Nouvel épisode dans la crise qui secoue la CGPME de l'Hérault présidée par Gabrielle Deloncle : ce jeudi 13 décembre, à 11h15, un huissier de justice a débarqué à la préfecture de l'Hérault, plus exactement à la direction départementale de la Cohésion sociale pour accéder au fichier des associations, afin de consulter les statuts et la liste des dirigeants de l'Union départementale des petites et moyennes entreprises de l'Hérault, rattachée à la Confédération générale (CGPME), sur requête de deux adhérents. La constatation de l'huissier confirme qu'aucun acte officiel n'a été accompli depuis 2008, depuis que "Gaby" Deloncle est à la tête de l'association. Il y a bien eu un changement de dirigeants entériné le 11 juin 2008 en préfecture, mais plus rien depuis plus de quatre ans. Plus rien d'officiel, car, une interrogation de taille se pose après l'envoi au préfet de l'Hérault en date du 4 octobre dernier d'un courrier, très curieusement sans en-tête, mais signé de Gabrielle Deloncle, l'informant d'une modification des membres du bureau, modification intervenue en réalité en 2008 !
Justice
Un courrier expédié en urgence quatre ans après au préfet, dans la foulée des révélations récentes du blog de l'Agglo-Rieuse sur la situation de la CGPME, considérée comme une association fantôme...Commentaire d'un membre de l'équipe Deloncle, consterné : "la CGPME de l'Hérault n'a aucune existence légale, la présidente Deloncle essaye de rattraper le coup, nous n'allons pas en rester là". La lettre adressée au président national pour l'informer de cette situation inédite en France et pour réclamer l'organisation rapide d'une assemblée générale extraordinaire est restée sans réponse à ce jour. "Nous allons saisir la justice" préviennent ces membres qui veulent une sortie de crise.
Jean-Marc Aubert
1 commentaire:
Ils ont vraiment que ça à foutre ces frondeurs ... voilà de quoi faire marcher la presse et les castes d'avocats !
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