menace de toucher Centre-Presse, à partir de lundi 10 octobre...
Facebook
Les grévistes de Midi Libre ont créé un lien sur Facebook, intitulé : "Midi Libre, c'est nous", où ils expliquent que les photographes et les secrétaires de rédaction sont indispensables pour le bon fonctionnement d'une rédaction. Lien : midilibrecestnous.blogspot.com. Les journalistes de l'Indépendant, dont 33 postes seraient supprimés si le plan social tel qu'il est proposé sera appliqué d'ici 2014 ont également créé un lien sur Facebook : "Sauvons l'Indépendant". Ils ont déjà reçu des centaines de soutien venus des Pyrénées-Orientales et de l'Aude certes, mais également du Languedoc.
Jean-Marc Aubert

7 oct. 2011

Midi Libre : reconduction de la grève samedi

Les grévistes de Midi Libre, soit 90 % de la rédaction, reconduiront leur mouvement samedi 8 octobre, selon un responsable du Syndicat national des journalistes (SNJ). "Nous avons décidé de poursuivre la grève, en raison du silence du directoire ce jour et l'ensemble des rédacteurs, photographes, secrétaires de rédaction et PAO ont opté pour la continuer, pour dénoncer la brutalité du plan social. Ils espèrent un geste des responsables du directoire du groupe des Journaux du Midi, mais une première rencontre jeudi 6 au soir avec le président du directoire, Alain Plombat est restée sans suite. Il n'y a pas de dialogue" précise ce responsable. Le quotidien régional sera donc absent des kiosques samedi 8 et dimanche 9 octobre. Par ailleurs, les journalistes de l'Indépendant ont voté ce jour une grève reconductible jusqu'à lundi 10 octobre.

Midi Libre : les journalistes en grève ont occupé la Comédie

Des centaines de journalistes de Midi Libre en grève (rédacteurs, photographes, secrétaires de rédaction et PAO) ont débarqué vendredi 7 octobre vers midi sur la place de la Comédie pour un pique-nique insolite. Par cette action, ils veulent attirer l'attention du public sur les conséquences sur l'emploi des journalistes de Midi Libre, si le groupe des Journaux du Midi applique dès la fin de l'année le plan social, dévoilé lundi 3. Il prévoit 158 départs, dont 123 CDI. La rédaction d'ici serait amputée de 68 salariés. Du coup, en raison de ce mouvement décidé lors d'une assemblée générale à l'initiative du Syndicat national des journalistes (SNJ), le quotidien régional sera absent des kiosques, samedi 8. "Il s'agit d'une grève illimitée, nous déciderons ce vendredi soir de la suite à donner. Si le directoire persiste, nous reconduirons la grève samedi 8, avec comme conséquence, l'absence du journal dans les kiosques dimanche 9. Ce plan social est inacceptable" prévient un responsable du SNJ. La rédaction de l'Indépendant, également touchée par le plan social, pourrait embrayer vendredi 7 en se mettant en grève reconductible. Le quotidien départemental des Pyrénées-Orientales sera absent des kiosques dimanche 9. Les journalistes de Centre-Presse (Aveyron) devraient les imiter rapidement. Vendredi 7, aucune information ne transpirait sur cette grève de la rédaction sur le site Internet de Midi Libre, qui est actualisée, tant avec des évènements d'ici et de la région, qu'avec les traditionnelles dépêches d'agences de presse.
Jean-Marc Aubert

Villeveyrac : 30 hectares de sous-bois ont brûlé

Un important feu de sous-bois et de garrigue s'est déclaré vendredi 7 octobre à l'aube, au nord du bassin de Thau, sur la commune de Villeveyrac. L'alerte a été donnée vers 6h30, mais à l'arrivée des premiers engins des casernes du secteur (Mèze, Loupian, Gigean, Bouzigues et Montbazin), le feu, attisé par un vent violent se propageait vers Poussan. Des renforts au sol sont intervenus, avec 200 pompiers mobilisés, ainsi que des moyens aériens : quatre bombardiers d'eau venus de Marignane ont effectué des largages. L'incendie a été éteint à 10h. Selon la préfecture de l'Hérault, 30 hectares ont brûlé. Ce n'est pas le premier incendie qui touche ce secteur et celui notamment proche du plateau d'Aumelas. Et le fait qu'il ait démarré tôt, à une heure inhabituelle laisse penser aux gendarmes chargés de l'enquête à un incendie criminel. De plus, plusieurs hectares ont été ravagés par un incendie d'origine suspecte jeudi 6 dans le même secteur, plus au sud, du côté de Loupian, non loin de l'autoroute A9. L'unité Vulcain, spécialisée dans la recherche des causes d'incendie de forêt a longuement examiné l'endroit d'où sont parties les premières flammes, pour éventuellement détecter une mise à feu. La préfecture rappelle qu'il est interdit de procéder à des écobuages en cette période de vent fort.
Jean-Marc Aubert

6 oct. 2011

PS : 57 des 58 ex-Frêchistes exclus réintégrés ou non ?

Comme l'annonçait l'Agglo-Rieuse en exclusivité lundi 3 octobre, 57 des 58 ex-élus Frêchistes de l'Hérault, du Gard, des Pyrénées-Orientales et de la Lozère, exclus du Parti socialiste après les dernières élections régionales sont bien réintégrés. Le sénateur Christian Bourquin, président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon l'a officiellement confirmé jeudi 6 octobre. Comme nous l'indiquions, seul Robert Navarro, vice-président de la Région reste exclu jusqu'à nouvel ordre, pour cause d'enquête judiciaire en cours. Son cas sera étudié par le Bureau national du PS avant la fin de l'année, selon le président Bourquin. Une déclaration faite à l'AFP. Patatras, dans la foulée, François Lamy, bras droit de Martine Aubry apportait un démenti total, assurant qu'officiellement, à sa connaissance, les déclarations de Christian Bourquin étaient fantaisistes et infondées...Il est en tout cas une certitude : le président de la Région est en train de lâcher Francis Navarro.

Midi Libre : grève de la rédaction vendredi

Il n'y aura sans doute pas de Midi Libre dans les kiosques samedi 8 octobre : la rédaction du quotidien régional, réunie en assemblée générale jeudi 6 entre "midi et deux" a, à l'unanimité des présents -120 journalistes, secrétaires de rédaction, PAO et photographes venus des agences de l'Hérault, du Gard et de l'Aude- décidé d'un mouvement de grève de 24 heures pour vendredi 7. Des journalistes déterminés, à l'instar de ceux de la rédaction de Nîmes : 25 sur 26 ne mettront pas leur pied à l'agence ! Les photographes seront semble-t-il les plus touchés, puisque de 27 actuellement, le plan social dévoilé lundi 3 par le directoire du groupe des Journaux du Midi prévoit de les ramener à 9 ! Des postes de rédacteurs seront supprimés. "La base est très remontée et déterminée à faire capoter ce plan social" indique un syndicaliste.
Pique-nique
Jeudi 6, dans la soirée, des délégués du Syndicat national des journalistes (SNJ, section Midi Libre) étaient dans le bureau d'Alain Plombat, président du directoire pour évoquer ce mouvement de grève et pour montrer la détermination de la rédaction. Les journalistes en grève feront un pique-nique vendredi 7 sur la Comédie à Montpellier, à l'heure du déjeuner. La colère de la rédaction de Midi Libre s'étend dans le groupe : vendredi 7, ce sont les journalistes de l'Indépendant qui tiendront une assemblée générale à Perpignan pour décider du mouvement à donner pour condamner le plan social. Un préavis de grève devrait être déposé et l'Indépendant risque de ne pas être diffusé dimanche 9, jour des primaires socialistes. Pour l'heure, c'est silence radio du côté de la CGT et des ouvriers du Livre...
Jean-Marc Aubert

5 oct. 2011

EXCLUSIF : le commissaire de police Christophe Gavat serait mis en cause à Perpignan

L'affaire des présumés policiers "ripoux" de Lyon et de Grenoble va-t-elle provoquer dans les jours qui viennent un cataclysme judiciaire dans notre région ? Moins de vingt-quatre heures à peine, après sa mise en examen par deux juges parisiens pour "association de malfaiteurs, vol en réunion, détournement de scellés et trafic de stupéfiants" et sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, le commissaire Christophe Gavat serait mis en cause à Perpignan, où il fut chef de l'antenne des Pyrénées-Orientales, rattachée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier de fin 2006 à fin 2010, avant d'être nommé à l'antenne de Grenoble de la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Lyon. L'ex-directeur général des services de Saint-Cyprien, Francis Montor, a saisi mercredi 5 octobre, par l'intermédiaire de son avocat, Jean-Robert Phung du barreau de Montpellier, le procureur de la République de Perpignan, Achille Kiriakidès aux fins d'ordonner des investigations sur les agissements présumés du commissaire Gavat, dans l'affaire financière dite de Saint-Cyprien, dans laquelle le maire de l'époque, Jacques Bouille avait été mis en examen et incarcéré, le 17 décembre 2008, avant de se suicider au centre pénitentiaire de Perpignan en 2009.
Contrepartie ?
Huit autres personnes, dont Francis Montor, sont mis en examen par deux juges d'instruction de Perpignan, dont un certain Rémi B. qui à l'époque n'avait pas été placé sous mandat de dépôt. Rémi B. était le concubin d'une nommée Vicky J., laquelle, lors du coup de filet du SRPJ de Montpellier et de Perpignan n'avait été entendue qu'à titre de simple témoin par le commissaire Christophe Gavat et ce en tête en tête. Il était le directeur d'enquête. Joint au téléphone, Jean-Robert Phung confirme à l'Agglo-Rieuse avoir bien saisi ce jour le procureur de Perpignan : "Mon client, Francis Montor a appris, lors du déroulement de l'instruction, que cette jeune femme, principale témoin à charge dans cette affaire financière, entretenait des liens plutôt étroits, pour ne pas dire intimes avec le commissaire, patron de l'enquête. Je ne peux pas en dire plus actuellement, mais, j'ai saisi le procureur de Perpignan pour qu'il diligente une enquête préliminaire, voire qu'il ordonne l'ouverture d'une information judiciaire sur ces faits présumés que mon client vient de porter à ma connaissance, à la suite des évènements qui éclaboussent la police judiciaire lyonnaise et grenobloise. C'est simple : il faut que le procureur de Perpignan déclenche une enquête pour établir si la relation intime entre le directeur d'enquête de l'affaire de Saint-Cyprien et un témoin à charge capital est avérée ou non. Si c'est avéré, il faudra établir si ce témoin important a pu bénéficier d'une contrepartie, pour qu'il échappe par exemple au régime de la garde à vue. Et, il faudra se demander si les deux juges d'instruction étaient au courant ou s'ils ignoraient ces manoeuvres illégales supposées. Francis Montor est légitimement en droit de se poser ces questions et de tout faire pour les éclaircir". Le courrier reçu par le procureur de la République de Perpignan a été adressé en copie au Premier président et au Procureur général près la cour d'appel de Montpellier, ainsi qu'au président de la chambre de l'instruction. Laquelle pourrait-être saisie dans les prochains jours d'une requête en nullité, visant à l'annulation complète de la procédure dite de Saint-Cyprien.
Plaintes contre X
Le maire de cette station-balnéaire de Pyrénées-Orientales, des adjoints et des chefs de service ont été mis en examen fin 2008 pour de présumés détournements de fonds publics, escroqueries, faux en écriture et usage de faux, corruption active et corruption passive. Des oeuvres d'art avaient disparu. La procédure est toujours à l'instruction au tribunal de grande instance de Perpignan. A la suite du suicide en prison du maire de Saint-Cyprien, Jacques Bouille, sa veuve a déposé des plaintes pénales contre X pour "homicide involontaire et non-assistance à personne en danger", mais visant en réalité les deux juges d'instruction, le procureur et un des vice-procureurs de l'époque, mutés depuis et des responsables du SRPJ de Montpellier, dont...le commissaire Christophe Gavat. Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) est saisi. La chambre criminelle de la Cour de cassation a transmis au printemps dernier toutes ces plaintes à la cour d'appel de Toulouse pour qu'elles soient instruites. La veuve de Jacques Bouille n'a toujours pas été convoquée...
Jean-Marc Aubert

Ecobuages : attention au feu

Les conditions climatiques actuelles avec, certains jours des vents modérés à fort amènent le préfet de l'Hérault à recommander la prudence à ceux qui allument des écobuages, ces feux sous contrôles autorisés à moins de 200 mètres d'espaces boisés et de garrigue. Ces derniers jours, à cause d'un écobuage mal contrôlé, 78 hectares de forêt et de broussailles ont brûlé sur la commune de Roujan, dans le Piscénois. Au total, 224 hectares de forêt ont été ravagés par le feu dans le département lors de 95 incendies depuis le 13 juin dernier. "Jusqu'au 15 octobre, l'utilisation du feu est soumise à déclaration en mairie et appel téléphonique aux sapeurs-pompiers par le canal du 18, le jour de l'allumage" rappelle la préfecture. Elle rappelle que "les brûlages en milieu naturel sont interdits toute l'année, lorsque le vent est supérieur à 40 km/h pour les propriétaires ou leurs ayants-droit". Les contrevenants s'exposent à une peine de six mois de prison ferme et à une amende de 3.750 euros. Des sanctions doublées si les auteurs ne sont pas intervenus pour arrêter l'extension du feu ou s'ils n'ont pas alerté les pompiers rapidement.

"Faites entrer l'accusé" new-look le 30 octobre sans Hondelatte

"Faites entrer l'accusé", un des magazines qui enregistrent une des plus fortes audiences en deuxième partie de soirée sur France 2 est de retour. Un magazine sur les affaires criminelles retentissantes qui présentera une formule new-look. D'abord, sans le présentateur vedette Christophe Hondelatte, dont la carrière musicale n'est pas un franc succès semble-t-il. Outre la réalisation d'un CD qui vient de sortir dans les bacs, il a préféré se consacrer à la radio, en animant les matinales d'une grande station, où il rayonne, en revanche. C'est la journaliste Frédérique Lantieri, qui collaborait comme grand reporter à "Envoyé Spécial" qui va le remplacer. Autre nouveauté : le journaliste Dominique Rizet (qui vient de quitter le Figaro-Magazine) sera, certes toujours présent sur le plateau pour apporter de précieux éclaircissements sur les affaires évoquées, grâce notamment à des pièces de la procédure, mais il occupera une tranche plus longue. Ensuite, "Faites entrer l'accusé" ne sera plus diffusée le mardi, mais le dimanche soir, après le grand film, à partir de 22h30. Première émission de "Faites entrer l'accusé" new-look : dimanche 30 octobre. Qu'on se le dise !
Jean-Marc Aubert

4 oct. 2011

Prison : en cavale, il rendait visite à son frère !

Un homme recherché par la justice montpelliéraine depuis plusieurs mois est tombé dans les mailles de l'opération anti-drogue, menée mardi 4 octobre au matin aux parloirs de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Il s'y est présenté en compagnie de sa mère, qui dissimulait 23 grammes de résine de cannabis dans son soutien-gorge, du shit destiné à son fils aîné, actuellement incarcéré dans cet établissement. C'est en passant l'identité du fils cadet au fichier national des personnes recherchées, que les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez ont découvert qu'il ne s'était pas présenté au tribunal de grande instance de Montpellier pour exécuter une peine de prison ferme, révoquée par un juge d'ici, pour non-respect du contrôle judiciaire. Son arrestation dans la salle d'accueil des familles de détenus a été mouvementée, le fuyard ayant notamment frappé le chien anti-stups des gendarmes en tentant de s'échapper !
Jean-Marc Aubert

Policiers présumés ripoux : un ex-commissaire de la PJ d'ici impliqué

EXCLUSIF
Parmi les policiers présumés ripoux de la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Lyon déférés mardi 4 octobre en fin d'après-midi devant les deux juges d'instruction parisiens qui ont déjà mis en examen et fait incarcérer le commissaire Michel Neyret, numéro 2 de ce service, figure un commissaire de police qui était en poste ces dernières années au sein du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier. Christophe G. a notamment dirigé l'antenne de Perpignan, où il a supervisé d'importantes enquêtes judiciaires, avant d'être promu ces derniers mois chef de l'antenne de Grenoble de la DIPJ de Lyon. Et c'est en tant que responsable de cette antenne, qu'il est soupçonné d'avoir commis des actes illégaux, qui lui ont valu son interpellation en fin  de semaine dernière, dans la foulée de l'arrestation du numéro 2 de la DIPJ de Lyon. Le commandant de police, adjoint du commissaire Christophe G. à la tête de l'antenne de Grenoble fait également partie des policiers déférés mardi 4 octobre devant les juges d'instruction parisiens. Dans la soirée, conformément aux réquisitions du procureur de la République de Paris, le commissaire Christophe G. est ressorti libre du palais de justice. Il est mis en examen, notamment pour "association de malfaiteurs, détournements de scellés judiciaires et vol de produits stupéfiants", laissé libre sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer jusqu'à nouvel ordre.
Jean-Marc Aubert

Prison : 70 visiteurs contrôlés aux parloirs, six interpellations

Sur les 70 personnes contrôlées mardi 4 octobre au matin par les gendarmes du groupement de l'Hérault aux parloirs de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, six d'entre-elles ont été interpellées, placées en garde à vue à la brigade de Villeneuve et remises en liberté, avec une convocation du procureur pour être jugées en comparution immédiate, lors d'une audience correctionnelle de novembre. Il s'agit de six mères de famille qui rendaient visite à des détenus, trouvées porteuses de quelques grammes de résine de cannabis -30 gr pour la plus forte saisie- dissimulés dans leur soutien-gorge. C'est le chien-renifleur anti-stuups qui a permis de les confondre.

PJ de Lyon : deux "anciens" de Montpellier à sa tête

Secouée par la mise en examen notamment pour "corruption, détournements de pièces judiciaires et violation du secret professionnel" et l'incarcération de son numéro 2, la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Lyon va changer de têtes. L'actuel patron va être nommé à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la fameuse "police des polices" ou encore les "boeufs-carottes" et c'est le contrôleur général Francis Choukroun, 54 ans qui est appelé à lui succéder. Au cabinet du directeur central de la PJ, Christian Lothion, qui fut en poste ici, on confirme que le choix s'est porté sur Francis Choukroun et qu'il aurait accepté la mission. Francis Choukroun est l'actuel patron de la DIPJ d'Orléans. Toutefois, son départ pour Lyon n'aura pas lieu avant plusieurs semaines, car M.Choukroun ne possède plus d'adjoint depuis un mois, depuis le départ de son adjoint qui ne sera remplacé que début novembre. Francis Choukroun garde des attaches familiales dans un village de l'ouest de Montpellier, depuis qu'il a été directeur du SRPJ d'ici, avant d'être promu à Orléans. Son adjointe à Lyon est connue et va prendre ses fonctions rapidement. Il s'agit du commissaire divisionnaire Nathalie Tallevast, une Nîmoise, numéro 2 actuellement du SRPJ de Toulouse et ancienne chef de la division criminelle du SRPJ de Montpellier, sous l'ère de MM.Lothion et Choukroun ! Un duo de choc qui va avoir pour mission de remonter le moral des troupes lyonnaises.
Jean-Marc Aubert

Plan social à Midi Libre : le SNJ appelle à une assemblée générale

La section Midi-Libre du Syndicat national des journalistes (SNJ) appelle à une assemblée générale dans le hall du siège de Saint-Jean-de-Védas jeudi 6 octobre à 12h, après l'annonce lundi 3 octobre du plan social par Alain Plombat, président du directoire du groupe des Journaux du Midi : Midi Libre, l'Indépendant de Perpignan, Centre-Presse (Aveyron), les sociétés IDM et MultiMédia. D'ici 2014, le groupe devra se séparer de 158 salariés, dont 123 CDI, afin d'améliorer les résultats actuels catastrophiques d'environ 10 millions d'euros, comme c'est annoncé dans une lettre de deux pages adressées lundi 3 octobre à tous les employés par Alain Plombat. La direction compte dans un premier temps sur des départs volontaires. Mais, pour le SNJ, "Ce plan d'actions est inacceptable : par son ampleur d'abord, ensuite, dans ses incohérences et par l'indigence des pistes de développement avec une taille importante dans les effectifs et enfin en raison de l'incapacité du directoire et de la direction de la rédaction à se remettre en cause, à remettre en question leurs choix et leurs méthodes, aujourd'hui en échec". D'où cet appel à ce rassemblement "pour que la rédaction de Midi Libre prenne son avenir en main, pour qu'elle pèse pour modifier ce plan et pour limiter la casse", dixit le SNJ. D'ici jeudi 6 octobre, les ouvriers du Livre pourraient réagir à leur tour...
EXCLUSIF : LE DECOMPTE
Si la lettre de deux pages d'Alain Plombat a été reçue par l'ensemble des salariés des Journaux du Midi, le directoire et la direction de la rédaction gardent secret le décompte du volet social, que l'Agglo-Rieuse est en mesure de révéler. Ces chiffres ont été annoncés lors du comité de sous-groupe :
51,5 (sic) journalistes, secrétaires de rédaction et photographes de Midi Libre sont concernés, 8,5 (re-sic) à l'Indépendant et 7,5 (re-re-sic) à Centre-Presse. Si les services techniques de Midi Libre ne seront pas amputés, ceux de l'Indépendant perdront dix employés et neuf à Centre-Presse. 34 salariés des services techniques d'IDM seront remerciés. Le groupe des Journaux du Midi table sur des départs volontaires dans le cadre de conditions collectives. Les premiers départs devraient intervenir dès fin décembre de cette année. Le projet de réorganisation a ainsi été présenté, lors de ce comité de sous-groupe qui réunissait une dizaine d'élus des cinq comités d'entreprises des Journaux du Midi : création d'un desk multi-support, multi-services à Midi Libre, création de postes de pilotes d'édition, développement de l'utilisation du logiciel de correspondant, avec la mise en place d'une nouvelle organisation pour un meilleur maillage. Les suppléments de Midi Loisirs seront regroupés avec un magazine unique Montpellier-Nîmes et généralisation du reportage global, intégrant les textes, photos et vidéos. Pour ce qui est des services techniques, une plateforme unique pour la saisie et la fabrication des carnets et des annonces légale est envisagée, ainsi que l'implantation d'un centre unique de PAO au siège, à Saint-Jean-de-Védas. La piste d'une centralisation des activités économiques au siège est suivie. Au cours de ce comité de sous-groupe restreint, Alain Plombat, le président du directoire a fait du Sarkozy, en lançant : "Travailler avec plus de flexibilité et avec une autre approche du rythme de travail", sans oser ajouter, toutefois le fameux "pour gagner plus" !
Jean-Marc Aubert



Prison de Villeneuve : contrôles aux parloirs

Mardi 4 octobre au matin, les gendarmes du groupement de l'Hérault, dont ceux de la compagnie de Castelnau-le-Lez territorialement compétents, ont mené des contrôles aux parloirs de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, sur réquisition du procureur de la République de Montpellier. Ils disposent d'un chien-renifleur spécialisé dans la détection des produits stupéfiants. Les familles qui rendent visite aux détenus sont la cible de cette opération, destinée à prévenir l'entrée clandestine de résine de cannabis et autres drogues, comme c'est régulièrement le cas, semble-t-il, dans cet établissement. Une opération qui survient également après de récents évènements dénoncés par les gardiens de prison qui ont bloqué l'accès à la prison : envois nocturnes au dessus du mur d'enceinte de paquets remplis de drogue, de munitions et de téléphones portables. Le préfet, Claude Baland s'est ému de cette situation, au point de souhaiter une meilleure sécurisation.
Jean-Marc Aubert

Réintégration des Frêchistes exclus : zizanie nocturne au PS

Les révélations de l'Agglo-Rieuse, lundi 3 octobre en soirée sur la possible réintégration lors du Bureau national de mardi 4 octobre, de 57 des 58 Frêchistes exclus du Parti socialiste au lendemain des dernières élections régionales ont provoqué une zizanie nocturne, au siège du parti, rue de Solférino. Informés tardivement des négociations entre Christian Bourquin, président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, fraîchement élu sénateur et de la direction du PS pour officialiser cette réintégration lors de ce Bureau national, apprenant que la question était bien inscrite à l'ordre du jour de cette réunion du 4 octobre, à quelques jours à peine du premier tour des primaires, les chefs de file de la direction collégiale du PS de l'Hérault ont manifesté vivement leur hostilité face à cette décision, "quasiment imposée et apprise par la bande", selon l'un d'eux, ulcéré d'avoir donc été tenu à l'écart des tractations qui ont débuté dès dimanche, dans les salons feutrés du Sénat à Paris. Il était question de ne réintégrer que 57 des 58 alliés de feu Georges Frêche. En effet, la direction nationale du PS refuserait de réintégrer Robert Navarro, actuellement pris dans une tourmente judiciaire. Visiblement, Robert Navarro et son équipe n'avaient pas été destinataires des SMS partis en début de soirée depuis le cabinet du président du Conseil régional, annonçant aux exclus leur réintégration rapide, dès le lendemain...
Cas différé
Dans les minutes qui ont suivi la diffusion de notre information exclusive, les oreilles de Christian Bourquin ont dû siffler, ainsi que bien d'autres encore. Dès lors, au terme de longs échanges tumultueux entre des responsables de la direction du PS et ceux d'ici, le cas de la trentaine de militants de l'Hérault exclus du parti ne sera pas évoqué à la réunion du Bureau national de mardi 4 octobre en fin d'après-midi et sera différé. En revanche, les autres militants des Pyrénées-Orientales, du Gard, de l'Aude et de la Lozère -donc Christian Bourquin et Alain Bertrand, fraîchement élus sénateurs- vont être réintégrés au sein du PS. Ces deux élus ont promis, en échange de rejoindre le Bureau Ps du Sénat. La réunion du Bureau national du PS risque d'être agitée, à cinq jours des primaires...
Jean-Marc Aubert

3 oct. 2011

EXCLUSIF : 57 des 58 ex-Frêchistes vont être réintégrés au PS

C'est un des ex-Frêchistes exclus du Parti socialiste début 2010 qui aurait reçu lundi 3 octobre un sms envoyé depuis le cabinet de Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon et fraîchement élu sénateur, annonçant cette bonne nouvelle : le Bureau national du PS qui se réunit mardi 4 octobre devrait annoncer la réintégration de 57 des 58 ex-alliés de feu Georges Frêche et qui s'étaient mis en délicatesse, après les dernières régionales, pour avoir refusé de soutenir à Montpellier la liste officielle emmenée par le maire, Hélène Mandroux. Seul Robert Navarro, vice-président de la Région ne serait pas réintégré, en raison de ses actuels ennuis judiciaires. L'élu et son épouse, Dominique Navarro, ainsi que des membres de leur famille et des proches collaborateurs sont concernés par une information judiciaire pour de présumés détournements de fonds, au préjudice de la fédération du PS de l'Hérault. Parmi les 58 militants du PS suspendus pour avoir été restés fidèles à Georges Frêche, lors des dernières élections régionales en Languedoc-Roussillon figurent Christian Bourquin donc et Alain Bertrand (Lozère), qui viennent d'être élus sénateurs, mais également Christian Bouillet, Anne-Yvonne Le Dain, Joël Abati, Didier Cordoniou etc.
Dans la foulée de ces réintégrations, à quelques mois des élections présidentielles, Christian Bourquin et Alain Bertrand devraient annoncer leur retour au sein du groupe du Parti socialiste du Sénat.
Jean-Marc Aubert

1 oct. 2011

EXCLUSIF : un policier tire sur un homme qui le braquait

Un policier de la Sécurité publique qui intervenait à bord d'un équipage de "Police secours", vendredi 30 septembre vers 23h en face de la gare SNCF de Montpellier a fait usage de son arme de service et a tiré sur un individu qui venait de le braquer avec un revolver de calibre 22 long-rifle. L'homme a été sérieusement blessé à une cuisse et hospitalisé d'urgence. Ses jours ne seraient pas en danger. Agé de 23 ans, ce Montpelliérain est défavorablement connu de la justice. Les gardiens de la paix sont intervenus à la demande d'un vigile qui assure la sécurité du restaurant fast-foot Mac Donald, rue Jules Ferry, face à la gare centrale, qui était invectivé, puis menacé de mort par cet individu, surexcité et qui tenait des propos incohérents.
Clients braqués
Il pointait son arme de poing en direction de dizaines de clients et de piétons et répétait qu'il allait faire feu, quand l'équipe de policiers est arrivée. Et l'un des gardiens de la paix a été mis en joue. S'estimant en danger, ainsi que les témoins, il a tiré en visant la jambe de l'agresseur. Le contrôleur général Marcel Authier, directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP 34) s'est rendu sur les lieux dans la nuit. Le policier qui a préféré immobiliser l'agresseur pour éviter un drame a été placé en garde à vue au SRPJ de Montpellier, sur ordre du procureur de la République qui devrait retenir la légitime défense, au vu des circonstances des évènements rapportés par les nombreux témoins, présents sur les lieux.
Colère syndicale
Dans un communiqué, Bruno Bartocetti, délégué régional de l'Unité SGP-Police (syndicat classé à gauche, majoritaire dans les rangs des gardiens de la paix) évoque sa colère, "après cette épreuve traumatisante pour notre collègue qui a agi en état de légitime défense". Ce syndicat de police révèle que le policier, libéré samedi 1er octobre dans la matinée a été mis en examen, ce que dément Bruce Robin, le procureur de la République de Montpellier.
Jean-Marc AUBERT