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15 mars 2011

EXCLUSIF : procès Bissonnet : trois nouveaux avocats dont...Jean-Marc Darrigade !

En exclusivité, l'Agglo-Rieuse est en mesure de révéler que Jean-Michel Bissonnet s'est séparé des trois avocats qui avaient assuré sa défense durant cinq semaines jusqu'au verdict de culpabilité rendu par la cour d'assises de l'Hérault. Exit le médiatique pénaliste Henri Leclerc, sa collaboratrice Nathalie Seynik et le bâtonnier montpelliérain Frédéric Vérine, dont le retour dans une cour d'assises aura été un fiasco. Jean-Michel Bissonnet sera défendu au procès d'appel par Edouard Martial, un pénaliste du barreau d'Agen (Lot-et-Garonne) qui exerce depuis près de quarante ans et par deux avocats d'ici, Claude Benyoucef et, surprise par Jean-Marc Darrigade ! Celui qui fut son premier défenseur dans ce dossier -qui avait quitté le banc de la défense lors du premier procès écourté, fin 2010 à la suite d'un rebondissement ayant mis en cause le mari accusé de tentative de subornation de témoins et renvoyé au 10 janvier dernier- a accepté de redevenir son conseil. Me Darrigade connait particulièrement bien la procédure forte de 35.000 feuillets.
Me Martial renommé
Quant à son confrère Claude Benyoucef, il avait déjà été approché par Jean-Michel Bissonnet après ce premier procès avorté, mais plusieurs rencontres à la maison d'arrêt de Béziers n'avaient pas eu de suite.
Edouard Martial, lui, compte parmi ses "idoles" des prétoires un certain Henri Leclerc, son prédécesseur remercié brutalement après la condamnation de Jean-Michel Bissonnet. Ce pénaliste du sud-ouest est loin d'être un inconnu dans les cours d'assises de Paris et de province : pour ne citer que quelques procès médiatiques, il a assuré la défense du cycliste Richard Virenque accusé de dopage et de son jeune confrère parisien Karim Achoui, soupçonné d'avoir été complice de l'évasion spectaculaire du truand Antonio Ferrara de la prison de la Santé, avant d'être blanchi. Me Martial fut par ailleurs l'un des défenseurs du tueur en série toulousain Patrice Alègre.
Dépaysement ?
Jean-Michel Bissonnet a par ailleurs demandé à la cour de cassation le dépaysement du procès en appel, en refusant d'être rejugé par une cour d'assises située dans le ressort des cours d'appels de Montpellier et de Nîmes, eu égard selon lui au fort retentissement médiatique de l'affaire dans le Languedoc-Roussillon qui pourrait influencer les jurés. La chambre criminelle de la cour de cassation n'a pas encore tranché, mais devrait donner suite à la requête des avocats de Jean-Michel Bissonnet et ordonner la délocalisation hors des cours d'appels citées. Le deuxième procès des trois accusés de l'assassinat de Bernadette Bissonnet pourrait avoir lieu devant la cour d'assises du Rhône à Lyon, au premier trimestre 2012.
Jean-Marc Aubert

2 commentaires:

Damien a dit…

Toujours à la pointe de l'info! Merci.


Damien

Unknown a dit…

Merci fidèle bloggeur !