4 à 5 pigeons ont été récupérés morts ou en train d'agoniser, visiblement empoisonnés à la mi-décembre dans l'enceinte du parc Darwin et du zoo à Lunaret à Montpellier. Les volatiles ont été découverts par des visiteurs qui ont alerté les responsables du zoo. Les animaux ont été amenés chez les animaliers du zoo. Des analyses ont-elles été effectuées pour déterminer l'origine du décès de ces pigeons et pour confirmer qu'ils avaient avalé des produits empoisonnés ? Un témoin est formel sur ces incidents macabres de la mi-décembre au zoo de Lunaret et a réagi en apprenant la mort de quelque 200 pigeons infestés par du poison dans la colline de Baillarguet, entre Montferrier-sur-Lez et Clapiers. Depuis hier, le site qui est contaminé sur un kilomètre est fermé au public et à la chasse par un arrêté pris par les maires de Montferrier-sur-Lez, Prades-le-Lez, Clapiers et Jacou. "Le massif de Baillarguet se trouve à 2 kilomètres à peine à vol d'oiseau du parc Darwin et du zoo de Lunaret, à mon avis, ces pigeons qui sont venus mourir la mi-décembre avaient sans doute avalé du blé, du maïs et des morceaux de pain empoisonnés" n'exclut pas ce témoin qui veut conserver l'anonymat : "Je peux vous certifier que j'ai vu de mes propres yeux un employé du zoo munis de gants ramasser deux pigeons, un mort, un autre agonisant et je ne pense pas que ces pigeons ont été empoisonnés dans le zoo". Si ces volatiles ont été infestés à Baillarguet, ça veut dire que le site champêtre était déjà contaminé il y a un mois. Depuis hier, après la découverte d'une grosse quantité de grains de maïs, de blé et de morceaux de pain empoisonnés, les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez mènent une enquête sous l'autorité du procureur de la République de Montpellier. La préfecture de l'Hérault a été avisée. Des échantillons prélevés vont être expédiés à un laboratoire scientifique pour identifier le ou les poisons utilisés à grande échelle, menaçant outre les pigeons, du gibier comme les sangliers, les renards et autres espèces animales. C'est la cellule de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) basée à la compagnie de Castelnau-le-Lez qui est en charge des investigations. "Les gendarmes de l'environnement et de la santé" sont à pied d'oeuvre à Baillarguet pour lever le mystère.
JMA
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