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1 févr. 2011

EXCLUSIF : Bissonnet a bien téléphoné au vicomte le 9 mars 2008

A l'issue de l'audience de lundi, le président Joël Mocaer a ordonné des vérifications téléphoniques sur un appel passé le dimanche 9 mars 2008, deux jours avant l'assassinat de Bernadette Bissonnet, depuis un poste fixe dans l'Hérault et qui a déclenché un relais de téléphonie dans le Gard. Il a délivré une commission rogatoire aux gendarmes de la section de recherches de Montpellier pour éclaircir si Jean-Michel Bissonnet a bien appelé ce jour-là le vicomte Amaury d'Harcourt sur son mobile depuis la ligne fixe de l'hôtel-restaurant Le Mas de Baume à Ferrières-les-Verreries, au nord du pic-Saint-Loup, dans l'Hérault, qui a déclenché le relais de Lasalle (Gard).M.Bissonnet a indiqué avoir déjeuné ce dimanche là avec son épouse Bernadette et deux couples d'amis, mais a nié avoir appelé le vicomte. Or, Amaury d'Harcourt a toujours maintenu que le 9 mars 2008, Jean-Michel Bissonnet lui avait téléphoné pour qu'il vienne à Montpellier le 11 mars -jour des faits- "afin de lui rendre un service". Après des investigations diligentées le matin en urgence, les gendarmes ont remis les résultats de leurs vérifications au président Mocaer ce mardi en début d'après-midi, confirmant que le dimanche 9 mars 2008, Jean-Michel Bissonnet a effectivement téléphoné au vicomte Amaury d'Harcourt depuis le poste fixe de cet établissement de Ferrières-les-Verreries.
Folles rumeurs
La communication qui a débuté à 14h01 s'est terminée à 14h05 minutes et 56 secondes. Le président doit donner lecture des résultats de la commission rogatoire, avant la fin de l'audience. Interrogé lors du procès sur l'existence de cet appel téléphonique deux jours avant l'assassinat de sa femme pour demander au vicomte d'avancer sa venue à Montpellier de 24 heures -le 11 mars au lieu du 12-, Jean-Michel Bissonnet a toujours nié et a même mis en doute la réalité de cet appel téléphonique à l'audience de vendredi dernier. D'où cette enquête ordonnée par le président. Par ailleurs, Joël Mocaer a délivré lundi soir une autre commission rogatoire, toujours aux gendarmes de la section de recherches pour lever de folles rumeurs véhiculées par Jean-Michel Bissonnet  et évoquées à l'audience, à savoir que le vicomte Amaury d'Harcourt aurait fait partie des services secrets et qu'il aurait joué un rôle dans la mort suspecte de François de Grossouve, le conseiller spécial de feu François Mitterrand, retrouvé "suicidé' à l'Elysée et qu'il aurait été impliqué dans le meurtre de la veuve Ghislaine Marchal à Grasse (Alpes-Maritimes), dans lequel fut accusé Omar Raddad, le fameux jardinier de "Omar m'a tuer" ! Le ministère de l'Intérieur n'avait pas transmis ce soir de réponse aux "limiers" montpelliérains.
Jean-Marc Aubert

5 commentaires:

Anonyme a dit…

JMB bientôt coincé, il ment en permanence.

Damien a dit…

Bravo pour ce scoop!

Bonne soirée

Damien

bea a dit…

Merci à vous Monsieur Jean-Marc Aubert, j'attends votre résumé tous les soirs avec impatience.
Bonne continuation
Béa

Michel Zarha a dit…

Très impressionnant les avocats de P Juan et le procureur de la république (P. Denier devrait enfoncer le clou cet après-midi). Ils n ont rien laissé passer. Ils ont martelé toutes les preuves matérielles qui accusent JMB. A l évidence, c est lui le seul coupable, les deux autres protagonistes de ce drame ne sont que de simples personnes coupables d une seule chose, leur amitié indéfectible envers le cerveau de cette affaire. Comment peut-on punir la culpabilité d une telle amitié ? Ce serait une injustice, que les avocats de la défense de MB et d’ADH vont développer dans leurs plaidoiries. Pour MB, il faudra tenir compte du temps dont il a besoin pour finir son apprentissage de la lecture et de l écriture du Français. Pour ADH, son grand âge et son état de santé fragile ne sont pas compatibles avec une peine en milieu carcéral. Un bracelet électronique à faible émission de rayonnements, nocifs pour sa santé, devrait suffire à lui faire regretter cette amitié. Que la justice passe, coûte que coûte.

Denis Neblat a dit…

N’en déplaise à P. Denier , l argumentaire du troisième coup de feu paraît solide : pas assez de plombs pour trois coups peut s expliquer facilement par la perte ou le non comptage des plombs dans la blessure alors que trop de plombs (et de bourre) pour deux coups ne peut s expliquer que par la génération spontanée de nouveaux plombs !!. L expert en balistique n’a pas eu tort quant à la quasi-simultanéité des deux premiers coups de feu. Ce que Pierre Denier ne prend pas en compte avec ses vitesses de sortie des plombs, etc…, c est l’INERTIE de la cible et sa MASSE. Si on tient compte de ces deux paramètres, le déplacement de la cible dans l espace de 0,1 sec. à 1 sec. aurait été de 1 à 2 cm. Dommage que l expert ne se soit pas souvenu de ses cours de cinétique et de dynamique des solides.
Le fusil repêché dans le Lez ne contenait qu une cartouche dans le canon gauche. Pourquoi pas deux si ce n est que le tireur a extrait les deux premières cartouches et en a inséré deux autres pour achever la victime (et éventuellement se blesser). Il n a tiré qu une des cartouches (la 3eme du canon gauche) et lorsqu il a démonté le fusil, la cartouche vierge (la 4eme) est tombé (ici retour à sa version des faits).