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30 juin 2011
30 hectares de garrigue brûlent sur le plateau d'Aumelas
Trente hectares de garrigues ont brûlé dans la nuit sur le plateau d'Aumelas, à l'ouest de Montpellier. Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis 34) a déployé d'importants moyens au sol pour maîtriser l'incendie, dans une zone difficile d'accès, entre Vendémian et Cournonterral. C'est le deuxième départ de feu nocturne sur ce site, le dernier feu ayant détruit une cinquantaine d'hectares à proximité des éoliennes. Et chaque été, le plateau d'Aumelas est touché par des incendies de végétation. Pour les pompiers et les gendarmes, l'origine criminelle ne fait aucun doute. Reste à déterminer le mobile.
27 juin 2011
Lattes : deux tentatives d'enlèvements autour d'une école primaire
Entre la mi-mai et la mi-juin, deux tentatives d'enlèvements ont été signalés aux policiers, autour de l'école primaire de la Cougourlude à Lattes. Les faits présumés sont pris au sérieux : depuis, des investigations sont discrètement diligentées par les enquêteurs de la brigade des mineurs et des moeurs de la sûreté départementale de Montpellier, sous l'autorité du procureur de la République. Des parents d'élèves de cet établissement ont eu vent de ces enlèvements déjoués, mais la presse locale n'en a pas été informée jusqu'à ce jour. Une source policière a confirmé l'information à l'Agglo-Rieuse. La première affaire remonte au jeudi 19 mai dernier, vers 17h30 : l'enfant du couple M. aurait été abordé par un inconnu, au moment où il attendait d'être récupéré par ses parents devant l'école. Invité à grimper dans un véhicule, l'enfant a eu le réflexe et le sang-froid de se précipiter dans l'établissement pour informer des enseignants, qui ont alerté la police municipale de Lattes, laquelle a prévenu les policiers de la Sécurité publique. L'enfant a pu décrire l'inconnu, un homme d'une quarantaine d'années et mesurant dans les 1,80 m. Est-ce le même homme qui a récidivé un mois plus tard ?
Parcours de santé
Ces derniers jours en effet, lors d'une journée dite de classe verte organisée par l'école primaire de la Cougourlude sur le parcours de santé proche de Bonne Terre, un élève a été abordé par un inconnu, à l'insu de l'encadrement des écoliers . "Il a échappé à la surveillance du personnel de l'école et aurait suivi un inconnu dans un coin isolé du parcours de santé. L'enfant qui n'aurait pas subi la moindre violence se serait échappé. Il a décrit l'inconnu comme étant plus jeune, voire très jeune" précise cette source policière, sans en dire plus pour ne pas gêner l'enquête en cours. Il n'est pas exclu qu'il s'agisse plutôt d'un adolescent, contrairement donc au premier inconnu décrit comme un adulte. Mais, les enquêteurs qui ont entendu les deux petites victimes fragilisées par les faits n'excluent toutefois pas qu'il s'agisse du même homme, voire de deux hommes qui se connaissent et qui opèrent à bord d'un même véhicule aux abords de l'école primaire de la Cougourlude à Lattes.
Cambriolages
Depuis, comme les parents d'élèves peuvent le constater, les policiers municipaux lattois assurent une présence régulière aux heures d'entrées et de sorties. Et informent leurs collègues de la sûreté départementale s'ils repèrent le manège suspect d'individus à pied ou d'automobilistes. Le couple M., dont l'enfant a été abordé le 19 mai devant l'école se demande si cette tentative d'enlèvement n'est pas liée au cambriolage dont il a été victime à Pentecôte : en son absence, le chien de défense resté seul dans l'appartement de Lattes a été tabassé et le coffre-fort contenant des bijoux de valeur caché derrière une porte blindée a été vidé. La porte a carrément été découpée par les cambrioleurs. "Il est impossible au stade actuel de l'enquête d'établir un lien entre tous ces faits, nous assistons actuellement à une recrudescence de cambriolages à domicile sur la commune de Lattes, où une équipe organisée sévit en épiant notamment les habitudes des locataires et des propriétaires aisés" souligne une source policière.
Jean-Marc Aubert
Parcours de santé
Ces derniers jours en effet, lors d'une journée dite de classe verte organisée par l'école primaire de la Cougourlude sur le parcours de santé proche de Bonne Terre, un élève a été abordé par un inconnu, à l'insu de l'encadrement des écoliers . "Il a échappé à la surveillance du personnel de l'école et aurait suivi un inconnu dans un coin isolé du parcours de santé. L'enfant qui n'aurait pas subi la moindre violence se serait échappé. Il a décrit l'inconnu comme étant plus jeune, voire très jeune" précise cette source policière, sans en dire plus pour ne pas gêner l'enquête en cours. Il n'est pas exclu qu'il s'agisse plutôt d'un adolescent, contrairement donc au premier inconnu décrit comme un adulte. Mais, les enquêteurs qui ont entendu les deux petites victimes fragilisées par les faits n'excluent toutefois pas qu'il s'agisse du même homme, voire de deux hommes qui se connaissent et qui opèrent à bord d'un même véhicule aux abords de l'école primaire de la Cougourlude à Lattes.
Cambriolages
Depuis, comme les parents d'élèves peuvent le constater, les policiers municipaux lattois assurent une présence régulière aux heures d'entrées et de sorties. Et informent leurs collègues de la sûreté départementale s'ils repèrent le manège suspect d'individus à pied ou d'automobilistes. Le couple M., dont l'enfant a été abordé le 19 mai devant l'école se demande si cette tentative d'enlèvement n'est pas liée au cambriolage dont il a été victime à Pentecôte : en son absence, le chien de défense resté seul dans l'appartement de Lattes a été tabassé et le coffre-fort contenant des bijoux de valeur caché derrière une porte blindée a été vidé. La porte a carrément été découpée par les cambrioleurs. "Il est impossible au stade actuel de l'enquête d'établir un lien entre tous ces faits, nous assistons actuellement à une recrudescence de cambriolages à domicile sur la commune de Lattes, où une équipe organisée sévit en épiant notamment les habitudes des locataires et des propriétaires aisés" souligne une source policière.
Jean-Marc Aubert
23 juin 2011
Le cerveau présumé d'un trafic de drogue en cavale arrêté
Alfredo Bruno, un Italien de 37 ans considéré comme le cerveau présumé d'une organisation internationale spécialisée dans le trafic de drogue et qui était en cavale depuis huit mois a été arrêté en Espagne ces derniers jours, sur la foi d'un mandat d'arrêt européen lancé par un juge d'instruction de Montpellier. La direction interrégionale des douanes d'ici a confirmé l'information jeudi 23 juin à l'Agglo-Rieuse. Le trafiquant présumé qui va être extradé sera jugé devant le tribunal correctionnel mercredi 17 août, en compagnie des deux "mules", interceptées dans la soirée du 25 octobre dernier par les douaniers de Montpellier, lors d'un contrôle d'un semi-remorque à la barrière du péage de Saint-Jean-de-Védas, sur l'autoroute A9. Francisco Domingo-Matéo, 47 ans et Eduardo Gallego-Clémente, 56 ans, deux chauffeurs-routiers espagnols étaient à bord du camion qui venait d'Espagne et qui se rendait en Italie.
Inconnu
267 kilos de résine de cannabis étaient dissimulés dans des caches sommaires. Les deux routiers avaient avoué à l'époque qu'ils avaient convoyé la drogue contre une rémunération de 13.500 euros chacun. L'enquête du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier avait permis d'identifier un Italien de 37 ans résidant à Bergame comme étant le commanditaire présumé de ce trafic international. Alfredo Bruno en cavale était recherché depuis. Toutefois, lors de l'instruction, les deux convoyeurs espagnols ont affirmé que cet Italien n'était pas le cerveau, qu'ils devaient livrer la drogue à un autre intermédiaire, dont ils ont refusé de livrer l'identité. Un inconnu donc aux yeux des policiers et du juge d'instruction. La confrontation entre les deux "mules" et l'Italien qui sera extradé permettra peut-être de faire la lumière sur les rôles de chacun.
Jean-Marc Aubert
Inconnu
267 kilos de résine de cannabis étaient dissimulés dans des caches sommaires. Les deux routiers avaient avoué à l'époque qu'ils avaient convoyé la drogue contre une rémunération de 13.500 euros chacun. L'enquête du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier avait permis d'identifier un Italien de 37 ans résidant à Bergame comme étant le commanditaire présumé de ce trafic international. Alfredo Bruno en cavale était recherché depuis. Toutefois, lors de l'instruction, les deux convoyeurs espagnols ont affirmé que cet Italien n'était pas le cerveau, qu'ils devaient livrer la drogue à un autre intermédiaire, dont ils ont refusé de livrer l'identité. Un inconnu donc aux yeux des policiers et du juge d'instruction. La confrontation entre les deux "mules" et l'Italien qui sera extradé permettra peut-être de faire la lumière sur les rôles de chacun.
Jean-Marc Aubert
22 juin 2011
Chiens tueurs de Maurin : 9 mois de prison, le propriétaire va faire appel
Le tribunal correctionnel de Montpellier est allé au-delà des réquisitions du procureur mercredi 13 juillet 2011 en condamnant Jean-Marc Lopez, le propriétaire des chiens tueurs de Maurin à deux ans de prison, dont 9 mois ferme. Il devra verser 66.000 euros de dommages-intérêts aux enfants de la victime, parties civiles au procès. Une peine de 24 mois de prison, dont 18 mois avec sursis -6 mois ferme donc- avait été requise mercredi 22 juin au soir par le procureur contre Jean-Marc Lopez, 45 ans, le propriétaire des chiens tueurs de Maurin, commune de Lattes, jugé devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Le jugement avait été mis en délibéré par la présidente Annick Beau. Pour le procureur Marie Grandjouan, "ce sont bien les Rottweillers et les Beaucerons du prévenu qui ont provoqué la mort horrible de la victime". C'était le dimanche 2 novembre 2008 à 9h30, sur le chemin de Pradelaine à Lattes, à l'écart du hameau de Maurin : un témoin, Francis T., ancien chauffeur de Georges Frêche, puis d'Hélène Mandroux qui se rendait à la casse automobile gérée par Jean-Marc Lopez découvrait une meute de chiens dévorant la malheureuse Nadia Druet, 56 ans qui occupait un mobile-home mitoyen depuis plusieurs années.
Pas de précautions
Littéralement déchiquetée, la malheureuse décédait dans la matinée, après avoir été amputé de ses bras. Dans les semaines qui suivaient, les quatre chiens de défense de la casse auto étaient mis en fourrière -ils n'ont toujours pas été euthanasiés- et des expertises ordonnées, dont des testes ADN canins. Jean-Marc Lopez s'est défendu à l'audience que ses molosses soient impliqués dans cette attaque meurtrière. Au contraire, les avocats des trois enfants de la victime, Yann, Laetitia et Christophe Druet ont estimé qu'il existait assez d'indices dans le dossier très bien ficelé par les policiers de la sûreté départementale pour établir que les chiens du prévenu ont bien dévoré leur mère. Le procureur a requis dans ce sens, déplorant l'attitude du propriétaire des molosses durant l'instruction et lors du procès, "refusant d'assumer ses responsabilités. On ne l'accuse pas d'avoir volontairement lâché ses chiens sur Nadia Druet, mais de n'avoir pas assez pris de précautions pour éviter que les molosses s'échappent de la propriété ce matin-là".
Agression dissimulée ?
L'avocat du gérant de la casse auto, Jean-Robert Phung s'est interrogé : "Est-ce que nous avons la certitude d'abord qu'il s'agisse bien des chiens de Jean-Marc Lopez et ensuite si la mort sanglante de la victime ne dissimule pas une agression ?". Me Phung a insisté sur des détails techniques et matériels jamais creusés par les policiers et par le juge d'instruction : "Nadia Druet avait quatre côtes cassées, des blessures qui n'ont pas pu être causées par des chiens, son soutien-gorge enlevé, sa petite culotte baissée sous les genoux, son pantalon enlevé et posé en boule à proximité du corps. On a relevé que les vêtements, notamment le soutien-gorge ne présentaient pas une seule trace de déchirure faite avec des mâchoires ou des pattes de molosses. Moi je dis qu'il y a un doute énorme sur les circonstances de sa mort, d'autant que quelques jours plus tôt, Nadia Druet avait hébergé deux inconnus qui lui ont volé son chéquier. Aucune investigation n'a été diligentée sur cet épisode troublant". Jean-Robert Phung qui a plaidé la relaxe a regretté "que pour réaliser les tests ADN canins peu fiables, le juge d'instruction ait commis deux laboratoires de génétique humaine et non pas le seul laboratoire génétique canin qui existe en France". Après l'annonce de sa condamnation, Jean-Marc Lopez et son avocat indiquent qu'ils vont faire appel du jugement. Le deuxième procès devrait se dérouler début 2012.
Jean-Marc Aubert
Pas de précautions
Littéralement déchiquetée, la malheureuse décédait dans la matinée, après avoir été amputé de ses bras. Dans les semaines qui suivaient, les quatre chiens de défense de la casse auto étaient mis en fourrière -ils n'ont toujours pas été euthanasiés- et des expertises ordonnées, dont des testes ADN canins. Jean-Marc Lopez s'est défendu à l'audience que ses molosses soient impliqués dans cette attaque meurtrière. Au contraire, les avocats des trois enfants de la victime, Yann, Laetitia et Christophe Druet ont estimé qu'il existait assez d'indices dans le dossier très bien ficelé par les policiers de la sûreté départementale pour établir que les chiens du prévenu ont bien dévoré leur mère. Le procureur a requis dans ce sens, déplorant l'attitude du propriétaire des molosses durant l'instruction et lors du procès, "refusant d'assumer ses responsabilités. On ne l'accuse pas d'avoir volontairement lâché ses chiens sur Nadia Druet, mais de n'avoir pas assez pris de précautions pour éviter que les molosses s'échappent de la propriété ce matin-là".
Agression dissimulée ?
L'avocat du gérant de la casse auto, Jean-Robert Phung s'est interrogé : "Est-ce que nous avons la certitude d'abord qu'il s'agisse bien des chiens de Jean-Marc Lopez et ensuite si la mort sanglante de la victime ne dissimule pas une agression ?". Me Phung a insisté sur des détails techniques et matériels jamais creusés par les policiers et par le juge d'instruction : "Nadia Druet avait quatre côtes cassées, des blessures qui n'ont pas pu être causées par des chiens, son soutien-gorge enlevé, sa petite culotte baissée sous les genoux, son pantalon enlevé et posé en boule à proximité du corps. On a relevé que les vêtements, notamment le soutien-gorge ne présentaient pas une seule trace de déchirure faite avec des mâchoires ou des pattes de molosses. Moi je dis qu'il y a un doute énorme sur les circonstances de sa mort, d'autant que quelques jours plus tôt, Nadia Druet avait hébergé deux inconnus qui lui ont volé son chéquier. Aucune investigation n'a été diligentée sur cet épisode troublant". Jean-Robert Phung qui a plaidé la relaxe a regretté "que pour réaliser les tests ADN canins peu fiables, le juge d'instruction ait commis deux laboratoires de génétique humaine et non pas le seul laboratoire génétique canin qui existe en France". Après l'annonce de sa condamnation, Jean-Marc Lopez et son avocat indiquent qu'ils vont faire appel du jugement. Le deuxième procès devrait se dérouler début 2012.
Jean-Marc Aubert
21 juin 2011
EXCLUSIF : "La veuve noire" sera jugée libre au procès en appel
Faut-il l'appeler pour l'état-civil Diane Mistler ou Diane Larquié ? C'est sous l'identité de Diane Larquié que celle qui est surnommée "la veuve noire" de la Grande-Motte âgée de 43 ans avait comparu mardi 21 juin devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier, où elle demandait sa remise en liberté provisoire jusqu'au procès en appel, dont ni le lieu, ni la date ne sont encore fixés, après sa condamnation à 25 ans de réclusion criminelle pour "complicité d'assassinat" fin avril dernier par la cour d'assises de l'Hérault. Dans la presse, elle était la veuve Mistler. Ce mardi, c'était donc Diane Larquié pour les magistrats de la cour d'appel. Elle est arrivée menottée entre des gendarmes. "Diane la Malgache", comme on la surnomme également a essuyé quelques larmes en plaidant sa remise en liberté sous contrôle judiciaire jusqu'au deuxième procès, le verdict de fin avril ayant été frappé d'appel. Elle a écopé de 25 ans de réclusion, son amant, Frantz Diguelman étant condamné à 23 ans de réclusion pour avoir tendu un guet-apens au mari, le 22 avril 2007 sur le parking d'une boîte de nuit échangiste de la Grande-Motte. L'amant maintient que c'est sa maîtresse qui a tout planifié. Elle dément, farouchement. Toujours est-il que Paul Mistler, un ex-banquier avait été lardé de coups de couteau mortels, alors qu'il regagnait sa voiture garée dans la pénombre du parking de cette boîte de nuit. L'assassin s'enfuyait, mais était identifié quelques mois plus tard comme étant l'amant de l'épouse de la victime, laquelle était à son tour arrêtée après les accusations du beau Frantz. Mais, à l'époque, la veuve était remise en liberté à l'issue de sa garde à vue, avant d'être mise en examen quelques mois plus tard par un juge d'instruction, mais laissée libre jusqu'au procès en avril dernier.
Libre pendant trois ans
"Durant les trois années qui ont précédé sa comparution devant les assises, la veuve qui n'a pas effectué un seul jour de prison a scrupuleusement respecté le contrôle judiciaire très strict imposé par un juge de la cour d'appel, elle a déféré à toutes les convocations, elle a pointé chaque semaine à la gendarmerie, elle n'a plus approché son ex-amant, quand l'avocat général a requis 22 ans de réclusion contre elle, elle aurait pu s'enfuir, non, elle est revenue le jour du verdict, elle était là, sa vie est ici et non pas à Madagascar comme l'avocat général veut vous le faire croire. Elle se présentera au procès en appel. En attendant, elle veut ouvrir un commerce à La Grande-Motte pour préparer sa réinsertion" a magistralement plaidé son avocat, Jean-Robert Phung, en écho aux très brèves réquisitions de l'avocat général Jean-Jacques Planchon. Ce dernier qui a évoqué une jurisprudence de la cour de cassation de 1998 pour requérir le maintien en détention de la "veuve noire" au risque d'une fuite à Madagascar a été mis en difficulté par Me Phung, qui s'étonnant que "le ministère public utilise une jurisprudence du siècle dernier" a préféré utiliser un arrêt beaucoup plus récent de la juridiction suprême, datant du 5 mai 2009, contredisant une décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, à la suite de la condamnation à 5 ans de prison d'un mineur pour viol aggravé.
Jurisprudence
La chambre criminelle de la cour de cassation a reproché aux juges toulousains de n'avoir pas motivé le mandat de dépôt décerné contre le condamné. Or, Jean-Robert Phung a soulevé ce même cas de figure concernant la condamnée. Il a relevé dans sa plaidoirie de ce mardi 21 juin 2011 que "l'incarcération de Diane Larquié sur la foi du verdict de la cour d'assises de l'Hérault était contraire à la loi française et européenne et dès lors illégale. C'est une première en France et en Europe, mais, je peux vous l'assurer, Diane Larquié ne devrait pas comparaître devant vous aujourd'hui comme détenue". Selon Me Phung, "la cour d'assises de l'Hérault en rendant son verdict fin avril condamnant Diane Larquié à 25 ans de réclusion criminelle aurait dû motiver son placement sous mandat de dépôt, puisqu'elle a comparu libre durant toute la durée de la session. La loi française, jusqu'à preuve du contraire, oblige les magistrats à motiver leur ordonnance de mandat de dépôt ou à le moins à organiser un débat contradictoire entre les parties (avocats de la défense, de la partie civile, du parquet, du juge de la liberté et de la détention) pour décider du mandat de dépôt ou d'un placement sous contrôle judiciaire. On ne peut plus se contenter d'une simple signature du président d'une cour d'assises avalisant une condamnation criminelle". La chambre de l'instruction a mis son arrêt en délibéré à mardi 28 juin, à 14h. A l'issue de l'audience, la "veuve noire" est repartie derrière les barreau.
Rejet
Mardi 28 juin, les juges de la chambre de l'instruction ont rejeté la demande de l'intéressée. Elle reste en détention provisoire jusqu'au nouveau procès, à moins que son avocat ne dépose une nouvelle requête dans les prochaines semaines. Car, d'une cour d'appel à l'autre et alors qu'elles sont voisines, la lecture des procédures et les arrêts sont différents. Ainsi, lundi 27 juin, les juges de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes ont remis en liberté sous contrôle judiciaire deux Nîmois considérés comme proches du milieu du grand banditisme, jusqu'à leur procès en appel, après leur lourde condamnation le mois dernier par la cour d'assises du Gard dans l'assassinat de deux frères de la région marseillaise, un règlement de compte lié au marché des machines à sous dans la région. Les deux accusés qui bénéficient de la présomption d'innocence jusqu'à leur procès en appel sont défendus par...Jean-Robert Phung. Lequel a récemment plaidé une nouvelle de mande de remise en liberté de la "veuve noire" devant la chambre de l'instruction d'ici. Cette fois, les juges ont ordonné sa libération jusqu'à son procès en appel, sous contrôle judiciaire...
Jean-Marc Aubert
Libre pendant trois ans
"Durant les trois années qui ont précédé sa comparution devant les assises, la veuve qui n'a pas effectué un seul jour de prison a scrupuleusement respecté le contrôle judiciaire très strict imposé par un juge de la cour d'appel, elle a déféré à toutes les convocations, elle a pointé chaque semaine à la gendarmerie, elle n'a plus approché son ex-amant, quand l'avocat général a requis 22 ans de réclusion contre elle, elle aurait pu s'enfuir, non, elle est revenue le jour du verdict, elle était là, sa vie est ici et non pas à Madagascar comme l'avocat général veut vous le faire croire. Elle se présentera au procès en appel. En attendant, elle veut ouvrir un commerce à La Grande-Motte pour préparer sa réinsertion" a magistralement plaidé son avocat, Jean-Robert Phung, en écho aux très brèves réquisitions de l'avocat général Jean-Jacques Planchon. Ce dernier qui a évoqué une jurisprudence de la cour de cassation de 1998 pour requérir le maintien en détention de la "veuve noire" au risque d'une fuite à Madagascar a été mis en difficulté par Me Phung, qui s'étonnant que "le ministère public utilise une jurisprudence du siècle dernier" a préféré utiliser un arrêt beaucoup plus récent de la juridiction suprême, datant du 5 mai 2009, contredisant une décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, à la suite de la condamnation à 5 ans de prison d'un mineur pour viol aggravé.
Jurisprudence
La chambre criminelle de la cour de cassation a reproché aux juges toulousains de n'avoir pas motivé le mandat de dépôt décerné contre le condamné. Or, Jean-Robert Phung a soulevé ce même cas de figure concernant la condamnée. Il a relevé dans sa plaidoirie de ce mardi 21 juin 2011 que "l'incarcération de Diane Larquié sur la foi du verdict de la cour d'assises de l'Hérault était contraire à la loi française et européenne et dès lors illégale. C'est une première en France et en Europe, mais, je peux vous l'assurer, Diane Larquié ne devrait pas comparaître devant vous aujourd'hui comme détenue". Selon Me Phung, "la cour d'assises de l'Hérault en rendant son verdict fin avril condamnant Diane Larquié à 25 ans de réclusion criminelle aurait dû motiver son placement sous mandat de dépôt, puisqu'elle a comparu libre durant toute la durée de la session. La loi française, jusqu'à preuve du contraire, oblige les magistrats à motiver leur ordonnance de mandat de dépôt ou à le moins à organiser un débat contradictoire entre les parties (avocats de la défense, de la partie civile, du parquet, du juge de la liberté et de la détention) pour décider du mandat de dépôt ou d'un placement sous contrôle judiciaire. On ne peut plus se contenter d'une simple signature du président d'une cour d'assises avalisant une condamnation criminelle". La chambre de l'instruction a mis son arrêt en délibéré à mardi 28 juin, à 14h. A l'issue de l'audience, la "veuve noire" est repartie derrière les barreau.
Rejet
Mardi 28 juin, les juges de la chambre de l'instruction ont rejeté la demande de l'intéressée. Elle reste en détention provisoire jusqu'au nouveau procès, à moins que son avocat ne dépose une nouvelle requête dans les prochaines semaines. Car, d'une cour d'appel à l'autre et alors qu'elles sont voisines, la lecture des procédures et les arrêts sont différents. Ainsi, lundi 27 juin, les juges de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes ont remis en liberté sous contrôle judiciaire deux Nîmois considérés comme proches du milieu du grand banditisme, jusqu'à leur procès en appel, après leur lourde condamnation le mois dernier par la cour d'assises du Gard dans l'assassinat de deux frères de la région marseillaise, un règlement de compte lié au marché des machines à sous dans la région. Les deux accusés qui bénéficient de la présomption d'innocence jusqu'à leur procès en appel sont défendus par...Jean-Robert Phung. Lequel a récemment plaidé une nouvelle de mande de remise en liberté de la "veuve noire" devant la chambre de l'instruction d'ici. Cette fois, les juges ont ordonné sa libération jusqu'à son procès en appel, sous contrôle judiciaire...
Jean-Marc Aubert
20 juin 2011
Policiers blessés : un Rom mis en examen et incarcéré
Coup de théâtre lundi 20 juin après-midi au tribunal correctionnel de Montpellier, lors de l'audience de comparution immédiate : le président Jacques Fournié et ses deux assesseurs ont renvoyé la procédure visant Jiji Stoica, un Rom de 19 ans au procureur Boris Duffau pour l'ouverture d'une information judiciaire avec obligation de la mise en examen du prévenu dans un délai de 24 heures, sous peine de remise en liberté immédiate. Dans la foulée, le prévenu poursuivi pour des faits présumés de violences volontaires sur deux policiers de la Sécurité publique d'ici lors d'une expulsion mouvementée fin mars a été déféré au parquet, puis devant la juge d'instruction de permanence, Mme Florence Ferranet, laquelle a prononcé sa mise en examen en fin d'après-midi. Le procureur a requis le mandat de dépôt de Jiji Stoica, contrairement à son avocat, Claude Benyoucef qui a estimé que le jeune Rom était victime d'une erreur judiciaire, puisqu'il n'aurait pas été formellement reconnu lorsque les deux policiers ont reçu un coup de pelle et un coup de rotule de direction de voiture. C'est le juge des libertés et de la détention (JLD) qui tranchera lors du débat sur l'incarcération du Rom mercredi 22 juin à 14h. Jiji Stoica qui reste en prison jusqu'à la décision du JLD mercredi nie farouchement son implication dans ces violences sur ces policiers. Mardi 29 mars, en soirée, alors qu'un convoi de caravanes et de véhicules de Roms expulsés d'un terrain de la Serm à Garosud tente de s'installer sur une parcelle privée longeant l'avenue de Maurin, un équipage de la police nationale intervient et ordonne à des Roms d'arrêter d'aménager l'accès avec des pelles et une pioche. Dans la confusion, une vingtaine de roumains entourent les quatre policiers. n brigadier est légèrement blessé à un pied, un gardien de la paix est assommé d'un coup de pelle ou de rotule de direction de voiture, au point de perdre connaissance. Le convoi s'est ensuite déplacé jusqu'à Grammont, où de nouveaux incidents ont éclaté avec la police.
Pas d'ADN
Tous les protagonistes n'étaient pas inquiétés ce soir-là. Mais, sur la foi des témoignages des policiers agressés, des mandats de recherche étaient lancés contre quatre Roms, dont Jiji Stoica, qui était interpellé à Orange (Vaucluse), jeudi 12 mai dernier. Depuis, il était sous mandat de dépôt et devait être jugé lundi 20 juin en comparution immédiate. Tant le président, que le procureur, mais surtout Me Benyoucef ont regretté que les résultats des tests ADN effectués sur les manches des pelles et de la rotule de direction de voiture maniés par les agresseurs des policiers n'étaient pas encore connus. Il est donc impossible au stade actuel de la procédure de savoir si l'ADN du seul prévenu entre les mains de la justice se trouve bien sur ces objets saisis et expertisés. Le jeune Rom a farouchement nié son implication dans cette agression, allant jusqu'à demander "à être soumis au détecteur de mensonges" ! En raison d'une procédure incomplète en l'état, les juges ont préféré la renvoyer au parquet pour qu'il saisisse un juge d'instruction. Ce "couac" montre combien les dossiers montés dans l'urgence pour permettre les comparutions immédiates sont parfois fragiles et dangereux pour garantir la présomption d'innocence.
Mercredi 22 juin, à l'issue du débat contradictoire devant le juge de la liberté et de la détention (JLD) et au terme d'un vif échange entre le procureur et l'avocat de la défense, Jiji Stoica a été placé sous mandat de dépôt. Les trois autres Roms présents lors de l'agression des policiers sont activement recherchés.
Mercredi 22 juin, à l'issue du débat contradictoire devant le juge de la liberté et de la détention (JLD) et au terme d'un vif échange entre le procureur et l'avocat de la défense, Jiji Stoica a été placé sous mandat de dépôt. Les trois autres Roms présents lors de l'agression des policiers sont activement recherchés.
Jean-Marc Aubert
Meurtre d'un Rom au Zénith : l'auteur présumé en garde à vue
Le meurtrier présumé d'un Rom de 26 ans tué d'un coup de couteau dans la nuit de dimanche 19 à lundi 20 juin dans le campement sauvage proche du Zénith, à Grammont se trouve en garde à vue depuis lundi après-midi à la sûreté départementale (Sécurité publique) de Montpellier. Il est âgé d'une trentaine d'années également et il aurait avoué son forfait. L'arme du crime aurait été récupérée. Le meurtrier présumé fait également partie de la communauté roumaine, qui vit dans des caravanes et des tentes à Grammont. Le mobile serait d'ordre passionnel. Une rivalité amoureuse entre deux familles de Roms serait à l'origine du geste fatal. Après avoir poignardé la victime, l'auteur présumé s'en serait pris à deux autres témoins qui dormaient dans le campement.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
19 juin 2011
Contrôleurs agressés : 50 % seulement de TER circulent
Selon une source syndicale, les 450 contrôleurs SNCF du Languedoc-Roussillon sont en grève depuis dimanche 19 juin et jusqu'à lundi 20 juin au soir pour protester contre l'agression ce jour d'un des leurs dans un TGV Paris-Montpellier, à hauteur de Valence (Drôme). L'agresseur aurait refusé de présenter son billet, puis de décliner son identité, avant de molester un agent, puis un second, intervenu en renfort. Un des contrôleurs a déposé plainte lors d'un arrêt du train en gare de Nîmes, au commissariat central de cette ville. "On ne peut pas parler de grève, mais plutôt d'un droit de retrait comme dans l'Education nationale, mais des perturbations ont déjà eu lieu, deux trains ont été annulés ce dimanche soir dans la région. D'autres trains devraient être supprimés jusqu'à lundi soir" précise-t-on à la SNCF. Ce sont semble-t-il les trains express régionaux (TER) qui seraient les plus touchés par ce mouvement. 50 % des TER ne circulaient pas lundi 20 juin, selon la direction régionale de la SNCF, qui précise que tous les autres trains roulent normalement. Le syndicat CGT des cheminots qui a lancé cette procédure de droit de retrait réunira les agents lundi 20 juin à 17h pour décider de la reconduction ou non du mouvement et ce à l'issue d'une table ronde organsiée dans l'après-midi avec la direction régionale. Selon la source syndicale, c'est la 40ème agression contre des contrôleurs du Languedoc-Roussillon depuis le début de l'année.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
18 juin 2011
Bissonnet : procès en appel du 7 novembre au 2 décembre
Le procès en appel de Jean-Michel Bissonnet, Méziane Belkacem et du vicomte Amaury d'Harcourt aurait lieu du lundi 7 novembre au vendredi 2 décembre 2011 devant la cour d'assises de l'Aude à Carcassonne, mais l'information n'a pas encore été rendue officielle par la cour d'appel de Montpellier. Une source judiciaire proche de l'affaire Bissonnet confirme l'information ce jour à l'Agglo-Rieuse. La date du procès en appel aurait été fixée le lundi 23 mai dernier. Les trois hommes ont été condamnés le 10 février dernier à 30 ans de réclusion pour le mari considéré comme le commanditaire de l'assassinat de sa femme Bernadette en mars 2008 à Castelnau-le-Lez, 20 ans pour Méziane Belkacem qui a toujours reconnu être l'assassin ayant obéi aux ordres du mari et 8 ans pour le vicomte, qui a avoué avoir jeté l'arme du crime, à la demande du mari, lequel ne cesse de nier ces accusations.
Avec Darrigade ?
Jean-Michel Bissonnet sera défendu par de nouveaux avocats, dont le Montpelliérain Claude Benyoucef et le pénaliste d'Agen Edouard Martial. Jean-Marc Darrigade qui avait abandonné sa défense lors du premier procès avorté et qui a rendu visite à plusieurs reprises à Jean-Michel Bissonnet à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone n'a pas encore décidé s'il se joindrait à ses deux confrères pour le procès en appel. "Je n'ai pas encore pris ma décision, c'est vrai, je réfléchis encore" assure Me Darrigade à l'Agglo-Rieuse. Les débats seront présidés par Daniel Duchemin, actuellement en poste à la cour d'appel d'Aix-en-Provence et qui fut déjà président de cour d'assises dans le ressort de la juridiction d'ici dans les années 90. Sa nomination à Montpellier devait intervenir officiellement en date du 1er décembre prochain, mais elle a été avancée pour permettre au magistrat de présider le deuxième procès de l'affaire Bissonnet. Comme pour le premier procès, deux avocats généraux soutiendront l'accusation. L'un d'eux est déjà désigné : il s'agit du substitut général Manon Brignol-Petranker, en poste au parquet général de Montpellier.
DERNIERE MINUTE : le juge Daniel Duchemin arrivera officiellement à Montpellier lundi 5 septembre prochain. Afin de préparer le procès en appel, le magistrat se déplacera avant la mi-juillet à la cour d'appel d'ici pour rencontrer les avocats des parties, notamment pour évoquer l'éventualité d'une réduction de la durée du procès. La liste des témoins -dans les 150 lors du premier procès- pourrait être revue à la baisse. Par ailleurs, lors de cette rencontre avec les avocats, le juge Duchemin leur révélera la feuille de route, c'est à dire les plans d'audience au quotidien.
Jean-Marc Aubert
Avec Darrigade ?
Jean-Michel Bissonnet sera défendu par de nouveaux avocats, dont le Montpelliérain Claude Benyoucef et le pénaliste d'Agen Edouard Martial. Jean-Marc Darrigade qui avait abandonné sa défense lors du premier procès avorté et qui a rendu visite à plusieurs reprises à Jean-Michel Bissonnet à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone n'a pas encore décidé s'il se joindrait à ses deux confrères pour le procès en appel. "Je n'ai pas encore pris ma décision, c'est vrai, je réfléchis encore" assure Me Darrigade à l'Agglo-Rieuse. Les débats seront présidés par Daniel Duchemin, actuellement en poste à la cour d'appel d'Aix-en-Provence et qui fut déjà président de cour d'assises dans le ressort de la juridiction d'ici dans les années 90. Sa nomination à Montpellier devait intervenir officiellement en date du 1er décembre prochain, mais elle a été avancée pour permettre au magistrat de présider le deuxième procès de l'affaire Bissonnet. Comme pour le premier procès, deux avocats généraux soutiendront l'accusation. L'un d'eux est déjà désigné : il s'agit du substitut général Manon Brignol-Petranker, en poste au parquet général de Montpellier.
DERNIERE MINUTE : le juge Daniel Duchemin arrivera officiellement à Montpellier lundi 5 septembre prochain. Afin de préparer le procès en appel, le magistrat se déplacera avant la mi-juillet à la cour d'appel d'ici pour rencontrer les avocats des parties, notamment pour évoquer l'éventualité d'une réduction de la durée du procès. La liste des témoins -dans les 150 lors du premier procès- pourrait être revue à la baisse. Par ailleurs, lors de cette rencontre avec les avocats, le juge Duchemin leur révélera la feuille de route, c'est à dire les plans d'audience au quotidien.
Jean-Marc Aubert
16 juin 2011
Inédit : 9 policiers étrangers invités sur un contrôle d'alcoolémie
Neuf policiers étrangers qui séjournent actuellement à Montpellier dans le cadre d'échanges avec les services de sécurité ont assisté jeudi 16 juin, à partir de 14h à un contrôle d'alcoolémie d'envergure à l'entrée de Saint-André-de-Sangonis, près de Gignac. Quinze gendarmes du groupement de l'Hérault sous l'autorité du commandant Petit chef de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR 34) placés au rond-point des Garrigues ont invité plusieurs dizaines de conducteurs à "souffler dans le ballon". En milieu d'après-midi, au moins trois automobilistes avaient dépassé le seuil autorisé et ont fait l'objet d'une procédure judiciaire. "Nous profitons de l'occasion pour distribuer des éthylotests aux conducteurs dans un souci préventif et notre initiative est appréciée" souligne la capitaine Danièle Goury, responsable du service communication de la Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon, présente sur l'opération, suivie avec beaucoup d'intérêt par des policiers venus d'Algérie, du Liban, du Brésil, de Tunisie, des Pays-Bas, d'Allemagne, de Jordanie, de Roumanie et de Singapour. En uniforme sur place, ils ont assisté aux contrôles des gendarmes, en présence notamment de Guillaume Neau de la société Contralco qui fabrique les éthylotests dans son usine toute proche de...Saint-André-de-Sangonis ! "C'est une initiative inédite en France que d'avoir invité ces neuf policiers étrangers à cette opération" se félicite Guillaume Neau.
Sur notre photo : le policier de Singapour en compagnie d'un gendarme du groupement de l'Hérault.
Jean-Marc Aubert
Sur notre photo : le policier de Singapour en compagnie d'un gendarme du groupement de l'Hérault.
Jean-Marc Aubert
Enlevé et séquestré pour une dette : 15 et 8 mois de prison
Le tribunal correctionnel de Montpellier présidé par Annick Beau a délivré mercredi 15 juin en soirée un mandat d'amener visant Isham L., un Lattois de 32 ans et D.F, 30 ans pour qu'ils comparaissent détenus , lors du procès renvoyé à mercredi 29 juin pour l'enlèvement, la séquestration et la tentative d'extorsion sur Denis M.,un Montpelliérain de 25 ans, contraint de rembourser une dette importante. Redoutant des représailles, la victime ne s'est pas présentée mercredi 15 juin à l'audience. Son témoignage étant capital et étant surtout remis en question par le principal prévenu, Lorenzo Martinelli, un Italien de 36 ans, présent au procès puisqu'en détention pour autre cause, le tribunal correctionnel a ordonné la présence de Denis M. au procès du 29 juin. Isham L., complice de Martinelli s'est bel et bien présenté mercredi 15 juin à l'audience et alors que la présidente évoquait l'affaire rocambolesque depuis près d'une heure, il a provoqué un véritable coup de théâtre en indiquant : "D.F n'est pas là, je l'ai eu au téléphone dix minutes avant le début de l'audience, il a insisté pour que je charge Martinelli". Luc Abratkewicz, l'avocat de Lorenzo Martinelli a aussitôt demandé à la présidente de faire acter ces révélations, tandis que le procureur Boris Duffau se prononçait pour le renvoi de l'affaire à une audience proche, afin que D.F soit présent. Les juges ont décidé de se retirer dix minutes pour délibérer et à leur retour, Isham L. avait discrètement quitté le palais de justice ! Du coup, il est lui aussi visé par un mandat d'amener.
Pizza et fraises
Les faits remontent à décembre 2009 entre Agde, Montpellier et Thiers (Puy-de-Dôme), où Denis M., 25 ans qui avait détourné 35.000 euros des comptes d'une société à l'insu de son associé, D.F raconte avoir été enlevé et séquestré durant 24 heures par son associé, qui avait demandé le concours de Lorenzo Martinelli et de Isham L. Outre le fait qu'il ait été frappé -il a depuis le tympan gauche perforé-, la victime a raconté les tortures infligés par les trois hommes. Lorenzo Martinelli a reconnu lors de l'audience mercredi 15 juin "avoir obligé Denis M. à ingurgiter une pizza entière en une minute, à avaler 300 fraises Tagada en deux minutes, à se mettre nu sur la table d'une pizzéria de Montpellier pour qu'il fasse la danse du ventre, à se faire un rail de cocaïne". On comprend peut-être pourquoi la victime et les co-prévenus du principal auteur ont préféré ne pas se déplacer à l'audience : Lorenzo Martinelli est actuellement en détention préventive pour sa participation à l'enlèvement et au meurtre d'un trafiquant de drogue de Montpellier, dont le corps calciné avait été découvert sur un tas de pneus près de l'aéroport de Fréjorgues, à Mauguio fin 2010...
"Je suis innocent"
A l'audience de mercredi 29 juin, en présence de la victime qui a pleuré lorsqu'il a confirmé les faits, Lorenzo Martinelli a farouchement nié être impliqué dans l'homicide volontaire de Mauguio : "ça fait huit mois que je suis en taule pour ça, à cause de ces messieurs (ndlr : la victime et ses deux complices), je n'y suis pour rien. Vous verrez, j'aurai un non-lieu". Sur l'affaire qui lui vaut d'être jugé, il a minimisé sa participation, en expliquant qu'il avait répondu à la sollicitation de son copain D.F Il a répété que Isham L. n'avait rien fait du tout, qu'il s'était retrouvé dans cette histoire par hasard. Le trio a expliqué que Denis M. avait eu plusieurs fois l'occasion de s'échapper lors de ce long périple...Denis M. était défendu par le bâtonnier Michèle Tisseyre qui a insisté sur le profond traumatisme qui perdure. Et la victime, visiblement encore tétanisée par ce qu'elle a subi a confirmé que lors de son enlèvement, s'il ne remboursait pas sa dette, D.F et Martinelli lui auraient dit qu'il finirait "enroulé vivant dans des rouleaux de plastique et placé sur un tas de pneus enflammés pour le brûler vif, comme ils l'ont fait à un toxicomane à Mauguio quelques semaines plus tôt. J'ai cru que j'allais mourir". Ses parents étaient présents dans la salle. D.F a écopé de quinze mois de prison ferme, Lorenzo Martinelli a été condamné à 8 mois d'emprisonnement et Isham L. à trois mois avec sursis.
Jean-Marc Aubert
Pizza et fraises
Les faits remontent à décembre 2009 entre Agde, Montpellier et Thiers (Puy-de-Dôme), où Denis M., 25 ans qui avait détourné 35.000 euros des comptes d'une société à l'insu de son associé, D.F raconte avoir été enlevé et séquestré durant 24 heures par son associé, qui avait demandé le concours de Lorenzo Martinelli et de Isham L. Outre le fait qu'il ait été frappé -il a depuis le tympan gauche perforé-, la victime a raconté les tortures infligés par les trois hommes. Lorenzo Martinelli a reconnu lors de l'audience mercredi 15 juin "avoir obligé Denis M. à ingurgiter une pizza entière en une minute, à avaler 300 fraises Tagada en deux minutes, à se mettre nu sur la table d'une pizzéria de Montpellier pour qu'il fasse la danse du ventre, à se faire un rail de cocaïne". On comprend peut-être pourquoi la victime et les co-prévenus du principal auteur ont préféré ne pas se déplacer à l'audience : Lorenzo Martinelli est actuellement en détention préventive pour sa participation à l'enlèvement et au meurtre d'un trafiquant de drogue de Montpellier, dont le corps calciné avait été découvert sur un tas de pneus près de l'aéroport de Fréjorgues, à Mauguio fin 2010...
"Je suis innocent"
A l'audience de mercredi 29 juin, en présence de la victime qui a pleuré lorsqu'il a confirmé les faits, Lorenzo Martinelli a farouchement nié être impliqué dans l'homicide volontaire de Mauguio : "ça fait huit mois que je suis en taule pour ça, à cause de ces messieurs (ndlr : la victime et ses deux complices), je n'y suis pour rien. Vous verrez, j'aurai un non-lieu". Sur l'affaire qui lui vaut d'être jugé, il a minimisé sa participation, en expliquant qu'il avait répondu à la sollicitation de son copain D.F Il a répété que Isham L. n'avait rien fait du tout, qu'il s'était retrouvé dans cette histoire par hasard. Le trio a expliqué que Denis M. avait eu plusieurs fois l'occasion de s'échapper lors de ce long périple...Denis M. était défendu par le bâtonnier Michèle Tisseyre qui a insisté sur le profond traumatisme qui perdure. Et la victime, visiblement encore tétanisée par ce qu'elle a subi a confirmé que lors de son enlèvement, s'il ne remboursait pas sa dette, D.F et Martinelli lui auraient dit qu'il finirait "enroulé vivant dans des rouleaux de plastique et placé sur un tas de pneus enflammés pour le brûler vif, comme ils l'ont fait à un toxicomane à Mauguio quelques semaines plus tôt. J'ai cru que j'allais mourir". Ses parents étaient présents dans la salle. D.F a écopé de quinze mois de prison ferme, Lorenzo Martinelli a été condamné à 8 mois d'emprisonnement et Isham L. à trois mois avec sursis.
Jean-Marc Aubert
14 juin 2011
Mariage homos : les 13 députés de l'UMP de la région qui ont voté contre
Le Collectif contre l'homophobie (CCH) dont le siège est à Montpellier et qui est présidé par Hussein Bourgi "balance" mardi 14 juin le nom des 13 députés du Languedoc-Roussillon qui ont voté ce jour contre l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. L'Assemblée nationale a rejeté cette proposition de loi socialiste par 293 voix contre 222. Initiative insolite, le CCH avait adressé avant le vote un courrier aux 21 députés de notre région pour savoir quelle serait leur position au moment du scrutin. 13 députés de l'UMP ont voté contre : Jacques Domergue, Gilles d'Ettore, Elie Aboud, Etienne Mourrut, Max Roustan, Jean-Marc Roubaud, Pierre Morel-A-L'Huissier, Francis Saint-Léger, François Calvet, Jacqueline Irles, Daniel Mach et Fernand Siré. Le député héraultais Robert Lecou s'est abstenu. Jean-Pierre Grand n'a pas pris part au vote. Le Gardois Yves Lachaud du Nouveau Centre a voté contre. Les députés PS André Vezinhet, Kléber Mesquida, William Dumas, Jacques Bascou, Jean-Paul Dupré et Jean-Claude Pérez ont voté pour. "Le Collectif contre l'homophobie s'emploiera à faire battre en 2012 tous les députés qui ont voté contre cette proposition de loi, dont les 13 élus godillots UMP du Languedoc-Roussillon, le vote sanction visera également le Nouveau Centre" prévient Hussein Bourgi.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
Pic-Saint-Loup : le corps de Benoît Guerrée retrouvé
Le corps de Benoît Guerrée, ce Montpelliérain de 35 ans porté disparu depuis le 19 mai dernier a été retrouvé mardi 14 juin près du sommet du pic-Saint-Loup, sur la commune de Cazevieille. Un randonneur intrigué de découvrir un sac à dos, ainsi qu'un téléphone portable à proximité a prévenu les gendarmes de la brigade de Saint-Mathieu-de-Tréviers. Héliportés sur le site, 250 mètres au dessus de la croix du pic, des pompiers du groupe de recherches en milieu périlleux (Grimp 34) ont localisé le corps d'un homme qui gisait au pied d'une falaise de 60 mètres. La découverte des clés de sa voiture dans le sac à dos conforte l'hypothèse qu'il s'agit de Benoît Guerrée, un enseignant en arrêt-maladie suite à une dépression et qui était journaliste à ses heures. Impliqué dans le Collectif des sans-papiers, membre du Club de la presse de Montpellier-Languedoc-Roussillon, il collaborait à des journaux et des magazines d'ici, où ses critiques de jazz étaient très appréciées. Un de ces derniers articles sur les dessous du festival des Internationales de la Guitare avait suscité une vive polémique. La voiture du disparu avait été localisée quelques jours plus tard garée et verrouillée sur le parking du pic-Saint-Loup. Les ratissages au sol par des pompiers et des gendarmes et le survol du site par hélicoptère à trois reprises depuis la découverte du véhicule étaient restés vains. La gendarmerie avait lancé un appel à témoin (voir le blog au 26 mai 2011, avec photo de Benoît). Le procureur de Montpellier a ordonné qu'une autopsie ait lieu. Elle sera pratiquée mercredi 15 juin à 10 heures, à l'institut-médico-légal Lapeyronie.
EXCLUSIF : libéré après une tentative d'enlèvement d'une fillette
Un Montpelliérain d'une cinquantaine d'années interpellé jeudi 9 juin, quelques minutes après avoir tenté d'enlever une fillette de 13 ans dans les rues de Fabrègues a été remis en liberté sous contrôle judiciaire samedi 11 juin, après sa mise en examen par un juge d'instruction. Le parquet n'a pas requis de mandat de dépôt devant le juge de la liberté et de la détention (JLD) devant lequel il a été présenté, alors qu'il s'agit d'un délinquant sexuel récidiviste pour avoir été condamné à 12 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de l'Hérault en 1999 pour le viol de sa fille durant dix ans années, alors qu'elle était mineure. Elle avait dénoncé son père à sa majorité. Il avait été libéré au bout de 8 années de détention. Jeudi 9 juin, à la sortie du groupe scolaire de Fabrègues, l'auteur présumé qui circulait au volant de sa voiture a abordé à plusieurs reprises une fillette de 13 ans qui rentrait chez ses parents. Il lui a intimé l'ordre de grimper à bord une dizaine de fois. Selon le témoignage de l'écolière, l'automobiliste aurait emprunté un sens interdit, puis aurait effectué des marches arrières pour convaincre l'adolescente qui a multiplié les ruses pour tenter de le semer. Faisant preuve d'un sang-froid exemplaire, elle a eu le temps d'alerter sa soeur et leurs cousins du même âge qui ont repéré le suspect, une demi-heure plus tard, assis sur un banc, place de la mairie de Fabrègues, sa voiture étant garée à proximité. C'est là qu'il a été interpellé par les gendarmes de la brigade de Saint-Jean-de-Védas qui ont reçu le concours de la brigade des recherches de Castelnau-le-Lez pour gérer la garde à vue.
Famille en colère
Au bout de quarante huit heures de rétention, il a été déféré au parquet, puis devant un juge d'instruction pour être mis en examen. Il sera jugé jeudi 7 juillet devant le tribunal correctionnel."L'annonce de sa remise en liberté sous contrôle judiciaire est très mal accueillie par les parents de la fillette, ils sont en colère et ils ne comprennent pas pourquoi ce délinquant sexuel récidiviste n'a pas été incarcéré, d'autant qu'il n'a pas d'emploi" relève François Larrous Carreras, l'avocat de la famille qui s'est constituée partie-civile. Les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez s'attachent à établir si le quinquagénaire ne correspondrait pas au signalement d'un inconnu qui a bord d'une voiture aurait tenté d'enlever des fillettes à la sortie des écoles ces deux dernières années, notamment dans l'Hérault et dans des communes du sud et de l'ouest de Montpellier. Des enquêtes sont déjà en cours sur ces faits présumés.
Famille en colère
Au bout de quarante huit heures de rétention, il a été déféré au parquet, puis devant un juge d'instruction pour être mis en examen. Il sera jugé jeudi 7 juillet devant le tribunal correctionnel."L'annonce de sa remise en liberté sous contrôle judiciaire est très mal accueillie par les parents de la fillette, ils sont en colère et ils ne comprennent pas pourquoi ce délinquant sexuel récidiviste n'a pas été incarcéré, d'autant qu'il n'a pas d'emploi" relève François Larrous Carreras, l'avocat de la famille qui s'est constituée partie-civile. Les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez s'attachent à établir si le quinquagénaire ne correspondrait pas au signalement d'un inconnu qui a bord d'une voiture aurait tenté d'enlever des fillettes à la sortie des écoles ces deux dernières années, notamment dans l'Hérault et dans des communes du sud et de l'ouest de Montpellier. Des enquêtes sont déjà en cours sur ces faits présumés.
Cocktails Molotov : troisième attaque contre des campements de Roms
Mardi 14 juin 2011, les policiers de la sûreté départementale (Sécurité publique) de Montpellier poursuivaient leur enquête sous l'autorité du procureur, après l'attaque du campement qui abrite une soixantaine de Roms, entre la zone commerciale d'Odysseum et le château de la Mogère, un campement visible de l'autoroute A9. Samedi 11 juin à l'aube, entre 4h30 et 5h selon les résidents, six individus ont fait brutalement irruption et ont lancé des cocktails Molotov sur des caravanes et des véhicules, qui ont été incendiés. Le commando s'est enfui avant l'arrivée d'une patrouille de police. C'est la troisième attaque en règle qui vise des campements de Roms implantés à l'est de la ville. En 2010, des inconnus avaient malmenés des enfants sur ce campement de La Mogère. Et ces dernières semaines, une caravane a été incendiée sur le site du Zénith, où vivent une centaine de Roms. A part France 3 Sud qui a consacré un reportage à cette attaque ce week-end de Pentecôte, la presse locale se montre très discrète. Seul le gratuit 20 Minutes l'a évoquée ce jour.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
9 juin 2011
Maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone : un maton accuse
Les quelque 75 matons du Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) des prisons de l'Hérault ont arrêté leur mouvement de protestation jeudi 9 juin et ont démonté leurs tentes installées depuis mardi 7 juin près de l'entrée du centre pénitentiaire de Béziers indique à l'Agglo-Rieuse un représentant national de ce syndicat des non-gradés. Les parloirs de jeudi matin ont ainsi été accessibles aux familles. "Cette action spectaculaire consécutive à la détermination des militants de notre syndicat à attirer l'attention des pouvoirs publics sur les pratiques inqualifiables du directeur de cette prison de l'Hérault a porté ses fruits, la délégation du SPS a été reçue et attentivement écoutée par le procureur de la République et par le sous-préfet de Béziers, qui n'en sont pas revenus de la réalité de la situation, qui ne correspondait pas à celle décrite par le chef d'établissement" précise ce responsable du SPS national. Selon lui, "le procureur et le représentant du préfet de l'Hérault ont appris avec étonnement que le directeur de la maison d'arrêt de Béziers avait récompensé d'un parloir prolongé un détenu qui venait d'agresser violemment un surveillant stagiaire, lequel est choqué depuis. Il se trouve en accident du travail". Patrick Mathé, procureur de Béziers aurait ainsi assuré à la délégation du SPS de mettre en place rapidement un protocole entre le parquet et l'administration pénitentiaire pour que les détenus exerçant des violences sur des gardiens de prison soient déférés en comparution immédiate. Autant de promesses qui ont convaincu les grévistes à lever le camp.
A LIRE : En exclusivité, un maton de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, Patrick Cayeul, responsable régional du Syndicat des surveillants pénitentiaires (SPS) a porté plainte auprès du procureur de Montpellier pour "discrimination syndicale et diffamation contre le directeur et une officier. Lire dans l'Agglo-Rieuse de la semaine de mercredi 15 juin à mardi 21 juin 2011 (n°448). En vente dans les kiosques ou par abonnement.
A LIRE : En exclusivité, un maton de la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, Patrick Cayeul, responsable régional du Syndicat des surveillants pénitentiaires (SPS) a porté plainte auprès du procureur de Montpellier pour "discrimination syndicale et diffamation contre le directeur et une officier. Lire dans l'Agglo-Rieuse de la semaine de mercredi 15 juin à mardi 21 juin 2011 (n°448). En vente dans les kiosques ou par abonnement.
8 juin 2011
Des surveillants campent devant la prison de Béziers
Des matons sont installés depuis mardi 7 juin dans des tentes dressées devant l'entrée du centre pénitentiaire de Béziers, pour protester contre le laxisme du directeur de l'établissement après de graves agressions dont des gardiens ont été victimes ces derniers jours de la part de détenus. Ils ont reconduit leur mouvement de protestation mercredi 8 juin, soutenus par les syndicats, dont le SPS de l'Hérault (Syndicat pénitentiaire des surveillants). Mardi 7, une délégation a été reçue par Patrick Puaud, le directeur de la prison, puis par Patrick Mathé, le procureur de la République Béziers, sensibilisés par cette action, tandis qu'elle se trouvait mercredi 8 à la préfecture pour une entrevue avec Claude Baland, le préfet de l'Hérault, sensible aux mauvaises conditions de travail dénoncées par les surveillants de la pénitentiaire. Patrick Cayeul le secrétaire du SPS en poste à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone où il met également en cause le laxisme de la direction sera l'invité du journal du soir de TV Sud ce mercredi 8 juin.
EXCLUSIF : mandat d'amener lancé contre un pédophile en cavale
La présidente du tribunal correctionnel de Montpellier, la juge Claudine Laporte a lancé mardi 7 juin en fin d'après-midi un mandat d'amener contre Jean-Pierre Bedia âgé de 66 ans, originaire de Nice (Alpes-Maritimes) pour deux agressions sexuelles sous la menace d'une arme commises sur des adolescents en juillet 2009 et en septembre 2010 à Montpellier. L'une des victimes est un jeune hongrois qui passait ses vacances ici. Le sexagénaire ne s'est pas présenté à l'audience de mardi 7 juin, où il devait être jugé pour ces deux délits, au point que son avocat du barreau de Montpellier qui n'a plus de nouvelles de lui a indiqué au tribunal qu'il se désistait. Le pédophile présumé devra donc choisir un autre avocat pour l'audience du mercredi 6 juillet à 14h. Pour qu'il se trouve bien dans le box des prévenus ce jour-là, la présidente Laporte a donc lancé un mandat d'amener. Policiers et gendarmes vont devoir retrouver sa trace dans les plus brefs délais. Incarcéré le 23 septembre dernier, deux jours après avoir abusé d'un mineur en état de récidive, Jean-Pierre Bedia a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, curieusement le 11 mai dernier, quelques jours à peine avant sa comparution devant le tribunal correctionnel. Le parquet de Montpellier s'était opposé à cette décision judiciaire controversée, d'autant que le pédophile présumé n'a pas respecté son contrôle judiciaire et qu'il s'est mis en cavale le jour même de sa libération, ordonnée par un juge de l'application des peines (JAP) de Montpellier. Un "couac" de plus dans le fonctionnement de la justice montpelliéraine, quelques jours à peine après la libération d'un agresseur sexuel condamné à 2 ans de prison et qui a retrouvé la liberté deux mois après sa condamnation, sans que la famille de la victime ne soit informée...
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
6 juin 2011
Violences en prison : des matons reçus par le préfet
Une délégation du Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) des établissements de Villeneuve-lès-Maguelone et de Béziers sera reçue mercredi 8 juin par Claude Baland, le préfet de l'Hérault, après les violences dont ont été victimes des matons ces derniers jours. Quatre surveillants ont ainsi été sauvagement agressés par un détenu à la maison d'arrêt de Béziers mercredi 1er juin, dont un a été victime d'une tentative de strangulation. D'autres incidents mettant physiquement en danger des gardiens ont été signalés dans cette même prison. Par les voix de Patrick Cayeul et de Saïd Benmihoub, le SPS qui dénonce "des conditions de travail déplorables, une gestion laxiste de la discipline des détenus, des accusations suspicieuses contre le personnel non fondées et une absence totale de dialogue social" met nommément en cause Patrick Puaud, le directeur de la maison d'arrêt de Béziers "pour des propos désobligeants tenus à l'endroit des surveillants". Sur fond de crise, le SPS se réunira mardi 7 juin en assemblée générale extraordinaire pour décider des suites à donner à un mouvement de protestation lancé lundi 6 juin et tous les syndicats de la profession pourraient envisager une action commune sous le titre : "les indignés de l'administration pénitentiaire". Mardi 7 juin, à la veille de la rencontre chez le préfet, une délégation des syndicats sera reçue par le directeur de la prison de Béziers, puis par Patrick Mathé, le procureur de la République. Une crise dans l'Hérault qui survient dans un contexte national très tendu, avec de graves incidents au quotidien dans des prisons surchargées.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
1 juin 2011
Procès : les bourreaux de la petite Aliya seront rejugés
Les bourreaux de la petite Aliya, cette fillette de 4 ans morte le 12 avril 2008 après avoir été martyrisée durant plusieurs semaines dans le huis-clos d'un appartement de Valras-Plage seront rejugés. L'information a été confirmée mercredi 1er juin à l'Agglo-Rieuse par une source judiciaire. Le Parquet général près la cour d'appel de Montpellier a en effet, fait appel après le verdict rendu la semaine dernière par les magistrats et les jurés de la cour d'assises de l'Hérault, condamnant Tahina Razafindrakoto à 28 ans de réclusion criminelle et sa compagne, la maman de la victime, Sandrine Semiglia à 7 ans de prison. Quelque 150 fractures et lésions, dont 92 graves relevés dans le ventre, le dos et à la tête, dont des brûlures de cigarette avaient été relevés sur le corps meurtri de la fillette, devenue le souffre-douleur du concubin de la mère, un légionnaire déserteur. La mère d'Aliya a reconnu lors du procès qu'elle avait volontairement fermé les yeux sur les terribles sévices infligés à sa fille. Le verdict présente toutefois une erreur de droit : l'accusé aurait dû être condamné soit à 30 ans de réclusion, comme l'avait requis l'avocat général Laurent Bebon, soit a 20 ans, mais pas à une peine bancale de 28 années de réclusion. Poursuivie uniquement pour le délit de "non assistance à personne en danger", la mère d'Aliya ne peut pas écoper d'une peine supérieure à 7 années d'emprisonnement. Le couple sera donc rejugé, probablement durant l'année 2012, devant la cour d'assises de l'Aude ou des Pyrénées-Orientales.
Jean-Marc Aubert
Jean-Marc Aubert
Jean-Michel Bissonnet reste en prison
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a maintenu Jean-Michel Bissonnet en détention dans un arrêt rendu mardi 31 mai 2011, rejetant ainsi sa énième demande de mise en liberté provisoire. Comme pour le vicomte Amaury d'Harcourt, les juges ont ordonné une expertise médicale pour déterminer si son étt de santé est compatible avec son maintien en détention. L'expert qui va examiner le mari à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone doit rendre son rapport dans les deux mois.
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