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22 nov. 2011

Pompiers vandales au Sdis 34 : les gendarmes enquêtent

Le Sdis 34 par l'intermédiaire de son directeur départemental, le colonel Christophe Risdorfer (sur notre photo, lors d'une visite d'une caserne) annonce mardi 22 novembre le dépôt d'une plainte dans le courant de la journée auprès de la brigade de gendarmerie de Saint-Gély-du-Fesc, après les violentes actions d'une poignée de sapeurs-pompiers professionnels en grève illimité depuis vendredi 18, sur le site du Sdis 34, quartier Bel-Air à Vailhauquès. La plainte a bien été déposée. Lundi 21 novembre après-midi, 50 à 60 pompiers ont débarqué sur les lieux, ont enflammé des tas de pneus et de palettes, avant qu'un noyau dur ne s'en prenne aux bureaux de la direction, lesquels ont été inondés à l'aide d'une lance à incendie et à mousse, les bureaux du colonel Risdorfer étant saccagés. Pendant ce temps, des pompiers ont dégonflé les pneus de la voiture de fonction du patron départemental, avant de briser une glace latérale et de jeter un fumigène sur les sièges. Le véhicule qui était neuf est inutilisable. Les manifestants sont repartis en endommageant le portail d'accès principal. Le préjudice de ces exactions est estimé à 70.000 euros.
Casques et cagoules
L'enquête des gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez qui a déjà commencé dès hier "en flagrant délit" sous l'autorité du procureur de la République (la brigade de recherches sera associée aux investigations de leurs collègues Saint-Gillois) s'annonce d'ores et déjà très compliquée pour identifier les pompiers vandales et pour cause : ils portaient leur casque de feu et leur cagoule en dessous ! Le président du conseil d'administration du Sdis 34, Michel Gaudy qualifie ces gestes de "méthodes de voyous", à l'instar du colonel Risdorfer. Les pompiers grévistes qui listent une série de revendications et un refus de dialogue ne baissent pas les bras : ils (re) descendront dans les rues de l'Ecusson vendredi 25 novembre...
Jean-Marc Aubert

1 commentaire:

pneus a dit…

Ces méthodes ne sont pas à cautionner mais elles sont bien révélatrices du malaise au sein de la profession...le gouvernement finira t il par prendre en compte leurs revendications?