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31 août 2011
Port de Sète : Agrexco en liquidation judiciaire
Le tribunal de commerce de Tel Aviv a placé la société israélienne Agrexco (importation de fruits et légumes) en liquidation judiciaire mardi 30 août. L'information qui a transpiré ici mercredi 31 août suscite une vive émotion au Conseil régional du Languedoc-Roussillon et dans le port de Sète, où est implantée Agrexco. La présence de cette société israélienne suscite de vives oppositions depuis plusieurs mois. Des anti-Agrexco avaient notamment manifesté, tant à Sète, qu'à Montpellier.
CCI : le Medef préfère André Deljarry à Joseph Francis
L'Agglo-Rieuse avait annoncé une surprise pour l'élection mardi 30 août du candidat qui représentera le Medef lors des prochaines élections de la CCI, que la préfecture organisera à l'automne, après la destitution de l'éphémère présidente de la CGPME Gabrielle Deloncle. "CCI : au Medef, tous contre...Joseph Francis" avait ainsi titré l'Agglo-Rieuse dans son numéro 456 (semaine du mercredi 24 au mercredi 31 août), ce qui vient donc de se vérifier : celui qui est surnommé "Le Libanais" dans le milieu économique et des affaires d'ici qui pensait être le seul en lice pour le Medef a dû affronter André Deljarry, qui s'est présenté au premier tour en dernière minute, après avoir longtemps hésité. Et André Deljarry a obtenu 28 voix contre 16 à Joseph Francis, qui s'est donc incliné pour l'investiture. Au grand dam de Michel Fromont qui soutenait le PDG de la Comeca et également de l'influent épicier de Figuerolles Mounir Letaief...Prochain épisode annoncé : une rencontre entre le Medef du Languedoc-Roussillon et Jean-Louis Bouscaren de la CGPME pour entériner l'éventuel choix d'un candidat unique Medef-CGPME à l'élection du prochain président de la CCI de Montpellier dans deux mois. André Deljarry devrait être convié à cette rencontre, dont la date n'est pas encore fixée ce jour. Question de taille : quel devenir pour Gabrielle Deloncle, l'éphémère présidente de la CGPME qui semble ne plus faire l'unanimité dans ses propres rangs et farouchement opposée paraît-il à ce rapprochement...
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
Bords du Lez : un motard tué par un chauffard
Nouvel accident mortel dans l'Hérault : mardi 30 août vers 17h30, un motard de 24 ans a trouvé la mort au guidon de son "deux roues" sur l'avenue du Pirée, l'artère qui relie le pont Juvénal et le rond-point des Consuls de la mer, sur la ligne droite des bords du Lez. L'auteur de l'accident a pris la fuite. Le chauffard conduisait un fourgon Mercédès et a violemment percuté la moto de front, après qu'une voiture qui le précédait ait fait une brutale manoeuvre pour s'arrêter au pied des restaurants des bords du Lez. C'est cet automobiliste, témoin du drame qui a pu livrer des détails sur le type de véhicule aux policiers de la brigade des accidents et des délits routiers du commissariat central (Sécurité publique) chargés de l'enquête. Le conducteur du fourgon a poursuivi sa route avec son véhicule semble-t-il très endommagé. Le pilote de la moto est décédé d'un arrêt cardiaque dans les minutes qui ont suivi le terrible choc et n'a pas pu être ranimé par les pompiers et le Samu 34.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
30 août 2011
Insolite : des cigognes font une halte dans l'Ecusson
Vingt à trente cigognes ont fait une halte remarquée par de nombreux Montpelliérains dans l'Ecusson dans la soirée de lundi 29 août. Les échassiers étaient posés sur le beffroi de la cathédrale Saint-Pierre et sur les toits d'immeubles de la rue Foch, près de la préfecture. Ces cigognes qui ont pondu en Alsace où elles ont retrouvé leur nid en février dernier migrent à la fin de l'été -généralement fin septembre- vers les pays africains. Selon des experts, la présence fin août dans le Languedoc de ces échassiers qui atteignent jusqu'à 1m80 d'envergure annonce un hiver rigoureux.
29 août 2011
Contrôles : routes et communes sous haute surveillance
Pour lutter contre l'insécurité routière, après un été désastreux sur nos routes, le préfet de l'Hérault, Claude Baland a donné des consignes strictes aux policiers et aux gendarmes pour multiplier les contrôles diurnes et nocturnes. Dès mardi 30 août et jusqu'au dimanche 4 septembre inclus, des contrôles complets (alcoolémie, dépistage de stupéfiants, vitesse, téléphone portable au volant, non-port de la ceinture de sécurité, état du véhicule et papiers du véhicule) auront lieu dans les agglomérations de Montpellier, Lattes, Pérols, Sète, Frontignan, Béziers, Villeneuve-lès-Béziers, Boujan-sur-Libron, Agde, le Cap-d'Agde par les policiers de la Sécurité publique. Les autoroutes A9, A75 et A750 et les routes secondaires seront placées sous surveillance par les unités de gendarmerie : mardi 30 août, les RD 2,5, 613 et 909, mercredi 31 : les RD 21, 24, 27, 32, 62 et 986, jeudi 1er septembre, les RD 612, 613 et 614, vendredi 2, les RD 2, 32, 612 et 613, samedi 3, les RD 1, 2, 5, 13, 15, 17, 24, 32, 61, 65, 109, 120, 613, 908, 909, 986, 999, la route nationale 113 et les communes de La Grande-Motte, Palavas et Lodève. Dimanche 4, les RD 1,5, 17, 21, 32 34, 62, 109, 612, 613, 614, 986 et RN 113, ainsi que les communes de Poussan, Gigean et Capestang. Des zones accidentogènes seront ainsi ciblées par les forces de l'ordre, qui, à l'instar de la préfecture ont décidé de jouer la transparence. Avis aux conducteurs !
L'A75 bientôt fermée entre Lodève et le Caylar
L'autoroute A75 sera fermée entre Lodève et le Caylar du lundi 12 au jeudi 15 septembre, puis du lundi 10 au jeudi 13 octobre, annonce la préfecture de l'Hérault. Et ce pour des travaux de mise en sécurité des falaises mitoyennes du tunnel du Pas-de-l'Escalette. Les véhicules légers seront déviés par les départementales 9 et 25. Les poids-lourds de plus de 7,5 tonnes seront interdits à la circulation. Des mesures de stockage et de retournement seront mises en place. La signalisation, le balisage et les déviations seront installés par les services de l'Equipement du Massif-Central. Des maires et des habitants des villages qui vont être traversés par des centaines de véhicules durant la fermeture de l'A75 étant un peu inquiets pour la sécurité, la préfecture organise une réunion d'information mercredi 31 août en mairie de Lodève. Elle se tiendra sous la présidence de Christian Ricardo, sous-préfet de Lodève, en présence des services concernés : équipement, gendarmerie, conseil général, services départemental d'incendie et de secours.
Go Fast : 140 kilos de cannabis saisis par les gendarmes
Quelque 140 kilos de résine de cannabis d'une valeur douanière de 250.000 euros ont été saisis par plusieurs unités de gendarmerie qui pistaient le convoyage entre le Maroc et la région de Besançon, en Franche-Comté via l'Espagne et l'Hérault, où les trafiquants ont effectué une halte. Les gendarmes de la section de recherches de Montpellier ont participé aux filatures de ce Go Fast (transport rapide de drogue), dont tous les protagonistes (mules, dealers, fournisseurs) ont été interpellés, lors d'une spectaculaire opération des gendarmes d'élites du GIGN, les trafiquants étant armés et sur les dents.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
24 août 2011
Montpellier : le meurtrier présumé trahi par ses vêtements
Un SDF de 20 ans, prénommé Jean-Baptiste, activement recherché depuis deux mois pour un meurtre présumé commis à Montpellier a été arrêté mercredi 24 août à 4h30, lors d'un contrôle routier à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales. Les gendarmes ont découvert qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par la juge d'instruction Joëlle Hallot du tribunal de grande instance de Montpellier. Les policiers de la brigade criminelle de la sûreté départementale (Sécurité publique) avaient formellement identifié le SDF, déjà connu de la justice pour de petits délits comme ayant tué à coups de poings et de pieds le locataire d'un appartement proche du stade Yves-du-Manoir, quartier de l'Ovalie, à l'ouest de la ville, vendredi 8 juin dernier. La victime âgée de 25 ans fréquentait les SDF de Montpellier et était hébergé par une amie. Depuis, Jean-Baptiste qui fréquentait également la communauté locale qui se regroupe sur la Comédie était en fuite. Grâce à des indices matériels récupérés dans l'appartement, les "limiers" de la brigade criminelle avaient mis un nom sur le meurtrier présumé, qui se déplaçait à bord de sa voiture.
Cavale
Après avoir erré en région parisienne et à Bordeaux, il était revenu récemment à Montpellier, mais n'était resté que 24 heures parmi les marginaux, échappant de peu aux policiers d'ici. Il s'était mis au vert du côté de Perpignan, où il a donc été interpellé. Jean-Baptiste a étés remis aux enquêteurs de la "crim" de la sûreté départementale, venus le récupérer à la brigade de gendarmerie d'Argelès. Déféré jeudi 25 août devant la juge Hallot, il a été mis en examen pour homicide volontaire et incarcéré à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Le jour de la découverte macabre, les policiers avaient récupéré des vêtements maculés de sang lui appartenant, dans une poubelle en bas de l'immeuble où ont eu lieu les faits présumés. Des vêtements jetés par...la concubine de la victime.
Mensonges
En effet, l'amie de la victime a été mise en examen et placée en détention provisoire depuis les faits présumés par la juge Hallot pour permettre de déterminer avec précision le rôle qu'elle a pu jouer dans cet homicide. Elle a multiplié les mensonges dès le départ de l'affaire, essayant de mettre les policiers de la "crim" sur une fausse piste, celle d'une agression ayant mal tourné. Selon elle, son concubin serait revenu le 8 juin en sang dans l'appartement, expliquant avoir été battu dans la rue par un inconnu qui voulait lui voler l'argent reçu du RSA. Il venait, en effet de retirer les fonds à la Poste. Curieusement, il n'a pas été dépouillé...Grâce à des investigations exemplaires, les policiers de la "crim" n'avaient pas relevé la moindre trace de sang dans la rue, ni dans le hall, ni dans les escaliers de l'immeuble. Et puis, quand l'amie a appelé les pompiers, elle a indiqué qu'elle venait de trouver son ami mort suite à une chute, alors que le médecin-légiste a attesté que le décès remontait à de longues heures. La concubine aurait nettoyé la scène du meurtre présumé et jeté les vêtements du jeune SDF à la poubelle, avant de le laisser partir, afin d'inventer une fausse agression crapuleuse.
Mobile futile
Le couple pratiquant l'échangisme, dans cet appartement d'Ovalie et dans des clubs spécialisés d'ici, les policiers ont penché dans un premier temps pour une "partie à trois" ayant mal tourné. Une hypothèse totalement exclue depuis l'arrestation du meurtrier présumé : il s'agirait d'un mobile futile lié à un contentieux dans le milieu des marginaux, à cause d'un chien. Le couple en recevait souvent à Ovalie, dont Jean-Baptiste qui est soupçonné du meurtre. En garde à vue, le SDF a reconnu avoir porté des coups à la victime, mais assure qu'elle était vivante lorsqu'il a quitté les lieux. Selon lui, tous les protagonistes étaient alcoolisés...Il a tout confirmé devant la juge d'instruction, continuant à nier avoir porté des coups mortels. La juge devrait organiser rapidement une confrontation avec la concubine de la victime pour déterminer son degré d'implication.
Jean-Marc Aubert
Cavale
Après avoir erré en région parisienne et à Bordeaux, il était revenu récemment à Montpellier, mais n'était resté que 24 heures parmi les marginaux, échappant de peu aux policiers d'ici. Il s'était mis au vert du côté de Perpignan, où il a donc été interpellé. Jean-Baptiste a étés remis aux enquêteurs de la "crim" de la sûreté départementale, venus le récupérer à la brigade de gendarmerie d'Argelès. Déféré jeudi 25 août devant la juge Hallot, il a été mis en examen pour homicide volontaire et incarcéré à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Le jour de la découverte macabre, les policiers avaient récupéré des vêtements maculés de sang lui appartenant, dans une poubelle en bas de l'immeuble où ont eu lieu les faits présumés. Des vêtements jetés par...la concubine de la victime.
Mensonges
En effet, l'amie de la victime a été mise en examen et placée en détention provisoire depuis les faits présumés par la juge Hallot pour permettre de déterminer avec précision le rôle qu'elle a pu jouer dans cet homicide. Elle a multiplié les mensonges dès le départ de l'affaire, essayant de mettre les policiers de la "crim" sur une fausse piste, celle d'une agression ayant mal tourné. Selon elle, son concubin serait revenu le 8 juin en sang dans l'appartement, expliquant avoir été battu dans la rue par un inconnu qui voulait lui voler l'argent reçu du RSA. Il venait, en effet de retirer les fonds à la Poste. Curieusement, il n'a pas été dépouillé...Grâce à des investigations exemplaires, les policiers de la "crim" n'avaient pas relevé la moindre trace de sang dans la rue, ni dans le hall, ni dans les escaliers de l'immeuble. Et puis, quand l'amie a appelé les pompiers, elle a indiqué qu'elle venait de trouver son ami mort suite à une chute, alors que le médecin-légiste a attesté que le décès remontait à de longues heures. La concubine aurait nettoyé la scène du meurtre présumé et jeté les vêtements du jeune SDF à la poubelle, avant de le laisser partir, afin d'inventer une fausse agression crapuleuse.
Mobile futile
Le couple pratiquant l'échangisme, dans cet appartement d'Ovalie et dans des clubs spécialisés d'ici, les policiers ont penché dans un premier temps pour une "partie à trois" ayant mal tourné. Une hypothèse totalement exclue depuis l'arrestation du meurtrier présumé : il s'agirait d'un mobile futile lié à un contentieux dans le milieu des marginaux, à cause d'un chien. Le couple en recevait souvent à Ovalie, dont Jean-Baptiste qui est soupçonné du meurtre. En garde à vue, le SDF a reconnu avoir porté des coups à la victime, mais assure qu'elle était vivante lorsqu'il a quitté les lieux. Selon lui, tous les protagonistes étaient alcoolisés...Il a tout confirmé devant la juge d'instruction, continuant à nier avoir porté des coups mortels. La juge devrait organiser rapidement une confrontation avec la concubine de la victime pour déterminer son degré d'implication.
Jean-Marc Aubert
A9 : poids-lourd à contresens : deux mois de prison
Les deux chauffeurs-routiers de nationalité serbe à bord du poids-lourd qui a roulé sur plusieurs kilomètres à contresens sur l'autoroute A9 mardi 23 août, entre l'aire de repos du Village Catalan et le péage du Boulou, près de Perpignan étaient alcoolisés, indique mercredi 24 août la Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon, à Montpellier. Le conducteur, 52 ans présentait un taux d'alcoolémie de 1,68 g par litre de sang. L'autre chauffeur qui dormait dans la cabine était également en état d'ivresse. Le chauffeur a écopé de deux mois de prison ferme jeudi 25 août devant le tribunal correctionnel de Perpignan, où il a été jugé en comparution immédiate, avec interdiction de conduire un véhicule en France pendant trois ans.
23 août 2011
A9 : un poids-lourd à contresens sur 15 kilomètres !
Incroyable, mais vrai : mardi 23 août à 16h40, les gendarmes du peloton autoroutier de Perpignan (P.O) ont intercepté à la grande barrière du péage du Boulou, au sud de Perpignan le conducteur d'un poids-lourd de nationalité serbe qui venait d'accomplir 15 kilomètres à contresens sur l'autoroute A9, en direction de la frontière espagnole ! Le routier, en état d'ivresse, selon la Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon à Montpellier, avait quitté l'aire de repos de "Village Catalan" pour remonter en direction de Narbonne, mais il s'est trompé de voie et s'est engagé sur la bretelle à contresens. Ce sont des automobilistes affolés qui ont alerté la gendarmerie, laquelle a intercepté le chauffeur-router au péage du Boulou. Il ne s'était rendu compte de rien ! Il a été placé en garde à vue.
22 août 2011
Figuerolles : un restaurateur dévalisé à son domicile
Un restaurateur installé à Figuerolles a été victime d'un important cambriolage en fin de semaine dernière. Alors qu'il se trouvait dans son snack-bar-restaurant qui a pignon sur rue à Montpellier, des inconnus visiblement bien renseignés ont opéré dans la nuit dans sa propriété qui était déserte, sur la commune de Saint-Jean-de-Védas. Après effraction des lieux, ils ont réussi à s'emparer du butin contenu dans le coffre-fort et ont notamment emporté un lot de bijoux en or de grosse valeur. L'inventaire pour chiffrer le préjudice total est en cours. Les cambrioleurs sont repartis à bord de la Mercédès de luxe du restaurateur qui n'avait toujours pas été retrouvée lundi 22 août, en dépit d'un signalement sur le territoire et aux frontières. Les voisins n'ont rien vu, ni rien entendu. L'hypothèse d'un cambriolage commis par un familier de l'établissement de la victime, très au fait de ses habitudes et au courant de la présence d'un coffre, est privilégiée par les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez, en charge des investigations.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
21 août 2011
Vic-la-Gardiole : la fillette de 4 ans est morte
D'importants moyens de secours sont engagés dimanche 21 août en fin d'après-midi sur la commune de Vic-la-Gardiole, où une violente collision frontale entre deux voitures s'est soldée par trois blessés, dont un très grave, sur l'axe très fréquenté Saint-Jean-de-Védas/Sète. Il s'agit d'une fillette de 4 ans que les pompiers venus en nombre (Mireval, Frontignan et Sète) ont désincarcéré, avant qu'elle ne soit héliportée en urgence vers le Dar (Département anesthésie réanimation) du CHU Lapeyronie. Selon la gendarmerie, elle y a été admise dans le coma et le pronostic vital est engagé. Une erreur de conduite, à cause semble-t-il du chien de la famille serait à l'origine de la perte de contrôle d'un des deux automobilistes.
La fillette a succombé à ses blessures mercredi 24 août.
La fillette a succombé à ses blessures mercredi 24 août.
17 août 2011
Prison de Villeneuve : un détenu se suicide
Un détenu âgé de 44 ans, incarcéré depuis dimanche 14 août pour "tentative de meurtre" à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone s'est suicidé mercredi 17 août dans sa cellule. A 4h47, un agent qui faisait une des rondes nocturnes a découvert le détenu pendu au montant de son lit à l'aide de ses draps noués. Les pompiers et le Samu 34 n'ont pas pu le ranimer. Le procureur de permanence s'est rendu sur place, ainsi que les gendarmes chargés de l'enquête. Le détenu, déjà condamné dans le passé pour des faits sur des mineurs a laissé des écrits, notamment à sa famille dans lesquels il s'excuse de les abandonner tragiquement. Il avait été mis en examen et placé sous mandat de dépôt pour avoir sérieusement blessé une Montpelliéraine, lors des Estivales sur l'Esplanade.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
16 août 2011
Les pompiers au préfet : "un jour, il y aura mort d'homme"
Préfet de terrain et de dialogue, Claude Baland est venu à la rencontre des sapeurs-pompiers des deux casernes de Montpellier mardi 16 août après-midi, d'abord pour les soutenir après de récentes agressions, ensuite pour écouter leurs doléances. Accompagné de Michel Gaudy, président du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours (Sdis 34), du colonel Christophe Risdorfer directeur départemental du Sdis 34 et du commissaire divisionnaire Jean-Marie Farnault, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de l'Hérault, le préfet a joué la transparence. Durant deux heures, il a enregistré les témoignages spontanés de la trentaine de pompiers d'astreinte au centre de secours principal de la Paillade, théâtre d'une violente expédition punitive au soir du 10 août dernier.
Peur au ventre
Un major, trente années de service y était : "Nous avons vu débouler dans la caserne une trentaine de jeunes armés de barres à mine qui voulaient en découdre, nous étions une quinzaine, nous avons reçu des coups, il y a eu quatre blessés chez nous, nous n'avons pas riposté, nous avons préféré nous replier et attendre l'arrivée des policiers". Un jeune sapeur en renfort pour la saison des feux de forêt : "C'était impressionnant, j'ai vraiment eu la peur de ma vie, se sentir en danger dans une caserne de pompiers, c'est surréaliste". Un sergent vient bosser avec la peur au ventre : "Depuis le faits, ils sont revenus deux fois devant la caserne, la dernière fois, c'était il y a deux nuits, ils nous ont dit : si notre copain qui est en garde à vue va en taule, nous reviendrons vous faire la peau". Lequel formellement identifié grâce à son ADN relevé sur une barre de fer trouvé à son domicile a été mis en examen lundi 15 août au soir et emprisonné à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Les pompiers veulent une protection policière permanente, comme les nuits précédentes où les véhicules rouges ont été escortés depuis la caserne sur les lieux d'interventions en zone sensible par des voitures de la police nationale. "Il y aura un véhicule de nouveau cette nuit" a promis le patron des policiers d'ici.
Guet-apens
Un caporal-chef raconte : "l'autre nuit, nous avons été appelés avenue Louis Ravas, où le pilote d'une moto volée était grièvement blessé et coincé sous une voiture. A notre arrivée, alors que nous portions secours au blessé, une vingtaine de personne du quartier s'est regroupée. Nous avons été insultés copieusement". Un caporal prend la parole : "Une nuit récente, on nous a fait venir dans une cité soi-disant pour un ascenseur bloqué dans une tour. C'était un guet-apens, à peine l'équipage arrivé, une vingtaine de jeunes encagoulés nous ont bombardés de pierres et de gros morceaux de bitume, d'autres ont lancé des couteaux du 15e étage, ça devient invivable, il y a urgence, car un jour, il y aura mort d'homme : ou un pompier sera tué, ou il tuera un agresseur après avoir perdu son sang-froid".
Bouteilles d'acide
Un sergent-chef révèle le nouveau phénomène inquiétant pour la santé des locataires et des pompiers : "Les jeunes des cités de la Paillade, du Petit-Bard et des Cévennes confectionnent des petites bouteilles remplies d'acide, qu'ils entourent d'un dispositif de mise à feu dans du papier aluminium, au bout de longues minutes, ça explose, ces engins sont placés la nuit dans les cages d'escaliers des immeubles". Un caporal-chef : "Nos voitures personnelles ont été fracturées, nous avons trouvé des jeunes de la cité endormis sur des fauteuils dans la salle télé, ils ont des guetteurs qui savent quand la caserne est presque vide en raison d'une intervention massive ou de sorties simultanées". Le préfet Baland a recommandé de rehausse la hauteur de la clôture (1,50 m à peine), d'installer un portail automatique et a promis de doter la caserne de caméras de surveillance. "On doit mieux vous protéger et on le fera" a-t-il promis. Le colonel Risdorfer a insisté sur "l'émotion, le stress, la peur palpable des pompiers, mais qu'au-delà de ces craintes, il fallait continuer à faire des efforts de médiation, notamment en allant à la rencontre des chefs des communautés des cités sensibles". La question de déménager la caserne de la Paillade évoquée par un adjudant-chef n'a guère fait l'unanimité, le préfet Baland estimant au contraire : "ça constituerait un aveu d'échec de l'Etat"...La sirène interne a appelé les pompiers à la réalité quotidienne, le préfet s'en est allé à la rencontre des collègues de la caserne de Montaubérou, eux-aussi confrontés aux agressions, injures et menaces de mort. Il va bien falloir éteindre ce feu qui couve...
Jean-Marc Aubert
Peur au ventre
Un major, trente années de service y était : "Nous avons vu débouler dans la caserne une trentaine de jeunes armés de barres à mine qui voulaient en découdre, nous étions une quinzaine, nous avons reçu des coups, il y a eu quatre blessés chez nous, nous n'avons pas riposté, nous avons préféré nous replier et attendre l'arrivée des policiers". Un jeune sapeur en renfort pour la saison des feux de forêt : "C'était impressionnant, j'ai vraiment eu la peur de ma vie, se sentir en danger dans une caserne de pompiers, c'est surréaliste". Un sergent vient bosser avec la peur au ventre : "Depuis le faits, ils sont revenus deux fois devant la caserne, la dernière fois, c'était il y a deux nuits, ils nous ont dit : si notre copain qui est en garde à vue va en taule, nous reviendrons vous faire la peau". Lequel formellement identifié grâce à son ADN relevé sur une barre de fer trouvé à son domicile a été mis en examen lundi 15 août au soir et emprisonné à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Les pompiers veulent une protection policière permanente, comme les nuits précédentes où les véhicules rouges ont été escortés depuis la caserne sur les lieux d'interventions en zone sensible par des voitures de la police nationale. "Il y aura un véhicule de nouveau cette nuit" a promis le patron des policiers d'ici.
Guet-apens
Un caporal-chef raconte : "l'autre nuit, nous avons été appelés avenue Louis Ravas, où le pilote d'une moto volée était grièvement blessé et coincé sous une voiture. A notre arrivée, alors que nous portions secours au blessé, une vingtaine de personne du quartier s'est regroupée. Nous avons été insultés copieusement". Un caporal prend la parole : "Une nuit récente, on nous a fait venir dans une cité soi-disant pour un ascenseur bloqué dans une tour. C'était un guet-apens, à peine l'équipage arrivé, une vingtaine de jeunes encagoulés nous ont bombardés de pierres et de gros morceaux de bitume, d'autres ont lancé des couteaux du 15e étage, ça devient invivable, il y a urgence, car un jour, il y aura mort d'homme : ou un pompier sera tué, ou il tuera un agresseur après avoir perdu son sang-froid".
Bouteilles d'acide
Un sergent-chef révèle le nouveau phénomène inquiétant pour la santé des locataires et des pompiers : "Les jeunes des cités de la Paillade, du Petit-Bard et des Cévennes confectionnent des petites bouteilles remplies d'acide, qu'ils entourent d'un dispositif de mise à feu dans du papier aluminium, au bout de longues minutes, ça explose, ces engins sont placés la nuit dans les cages d'escaliers des immeubles". Un caporal-chef : "Nos voitures personnelles ont été fracturées, nous avons trouvé des jeunes de la cité endormis sur des fauteuils dans la salle télé, ils ont des guetteurs qui savent quand la caserne est presque vide en raison d'une intervention massive ou de sorties simultanées". Le préfet Baland a recommandé de rehausse la hauteur de la clôture (1,50 m à peine), d'installer un portail automatique et a promis de doter la caserne de caméras de surveillance. "On doit mieux vous protéger et on le fera" a-t-il promis. Le colonel Risdorfer a insisté sur "l'émotion, le stress, la peur palpable des pompiers, mais qu'au-delà de ces craintes, il fallait continuer à faire des efforts de médiation, notamment en allant à la rencontre des chefs des communautés des cités sensibles". La question de déménager la caserne de la Paillade évoquée par un adjudant-chef n'a guère fait l'unanimité, le préfet Baland estimant au contraire : "ça constituerait un aveu d'échec de l'Etat"...La sirène interne a appelé les pompiers à la réalité quotidienne, le préfet s'en est allé à la rencontre des collègues de la caserne de Montaubérou, eux-aussi confrontés aux agressions, injures et menaces de mort. Il va bien falloir éteindre ce feu qui couve...
Jean-Marc Aubert
Le braqueur ceinturé par les clients d'un bar-tabac : 4 ans ferme
Un Montpelliérain de 35 a été maîtrisé par les clients du bar-tabac-restaurant du Lion, avenue de Toulouse, lundi 15 août vers 8h et se trouve depuis en garde à vue au commissariat central est en mesure de révéler l'Agglo-Rieuse. Le braqueur a fait irruption le visage encagoulé et brandissant une arme à feu. Il a exigé la caisse au serveur de l'établissement, dans lequel se trouvaient des clients. Pour obliger l'employé à lui remettre l'argent, il a tiré un coup de feu en l'air. Mais, les clients n'ont pas été intimidés pour autant et l'ont ceinturé, avant de le remettre aux policiers de la Sécurité publique, rapidement sur les lieux.
Un complice arrêté
L'arme à feu était un pistolet à grenailles. Le braqueur, condamné ces derniers jours pour des faits liés à l'alcool par le tribunal correctionnel a été placé en garde à vue à la brigade criminelle de la sûreté départementale, en charge de l'enquête. Le trentenaire a expliqué qu'il traverse actuellement une période difficile à cause de problèmes conjugaux et financiers insurmontables. Les investigations ont permis d'établir que le braqueur n'était pas venu seul, puisqu'un complice l'attendait sur l'avenue de Toulouse, à proximité du bar-tabac-restaurant. Il a été arrêté à son tour. Tous deux ont été déférés mercredi 17 août en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour "tentative de vol avec arme en réunion".
JUGEMENT : Le braqueur a écopé de quatre ans de prison ferme, son complice de quinze mois. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt. Les juges ont nettement revu à la baisse les réquisitions du procureur, qui a notamment réclamé sept ans de prison contre le principal auteur. Le tribunal a été visiblement convaincu par la plaidoirie de David Mendel, l'avocat du braqueur.
Jean-Marc Aubert
Un complice arrêté
L'arme à feu était un pistolet à grenailles. Le braqueur, condamné ces derniers jours pour des faits liés à l'alcool par le tribunal correctionnel a été placé en garde à vue à la brigade criminelle de la sûreté départementale, en charge de l'enquête. Le trentenaire a expliqué qu'il traverse actuellement une période difficile à cause de problèmes conjugaux et financiers insurmontables. Les investigations ont permis d'établir que le braqueur n'était pas venu seul, puisqu'un complice l'attendait sur l'avenue de Toulouse, à proximité du bar-tabac-restaurant. Il a été arrêté à son tour. Tous deux ont été déférés mercredi 17 août en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour "tentative de vol avec arme en réunion".
JUGEMENT : Le braqueur a écopé de quatre ans de prison ferme, son complice de quinze mois. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt. Les juges ont nettement revu à la baisse les réquisitions du procureur, qui a notamment réclamé sept ans de prison contre le principal auteur. Le tribunal a été visiblement convaincu par la plaidoirie de David Mendel, l'avocat du braqueur.
Jean-Marc Aubert
15 août 2011
Pompiers agressés : le préfet dans les casernes
Mardi 16 août, Claude Baland, le préfet de l'Hérault se rendra dans les deux casernes de pompiers de Montpellier, à la Paillade et à Montaubérou pour apporter le soutien de l'Etat aux "soldats du feu" récemment agressés. La dernière expédition punitive a valu aux pompiers de garde à la Paillade d'être attaqués et blessés à coups de barres de fer par une quinzaine de jeunes de la cité. A Montaubérou, le centre de secours principal est régulièrement la cible de dégradations et de feux volontaires attribués aux gitans sédentaires du lotissement mitoyen. Les pompiers ont été obligés de construire un mur pour éviter des incursions nocturnes dans la caserne. Des plaintes ont été déposées et des enquêtes sont diligentées par les policiers de la sûreté départementale. Des officiers vont reprendre la médiation déjà entamée avec des grands frères à la Paillade et au Petit-Bard. Le préfet sera notamment accompagné de Michel Gaudy, président du service départemental d'incendie et de secours de l'Hérault (Sdis 34) et du colonel Christophe Risdorfer, directeur départemental du Sdis 34.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
14 août 2011
Piétons fauchés : en examen pour homicide involontaire à 21 ans et laissée libre
Une Montpelliéraine de 21 ans qui a fauché au volant de sa voiture quatre piétons sur les rails du tramway samedi matin vers 1h30 avenue du Père-Soulas, non loin du rond-point du Château d'O a été mise en examen dimanche 14 août par un juge d'instruction pour "homicide et blessures involontaires avec trois circonstances aggravantes" et a été déférée devant le juge des libertés et de la détention (JLD), devant lequel le vice-procureur Nicolas Brignol, de permanence au parquet a requis un mandat de dépôt. Et ce au terme de sa garde à vue, après de longues heures passées en cellule de dégrisement au commissariat central. L'enquête des policiers de la Sécurité publique atteste que le chauffard présentait un taux d'alcoolémie élevé de 2,4 grammes par litre de sang, qu'elle roulait à vive allure et qu'elle a grillé un feu rouge. Elle a perdu le contrôle de son véhicule qui a fauché quatre vacanciers de la région lyonnaise qui s'apprêtaient à traverser l'avenue : l'un d'eux âgé de 26 ans est mort sur le coup, un autre de 27 ans qui présente un profond traumatisme crânien est dans un état désespéré au Dar (département anesthésie réanimation) du CHU Lapeyronie où le pronostic vital est engagé. Un autre 27 ans également est moins sérieusement atteint. Le quatrième, 27 ans aussi est miraculeusement indemne. Selon les services de police, le chauffard qui venait de déposer des amies et qui rentrait chez elle avait passé la soirée aux Estivales, cette fête des vins et du terroir organisée tous les vendredis soirs par la municipalité sur l'Esplanade. Ce nouveau drame de la route alourdit un été désastreux sur les routes de la région.
Dernière minute : la jeune femme est ressortie libre du palais de justice, après sa mise en examen : le JLD l'a placée sous contrôle judiciaire jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel. Elle a notamment interdiction de conduire jusqu'à nouvel ordre. Le parquet pourrait faire appel de cette décision.
Jean-Marc Aubert
Dernière minute : la jeune femme est ressortie libre du palais de justice, après sa mise en examen : le JLD l'a placée sous contrôle judiciaire jusqu'au procès devant le tribunal correctionnel. Elle a notamment interdiction de conduire jusqu'à nouvel ordre. Le parquet pourrait faire appel de cette décision.
Jean-Marc Aubert
13 août 2011
Lattes : 50 caravanes occupent illégalement un terrain privé
Selon le Petit Journal de Lattes qui révèle l'information sur son blog, 50 caravanes de gens du voyage occupent illégalement un terrain privé depuis vendredi 12 août. Ces évangélistes sont installés avenue Georges-Frêche, au pied du château d'eau de la Lironde. C'est la deuxième fois en quelques semaines que des caravanes de gens du voyage investissent des parcelles privées, alors qu'il existe une aire d'accueil spécialement aménagée par les maires de Lattes et de Pérols à la limite de ces deux communes.
Par ailleurs, des gens du voyage à bord d'une dizaine de caravanes occupent depuis plusieurs jours un espace privé à l'entrée de Villeneuve-lès-Maguelone.
Par ailleurs, des gens du voyage à bord d'une dizaine de caravanes occupent depuis plusieurs jours un espace privé à l'entrée de Villeneuve-lès-Maguelone.
12 août 2011
Insécurité routière : le préfet lundi 15 août sur l'A9
Claude Baland, le préfet de l'Hérault à peine rentré de vacances sera sur le pont. Lundi 15 août après-midi, il supervisera une opération de contrôles routiers sur l'autoroute A9, un axe marqué par de graves accidents qui ont fait 12 morts depuis le début de l'année, dont 8 seulement en juillet. De 15h30 à 17h45, les gendarmes de l'Hérault déploieront un important dispositif entre la bretelle de Sète/Poussan et le péage d'Agde, sortie de Bessan et ce dans les deux sens de circulation. Un hélicoptère sera réquisitionné. A cette occasion, le nouveau véhicule d'intervention rapide de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de l'Hérault, une Mégane RS sera présenté aux autorités et aux journalistes. Le véhicule participera à un contrôle de vitesse avec interception. Désormais, avec la Subaru, l'EDSR 34 est équipée de deux voitures rapides d'intervention. Claude Baland rencontrera la presse à l'issue de cette opération, destinée à prévenir les accidents de la route dus principalement à l'alcool et à la vitesse.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
11 août 2011
EXCLUSIF : Assassinat des moines de Tibhirine : une piste ici
C'était dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 : sept moines trappistes étaient enlevés dans le monastère de Tibhirine en Algérie, séquestrés durant deux mois, avant d'être décapités. Depuis, alors que seules les têtes des victimes ont été retrouvées, l'enquête des policiers algériens et français n'a jamais abouti. La revendication de ces assassinats par un communiqué du Groupe islamique armé (GIA) fin mai 1996 pourrait être remise en cause, sur la foi de renseignements attribuant la mort des moines à une bavure de l'armée algérienne. Quinze ans après, alors que la procédure criminelle ouverte au tribunal de grande instance de Paris n'est toujours pas close, l'affaire pourrait être relancée, à la faveur d'un témoignage recueilli dans l'Hérault. Une exclusivité de l'Agglo-Rieuse.
Gendarmes
Les gendarmes de la compagnie de Lunel commandés par le lieutenant-colonel Cyril Cuvillier ont transmis récemment un renseignement d'abord à leur hiérarchie, puis aux policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), en charge de l'enquête, via la Direction régionale (DRRI) basée à Marseille et le groupe de cette unité régionale en poste à Montpellier. "Nous pouvons juste vous confirmer qu'effectivement, une information relative aux circonstances de l'enlèvement et de l'assassinat des moines trappistes de Tibhirine a bien été reçue par des gendarmes d'ici et immédiatement transmise au service d'enquête, nous ne pouvons pas en dire plus, nous ignorons si ce renseignement est fiable ou non" indique à l'Agglo-Rieuse l'état-major de la Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon. L'information est confirmée par une source policière proche de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) de l'Hérault, mais, curieusement démentie par la DRRI (Direction régionale du renseignement intérieur) de Marseille...Au parquet de Paris, le magistrat qui suit la procédure n'est pas bavard : "Je n'ai rien à dire à la presse, voyez avec le juge s'il souhaite vous parler, il est là, il n'est pas en vacances". Coup de fil au cabinet du juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic. "Le juge ne souhaite pas vous prendre au téléphone, c'est un dossier sensible" précise sa greffière à l'Agglo-Rieuse. Seule certitude : des vérifications poussées ont été discrètement effectuées dans la région de Montpellier pour recouper cette précieuse information transmise par les gendarmes de la compagnie de Lunel sur le mystère de l'assassinat de ces sept moines trappistes algériens. Depuis, des livres ont été publiés et trois films, dont "Des hommes et des dieux", en 2010 et primé au festival de Cannes ont été consacrés à l'affaire.
Trois thèses
Quinze ans après, trois thèses restent privilégiées par le juge parisien : un acte du GIA, remise en cause par une hypothèse qui défend une manipulation des services secrets algériens, visant justement à accabler les islamistes. La dernière thèse repose sur le témoignage tardif d'un ex-officier supérieur français envisageant une bavure de l'armée algérienne, dissimulée ensuite par celle-ci. Une guéguerre interne aux services français, entre la DGSE et la DST, regroupées depuis au sein de la DCRI, dès le début de l'affaire a été préjudiciable au déroulement normal des investigations. C'est ce qui explique sûrement les raisons du refus officiel de communiquer des autorités sur cette piste de l'Hérault...
Jean-Marc Aubert
Gendarmes
Les gendarmes de la compagnie de Lunel commandés par le lieutenant-colonel Cyril Cuvillier ont transmis récemment un renseignement d'abord à leur hiérarchie, puis aux policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), en charge de l'enquête, via la Direction régionale (DRRI) basée à Marseille et le groupe de cette unité régionale en poste à Montpellier. "Nous pouvons juste vous confirmer qu'effectivement, une information relative aux circonstances de l'enlèvement et de l'assassinat des moines trappistes de Tibhirine a bien été reçue par des gendarmes d'ici et immédiatement transmise au service d'enquête, nous ne pouvons pas en dire plus, nous ignorons si ce renseignement est fiable ou non" indique à l'Agglo-Rieuse l'état-major de la Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon. L'information est confirmée par une source policière proche de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) de l'Hérault, mais, curieusement démentie par la DRRI (Direction régionale du renseignement intérieur) de Marseille...Au parquet de Paris, le magistrat qui suit la procédure n'est pas bavard : "Je n'ai rien à dire à la presse, voyez avec le juge s'il souhaite vous parler, il est là, il n'est pas en vacances". Coup de fil au cabinet du juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic. "Le juge ne souhaite pas vous prendre au téléphone, c'est un dossier sensible" précise sa greffière à l'Agglo-Rieuse. Seule certitude : des vérifications poussées ont été discrètement effectuées dans la région de Montpellier pour recouper cette précieuse information transmise par les gendarmes de la compagnie de Lunel sur le mystère de l'assassinat de ces sept moines trappistes algériens. Depuis, des livres ont été publiés et trois films, dont "Des hommes et des dieux", en 2010 et primé au festival de Cannes ont été consacrés à l'affaire.
Trois thèses
Quinze ans après, trois thèses restent privilégiées par le juge parisien : un acte du GIA, remise en cause par une hypothèse qui défend une manipulation des services secrets algériens, visant justement à accabler les islamistes. La dernière thèse repose sur le témoignage tardif d'un ex-officier supérieur français envisageant une bavure de l'armée algérienne, dissimulée ensuite par celle-ci. Une guéguerre interne aux services français, entre la DGSE et la DST, regroupées depuis au sein de la DCRI, dès le début de l'affaire a été préjudiciable au déroulement normal des investigations. C'est ce qui explique sûrement les raisons du refus officiel de communiquer des autorités sur cette piste de l'Hérault...
Jean-Marc Aubert
10 août 2011
Foot : l'équipe de France déjeune au Phare à Palavas
L'équipe de France déjeune mercredi 10 août au Phare de la Méditerranée à Palavas-les-Flots, avant de disputer en soirée son match amical contre le Chili, au stade de la Mosson à Montpellier. L'entraîneur Laurent Blanc et les Bleus ont été chaleureusement accueillis par Vincent Candela, un des propriétaires de cette brasserie très courue ici et qui est un champion du monde, puisqu'il faisait partie de l'équipe ayant battu le Brésil 3 à 0 en 1998. Au menu des Bleus, poissons, coquillages et crustacés.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
8 août 2011
Sécurité routière : opération pour les pilotes de deux-roues
Depuis le début de l'année, sur les 59 tués sur les routes de l'Hérault, 15 étaient des pilotes de deux-roues motorisés, selon la préfecture. Du coup, la Délégation à la sécurité et à la circulation routière organise sur les plages d'ici une opération baptisée "Petits mots". "Elle consiste à apposer des messages de prévention ciblés à l'attention de ces conducteurs vulnérables, au moyen d'un post-it collé sur le pare-brise des automobilistes ou d'une étiquette au recto de la mention fragile, accrochée au guidon des deux-roues motorisés" explique-t-on en préfecture. Cette opération préventive se déroulera mardi 9 août sur les plages de La Grande-Motte, Palavas-les-Flots et Frontignan et vendredi 12 août sur celles de Sète, Agde et Marseillan.
Des "Petits mots" pour éviter des grands maux...
Des "Petits mots" pour éviter des grands maux...
7 août 2011
Saint-Mathieu-de-Tréviers : coincé sous son quad
Les sapeurs-pompiers ont bataillé un long moment samedi 6 août au soir pour secourir le jeune pilote d'un quad qui venait de se retourner sur lui, près de Saint-Mathieu-de-Tréviers. L'accident insolite s'est produit vers 20h15, probablement à la suite d'une vitesse excessive. L'engin a basculé et s'est retourné sur le pilote, qui est resté coincé. Les témoins n'ont pas pu l'extraire avant l'arrivée des pompiers, qui ont dû procéder à une longue et délicate opération de secours pour le dégager. La victime est grièvement blessée, souffrant notamment d'une sévère hémorragie interne. Elle se trouve au DAR (Département Anesthésie Réanimation) du CHRU Lapeyronie. Les gendarmes ont ouvert une enquête.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
5 août 2011
Procès Bissonnet : le vicomte reste en prison
Les juges de la chambre de l'instruction près la cour d'appel de Montpellier ont rejeté vendredi 5 août à 14h, la demande de mise en liberté provisoire du vicomte Amaury d'Harcourt, plaidée mardi 2 août par son avocat, Louis Balling. Agé de 86 ans, il sera rejugé à partir du 7 novembre devant la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne pour son implication présumée dans l'assassinat de Bernadette Bissonnet en mai 2008 à Castelnau-le-Lez. Dans le box des accusés, il sera aux côtés de Méziane Belkacem et du mari de la victime, Jean-Michel Bissonnet. La chambre de l'instruction a motivé son refus d'élargissement du vicomte en se basant sur le rapport d'expertise concluant que son état de santé était compatible avec sa détention à la prison de la Santé à Paris.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
3 août 2011
Un mini-séisme nocturne ressenti jusqu'à Montpellier
L'épicentre d'un mini-séisme dans la nuit de mardi 2 à mercredi 3 août a été localisé à Barjac, au nord-ouest de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, à la limite de l'Ardèche, selon l'observatoire national de Strasbourg. La terre a donc légèrement tremblé à 3h36, une faible secousse de magnitude de 4,5 sur l'échelle de Richter qui en compte 9. Le mini-séisme a été ressenti jusqu'à Montpellier. Un habitant des faubourgs du sud de la ville assure avoir vu un meuble bouger, ainsi que la chaise sur laquelle il était assis. Les résidents d'un hameau proche du pic-Saint-Loup sont formels : à cette heure-là, ils ont été réveillés par la dizaine de chiens qui se sont mis à aboyer, puis de hurler à la mort. Mais, aucun d'eux n'a vu ou senti le sol bouger. Il existe une faille sismique sur une ligne Ardèche-Montpellier qui longe justement les Cévennes gardoises proches de Barjac, lieu de l'épicentre...
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
2 août 2011
Exclusif : Figuerolles : expédition punitive chez un coiffeur : trois blessés
Le quartier de Figuerolles était quadrillé par d'importantes forces de police mardi 2 août au soir, après une violente descente d'une bande composée d'une trentaine de gitans, arrivés à pied depuis la cité Gély voisine, dans un salon de coiffure de la rue Daru, exploité par un beur, qui a été littéralement passé à tabac, ainsi que des clients, roués de coups. Les agresseurs sont repartis, comme ils étaient venus, en courant vers la cité Gély, en traversant la place de Figuerolles. Ils n'étaient pas armés, selon des témoins, joints par l'Agglo-Rieuse. Ils ont quitté les lieux avant l'arrivée des policiers et des sapeurs-pompiers et du Samu 34, intervenus avec deux ambulances et deux médecins. Selon un officier du centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 34), les pompiers qui sont intervenus vers 18h30 ont transportés trois victimes aux urgences du CHU Lapeyronie. Une enquête est en cours pour trouver le mobile de cette expédition punitive qui a mis en émoi le quartier, au deuxième jour du ramadan. Les policiers redoutent des représailles entre les deux communautés qui se croisent, puisqu'elles sont largement implantées dans ce secteur des faubourgs.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
1 août 2011
EXCLUSIF : CCI de Montpellier : le préfet prononce sa dissolution
La préfecture de l'Hérault annonce lundi 1er août en fin d'après-midi la dissolution de l'actuelle assemblée générale de la CCI de Montpellier et l'installation d'une commission provisoire composée de 4 membres pour organiser dans un délai de 6 mois de nouvelles élections et pour expédier les affaires courantes. Cette décision est prise à la suite de la démission officiellement entérinée le 29 juillet dernier et officialisée ce jour des membres de la liste du Medef, qui siégeaient aux côtés de l'équipe dirigeante présidée par Gabrielle Deloncle, sur fond de fraude présumée lors des dernières élections, de mises en examen de nombreux colistiers de Mme Deloncle et d'investigations policières et judiciaires en cours. Sur les 50 sièges occupés par l'assemblée générale de la CCI, il ne reste plus que 24 membres, privant ainsi la présidente actuelle et son équipe du quorum. Les élections qui seront organisées dans les six mois à venir auront pour effet de pourvoir au renouvellement de la totalité des sièges de la CCI de Montpellier et de 13 sièges au sein de la CCI Région Languedoc-Roussillon. Le retrait par le Medef de la procédure de contestation du résultat des élections de fin 2010 devant la cour administrative d'appel de Marseille et dont le procès devait avoir lieu à l'automne ou cet hiver a accéléré cette mesure préfectorale.
Jean-Marc Aubert
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