EXCLUSIF : un forcené blesse un policier au couteau à Montpellier

Un policier de la Sécurité publique d'ici âgé d'une quarantaine d'années a été blessé d'un coup de couteau reçu au visage ce dimanche 20 novembre en fin d'après-midi, dans le quartier Boutonnet à Montpellier, alors qu'il tentait de déloger en compagnie des pompiers un forcené, retranché à son domicile. Le policier a été hospitalisé et se trouvait ce soir en observation au CHRU Lapeyronie, où il y passera la nuit (Sur notre photo, l'entrée des urgences du CHRU). Ses jours ne sont pas en danger. Le forcené a finalement été maîtrisé par des policiers d'ici, "sans utiliser leur arme à feu de dotation, ni le pistolet Taser et qui ont donc fait preuve d'un professionnalisme exemplaire pour éviter une boucherie, car le forcené était déterminer à tuer" selon Bruno Bartocetti (Sur notre photo, ci-dessus), responsable régional du syndicat Unité-SGP-Police, joint ce soir par l'AggloRieuse. Une enquête est ouverte à la demande du procureur de permanence.
Flash-ball
Un équipage de Police-Secours est intervenu peu après 17 heures dans un appartement, à l'angle de la route de Mende et de l'avenue Justice-de-Castelnau, à la demande des pompiers, menacés par un homme d'une trentaine d'années, déterminé à "planter quelqu'un" et "à le planter" en apercevant un gardien de la paix. La mère de l'individu avait demandé une hospitalisation d'office à la Colombière, mais le fils a refusé. Le policier a été blessé au visage d'un coup de lame, après avoir reçu un coup de poing. Le forcené a ensuite lancé l'arme blanche sur un autre policier. Il a finalement été neutralisé par un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC), arrivé en renfort. Un policier en civil de la BAC a été obligé de faire usage du Flash-ball. "Ce drame atteste une fois de plus que les policiers effectuent un métier difficile, ils sont de plus en plus exposés face à des individus dangereux, déjà connus le plus souvent de nos services. De plus, les craintes de légitime défense très souvent contestée dans l'opinion publique nous obligent à faire preuve de discernement dans des situations sensibles que nous devons analyser dans des délais très courts" assure Bruno Bartocetti, dont le syndicat apporte un soutien sans faille au policier blessé qui appartient à la BAC de jour.
Jean-Marc Aubert