Jean-Michel Bissonnet a été transféré samedi 3 décembre dans une chambre cellulaire de l'Unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI), un hôpital-prison dans l'enceinte du centre hospitalier universitaire Rangueil de Toulouse
(sur notre photo). Après sa tentative de suicide dimanche 27 novembre dans sa cellule de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone par une absorption massive de médicaments, l'homme d'affaires à la retraite avait été admis à l'hôpital Gui-de-Chauliac, où il avait repris connaissance. Par mesure de sécurité, l'administration pénitentiaire a préféré transférer le détenu vers cette structure adaptée pour ces situations désespérées. Tout en recevant les soins nécessités par son état de santé, Jean-Michel Bissonnet fait l'objet d'une surveillance renforcée, jour et nuit dans l'UHSI interrégional de Toulouse. Ouvert en 2006, cet hôpital-prison est équipé de seize lits. Le terroriste Ibrahim Abdallah ou encore l'acteur Samy Naceri ont séjourné dans cet établissement réputé pour assurer une protection et une sécurité entière des détenus, mais qui a toutefois déjà connu une évasion...
Jean-Marc Aubert
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