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4 déc. 2011

Fausse alerte à la bombe : une enquête régionale en cours

Une enquête judiciaire est en cours après la fausse alerte à la bombe de vendredi 2 décembre après-midi, qui a non seulement paralysé le trafic ferroviaire en gare SNCF Saint-Roch de Montpellier (sur notre photo), mais également les gares SNCF de Valence (Drôme), Avignon (Vaucluse), Aix-en-Provence et Saint-Charles à Marseille (Bouches-du-Rhône), ainsi que Nîmes (Gard), selon une source jointe par l'AggloRieuse. Suite à un appel anonyme pris au sérieux, un engin explosif avait été signalé à bord de plusieurs trains du sud de la France, dont le TGV Nantes-Montpellier entrant en gare d'ici vers 16h, vendredi 2. Les rames et la gare avaient été évacuées, les accès bloqués par les policiers de la Sécurité publique, les CRS, la police ferroviaire et municipale, tandis que les démineurs de la Protection civile étaient mobilisés.
Appel localisé
Les mêmes recherches ont été diligentées dans les autres gares SNCF visées par l'appel anonyme. Il s'agissait finalement d'une fausse alerte. "Nous avons localisé la provenance de cet appel, passé depuis une cabine téléphonique de Valence, dans la Drôme. Une enquête est en cours pour identifier l'auteur de ce canular qui a provoqué la paralysie du trafic des trains dans tout le sud de la France, un vendredi soir, veille d'un week-end où les trains sont bondés. Ainsi, 450 personnes ont été évacuées de la seule gare Saint-Roch de Montpellier" révèle à l'AggloRieuse, une source policière. Dans le cadre d'une enquête régionale, supervisée par les procureurs de Marseille, de Montpellier et de Valence, des enquêteurs du commissariat central de Valence ont effectué depuis les faits des vérifications et des recoupements, qui se poursuivaient ce week-end pour identifier le corbeau. Les investigations continueront lundi 5 décembre.
Jean-Marc Aubert

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