Lattes : c'est bien le cadavre de l'étudiant

C'est bien le cadavre de Kada Tilmi qui a été repêché du Lez ce vendredi 23 décembre en fin de matinée, derrière le théâtre Jacques-Coeur de Lattes. L'information est officiellement confirmée par une source policière. L'étudiant de 21 ans a été formellement identifié, notamment grâce à sa carte bancaire retrouvée dans une poche de ses vêtements. Son téléphone portable n'a pas été récupéré, en revanche. Le corps de Kada Tilmi a été transporté au service médico-légal du CHRU Lapeyronie pour autopsie. La victime avait disparu dans la nuit du 7 au 8 décembre, après avoir téléphoné à 3h à des amis restés à l'intérieur, depuis le parking d'une discothèque de Lattes, d'où il venait d'être expulsé par des videurs à cause de son état d'ivresse. Mais, à leur sortie une demi-heure plus tard, Kada Tilmi ne se trouvait plus sur le parking, mitoyen du Lez, où ses amis avaient garé leur voiture.
Noël endeuillé
Le fleuve avait été sondé ces derniers jours sur plusieurs kilomètres, en vain. Le cadavre a été repêché non loin de la discothèque, d'où l'étudiant s'était volatilisé. C'est un promeneur qui l'a aperçu flotter depuis la digue qui longe le fleuve, derrière le boulodrome de Port-Ariane à Lattes. Ces derniers jours, la maman de l'étudiant qui réside à Perpignan avait placardé sa photo à Montpellier et à Lattes et avait organisé une marche blanche (notre photo). Un appel à témoin avait été lancé. La découverte de son cadavre qui aurait bien séjourné dans l'eau intervient à la veille de Noël, une fête familiale, hélas endeuillée.
Autopsie
L'enquête des policiers de la sûreté départementale (Sécurité publique) se poursuit, dans l'attente des conclusions de l'autopsie qui pourrait être effectuée ce week-end, sinon lundi 26 décembre, pour savoir s'il s'agit d'une noyade accidentelle, suite à une chute ou si une autre piste sera exploitée, en fonction par exemple de traces suspectes qui pourraient être relevées. Selon les premières constatations effectuées sur la berge, le corps ne portait pas de traces de coups. Les techniciens de la police scientifique ont longuement examiné les lieux de la découverte. Et les enquêteurs ont visionné les bandes des caméras de vidéosurveillance saisies dans la discothèque. Samia, la mère de Kada Tilmi souhaite que toute la vérité soit faite sur les circonstances de sa mort.
Jean-Marc Aubert